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Il n'y a pas de règle - mais en général plus le lago est tapé vite plus il y a de chance de réussite. L'idéal est un buffetage sur les 100 / 200 premiers mètres. Le risque sur des vols plus longs est de voir les lago se réfugier au sol sous un rocher avant le buffetage. La poursuite est généralement synonyme d'échec.

Sans chercher a atteindre la perfection, il est toujours plus facile de réussir avec de bons outils qu'avec de mauvais. Avoir une bonne souche de chien ou d'oiseau n'est pas du tout une question d'orgueil personnel, c'est simplement mettre tous les atouts de son coté pour parvenir à se faire plaisir. Le jour ou tu auras un vrai tocard qui ne dépasse pas un mètre de plafond, refuse d'attaquer et se pose à peine mis sur l'aile quoi que tu fasses, tu comprendras qu'on ne s'amuse pas avec un mauvais !

On déborde complètement du sujet..?? : Un champion reste un champion toute sa vie et même après, puisque le but ultime est de créer une lignée. On ne parle pas de buissness, mais de la manière d'avoir la possibilité d'obtenir le meilleur "potentiel"et de ne pas se faire avoir. Que l'on soit débutant ou confirmé, il vaut toujours mieux démarrer avec une bonne souche qu'avec un tocard, car on apprend beaucoup plus vite. Je crois que le frère de ton oiseau a gagné l'an passé en Espagne. Voilà un réel gage de la qualité potentielle de cette souche. Et il est très bien qu'aujourd'hui des débutants, puisse faire leurs armes avec ces oiseaux plutôt qu'avec des "fonds de volière". C'est aussi pour cette raison qu'il faut encourager les débutants à aller visiter de vrais éleveurs qui reproduisent depuis des années, disposent de plusieurs couples, maitrisent le sujet, et ont une vraie expérience de la chasse au vol et pas seulement deux ou trois ans de pratique avec deux oiseaux au fond d'une volière.

Tout dépend de ce que l'on entend par imbattable... Sur 100 chasseurs qui prétendent avoir des champions en devenir, 90 ont des médiocres, 9 des bons, 1 un exellent. Bien entendu, il y a toujours une exeption : le cheval qui devait aller à la boucherie et qui gagne l'arc de triomphe, le tocard ramassé dans un chenil qui sauve un gosse de la noyade, ect... Comme je le disais plus tôt, il y a autant de chance que cela arrive, que de gagner à la loterie, prétendre le contraire revient à faire des 0,01 % d'exeption la règle générale. Il ne faut pas se faire d'illusion, sur une portée de 10 chiots d'exellente lignée, il y en aura peut-être un d'exellent et dans le meilleur des cas les autres seront bons ou moyens. Sur des tocards, la proportion s'inverse, sauf exeption qui confirme la règle. Avoir de bons chiens et de bons oiseaux ne suffit pas, il faut non seulement avoir les bons au départ, mais aussi avoir le nombre, savoir les sélectionner pour les portées, avoir la chance et les moyens de garder les meilleurs, la seule solution pour espèrer garder au moins un exellent est de jouer sur le nombre. Comme pour les chiens ou les oiseaux tout dépend du talent et de la chance de l'éleveur. Tous les éleveurs sérieux que je connais, qu'il s'agisse de chiens ou d'oiseaux, ne cessent en permanence de vendre, d'échanger, d'acheter. Le but est en permanence de se débarrasser des oiseaux ou des chiens qui ne donnent pas les résultats escomptés, afin de satisfaire ou de s'adapter à leur clientèle. Seuls les meilleurs y parviennent, avec au moins une dizaine de couples d'oiseaux ou de chiens à leur disposition.

On déborde largement du sujet de base, mais on s'attaque au fond. Les faucons de lundy ou de sardaigne ont été remplacés par des éleveurs X, Y ou Z qui ont sélectionné leurs souches. Une de mes connaissances qui a consacré sa vie au Setter me disait récement qu'espèrer obtenir une lignée ou des champions avec un ou deux chiens revenait à jouer à la loterie. Il a entièrement raison. Chacun peut évidement s'amuser à reproduire chiens ou faucons comme nous le faisons tous, mais c'est uniquement sur la masse qu'il est possible de parvenir à "trier" les individus et surtout de réussir à obtenir des portées ou couvées compatibles. Combien de débutants, croyant réinventer le monde avec un couple en volière se sont vus refourguer des RNS qui n'en n'étaient pas, ou tentent de reproduire sans le savoir, des oiseaux consanguins au premier dégré vendus par des éleveurs peu scrupuleux ? Rares sont les fauconniers a être capables de juger de la qualité d'un faucon à son coup d'aile ou sa morphologie . ( Idem pour les sous-espèces ou un récent test sur le forum indiquait que 50 % des sous-espèces étaient reconnues pour les meilleurs !) Il ne faut guère se faire d'illusion, à moins d'entretenir des relations commerciales suivies avec les éleveurs, rares sont ceux qui se séparent des très bons chiens ou des très bons oiseaux, surtout si ils sont destinés à la reproduction. A mes débuts, peu m'importait la souche, la sous-espèce ou la race, n'importe quel pélerin de fond de volière faisait l'affaire et me paraissait être l'oiseau de ma vie. En définitive, et c'est bien triste en règle générale, seule l'expérience d'années de pratique , la confiance et les relations commerciales entretenues avec des éleveurs sur des années, permettent d'obtenir de bons chiens ou de bons oiseaux. Comme pour un bon vin, il faut des années de pratique pour parvenir à apprécier la qualité de l'oiseau que l'on vole, ( certains n'y parviennent jamais ! ) et c'est tant mieux, car cela permet de tous les voler passionnément au fur et à mesure que notre jugement s'affine.

Sujet intéressant. C'est en général un débat d'éleveurs, qui oppose parfois les amoureux de la race à ceux qui privilégient le travail et les performances de l'animal. Nous sommes bien d'accord qu'il serait probablement stupide de croiser certaines races de chiens entre-elles, puisque les critères de sélection de la race, concordent parfaitement avec le travail. Bien entendu je ne parle ni des malinois, ni des tervueren, que je ne connais que très peu. Cependant, pour certaines races de chiens qui s'avèrent dépassées par rapport à leur usage, il est a mon avis stupide de s'arrêter à des critères de race limitatifs, alors qu'un croisement permettrait d'améliorer grandement les performances. Pour répondre à Oural, dans le cas d'un tel croisement, on n'achète plus des papiers ou un pédigré, mais bien la valeur de travail du chien. Toutes les grandes races sont nées d'essais fructueux ou infructueux d'apprentis sorciers. A titre personnel, je préfère acheter un chien sans papier dont je connais les performances, qu'un tocard avec pédigré. ( à condition de ne pas acheter non plus un tocard sans papier ! ) Nous avons une version très aristocratique et assez ancienne des ces critères, dans d'autres pays, notamment aux états-unis cette vision est beaucoup plus "méritocratique", la performance des individus est privilégiée par rapport aux races. A l'instar des faucons on parle dès lors plus de lignées que de race. Un fauconnier avait acheté assez cher un magnifique faucon très noir vendu comme un black saheen. Une fois mué, la sous-espèce paraissait moins certaine et on lui faisait remarquer, sa réponse était révélatrice de ce que certains recherchent dans un oiseau ou un chien : "Cet oiseau est un trés bel oiseau. Sa taille, est exeptionnelle, son vol incomparable. Il chasse et monte comme aucun autre faucon. J'aurais accepter de payer la même somme pour avoir un simple peregrinus avec ces mêmes qualités, et en plus, celui-ci est noir !" La réponse de ce fauconnier, résume à elle seule le débat. Les chasseurs en règle général sont plus intéressés par les qualités de travail et les possibilités de prises que par les critères de race ( ou de sous-espèces très discutables ) Pour faire un rapprochement avec la fauconnerie, quelques soient les sous-espèces, il est clair que certaines souches sont meilleures que d'autres, pour ce qui me concerne c'est cela qui importe.

Je dirais plutôt l'inverse : un cailloux dans les mains d'un violonniste.

Le chien, moyen, est magnifié par l'intérêt de la quête de ce gibier et la grandeur du paysage. C'eût été parfait avec un setter.

Si les plans de chasse le permettent cette année, une courte saison sur lagopède avec un tiercelet prometteur. Ci-joint une photo du territoire de lagoland et une d'un arrêt sur lagopède ce W-E ( l'oiseau est visible en bas à droite )

3 oiseaux en vol cette année. Un tiercelet de pélerin de l'année, en vol depuis Juillet, volé entre 620 et 660 g qui commence à bien maitriser son affaire, ne reste plus qu'à le faire monter au dessus de son plafond moyen actuel d'environ 100-150 m ( avec une pointe de plus de 500 m). Un faucon élevé à la maison qui commence à tenir sur l'aile entre 30 mn et 1 heure et revient systématiquement se centrer sur le fauconnier, malgré des attaques en haute montagne qui l'entrainent plusieurs centaines de mètres en aval. ( hier soir attaque de crécerelle, de circaète, piqué sur toutes les pierres qui roulaient le long de la pente ...) Pour l'instant probablement l'oiseau le plus confortable que je n'ai jamais eu l'occasion de voler, mais pas encore le meilleur. Une forme de pélerin d'une mue ( brookei de chez CRG ): remise sur l'aile depuis deux semaines après une mue aboslument parfaite. Poids de vol de départ 830 / 860 g pour atteindre un poids de vol moyen de 900 / 930 dès fin Aout. Un oiseau sensible très difficile à remettre sur l'aile, mais qui se déclenche comme par magie dès le premier vol, condamnant à mort tous les pigeons qui sont, soit pris, soit emenés là ou elle veut jusqu'a la prise. En définitive, les exercices de reprise d'affaitage en filière sont inutiles, l'oiseau qui refuse le leurre à 1 mètre au bloc, ni même de monter au poing se déclenche dès le premier vol et retrouve un calme olympien. Il suffit de la faire voler. Remise sur l'aile d'un G/P de 4 mue début Septembre : compte tenu du comportement caractériel de l'artiste, on garde le meilleur pour la fin... Au niveau météorologique, une année assez exeptionnelle avec des vents fréquents en altitude, que nous n'avions jamais ou rarement connu jusqu'à présent. Les rabbatants sont exellents, car il permettent aux oiseaux de se muscler et d'affiner leurs techniques, par contre les ascendants sont exécrables, car les oiseaux en profitent pour planer et se ramolir physiquement comme mentalement. Mieux vaut un vol très actif de 10 mn avec un plafond de 80 m que des vols longs en thermiques avec des grands plafonds. Les secteurs ascendants sont donc proscrits ( il suffit de changer de versant ), ce qui a diminué les plafonds, mais augmenté les performances des oiseaux.

Il faudra d'abord que ZZ passe le cap du dur apprentissage - Antonin peut en parler ( sous ma dictée ) - de la vie de fauconnier. Qu'il se rassure, cette phase délicate qui ne dure que 20 ans en haute-savoie est beaucoup moins cruelle que la méthode tchètchène, moins avilissante que la recette Belge. A l'issue de ces 20 années de célibat forcé obligatoire, sous l'égide de son maitre vénéré, si l'apprenti n'a jamais bronché et qu'il a subi sans faillir toutes les brimades qui lui ont été infligées quotidiennement, un crécerelle lui sera confié afin qu'il puisse atteindre le stade de fauconnier à sa première prise de faisan. En cas d'échec, bien sur, l'apprentis sera rudement réprimandé et devra reprendre sa formation à zéro... via l'école Belge sous la direction de Nebli...

Il est toujours assez cocasse de se voir reprocher un manque d'engagement par ceux qui n'ont pas ou peu d'expérience de la chasse au vol, n'ont jamais rien fait, ni pour la fauconnerie, ni pour les fauconniers.

[quote="sokol"]La solution: trouver un comptable qui s'appelle Baudelaire et tout le monde sera comptant![/quote] Comptant : Oh ! Mon pauvre Sokol, à force de négocier, tu confonds content et comptant. Comment préfères-tu ? : paiement comptant, paiement content, ou les deux ?

Inutile d'épiloguer sur ce genre de post. Mais qu'est-ce qu'on peut bien foutre avec une buse piègée au poing ? Prise dans une nasse à corneille, il suffit de la relâcher immédiatement. Vous prenez un animal sauvage dans la nature, le détenez illégallement, l'armez et le mettez au poing, et vous vous demandez ce qui a pu le stresser ?!? Comment une telle incurie est-elle possible ? Etes-vous au moins au courant que les rapaces sont protégés intégralement depuis plus de 30 ans !!!! Ce n'est pas la faiblesse de la buse qui m'inquiète, mais celle de votre QI. Détenir illégallement une buse piègée est aussi inconscient qu'imbécile, venir en plus s'en vanter sur un forum révèle le niveau général de l'auteur. Ici nous ne sommes ni des braconniers, ni des trafficants, nous n'avons pas non plus vocation à encourager des apprentis sorciers à détenir des oiseaux à la place des centres de soin. Un fauconnier digne de ce nom détient des oiseaux bagués, enregistrés et déclarés et il les utilise pour la chasse. Tous les abrutis qui ne sont pas capables de le comprendre, n'ont rien à faire sur ce forum et ne méritent pas de détenir un oiseau.

Il faut reconnaître tout le mérite des rédacteurs à éditer d'année en année cette revue, les en féliciter, tout comme pour la qualité et l’intérêt de leurs propres articles. Mais là n'était pas le propos, je regrettais simplement que le style de certains articles flamboyants s'effaçât d'année en année au profit de récits parfois un peu fats. Certains annuaires passés, engendraient de réelles délectations sur la forme littéraire comme sur le fond, désormais, il faut bien avouer que dans l'ensemble, on a plus l'impression de lire un bilan comptable assez indigeste que du Baudelaire. Certes, tout le monde n’est pas Baudelaire et j’en suis bien conscient. C’est aussi pour cette raison que j’ai toujours préférer m’abstenir d’adresser des articles, plutôt que d’imposer à tous la médiocrité d'un de mes textes sans rien avoir à dire. J’exprimais donc simplement un regret, celui de ne plus lire la revue de l’anfa d’une traite à sa réception, et de devoir m’y reprendre à plusieurs fois pour lire et parfois comprendre les desseins d’auteurs dont je ne met pas en doute la laborieuse bonne volonté de s'épancher, d'un récit compris par eux seuls. Peut-être est-ce là, la vision moderne d’une association qui s’ouvre, ou la forme importe moins, ou le rêve doit s’effacer au profit de la passion du plus grand nombre.

Nebli m'a devancé... Un rapace pur ?? une sous espèce pure ??? La notion de sous espèce est basée sur des critères phénotypiques très subjectifs. En l'occurence - et notamment sur les pélerins - les variations sont parfois énormes, compte tenu du brassage aux limites des aires de répartition, ou d'intrusion d'oiseaux erratiques sur des secteurs éloignés de leur aire d'origine. Une sous-espèce "pure" n'existe donc pas. Au mieux, on peut parler d'un oiseau qui possède toutes les caractéristiques de la sous-espèce à laquelle il appartient.

La nature n'est pas Walt dysney. En récupérant cet oiseau, vous ne l'avez pas sauvé, mais condamné à une vie captive, sans aucune autre issue que la détention à vie. Dans la nature, environ 75 % des jeunes meurent dès la première année, cette mortalité importante permet à l'ensemble de l'espèce de perdurer, dans la mesure ou tous les faibles sont éliminés, ne restent que les plus forts capables de se reproduire et surtout de transmettre les qualités qui leur ont permis de survivre à leur descendance : c'est ce qu'on appelle la sélection naturelle. C'est aussi pour cette raison, que pour détenir un rapace, il faut avoir un minimum de connaissance, qui permet au fauconnier de "remplacer" les parents, sans que l'oiseau ne soit amoindri, ni diminué, ni "domestiqué". Un oiseau en main de fauconnier, si il s'échappe doit pouvoir survivre, c'est à dire voler, chasser, se reproduire, presque comme un naturel. Vous avez eu une chance inouie que ce jeune ait pu rejoindre un groupe de crécerelle et de les suivre, car il va pouvoir bénéficier d'un apprentissage auprès de ses congénères, que vous êtes incapable de lui assurer. Si il le mérite, il va survivre, si il n'en n'est pas capable il va mourrir, ce qui est dans l'ordre naturel des choses. Toute cette histoire se termine très bien, et pour cet oiseau et surtout pour vous, car vous risquiez une lourde peine, si vous vous êtiez fait prendre en possession d'une espèce protégée.

Déteniez-vous cet oiseau légalement ? Si tel n'est pas le cas, ce n'est pas "votre faucon" et il sera très bien là ou il est. Si il est en présence d'autres jeunes, il va les suivre et se faire adopter.

Ma femme me dit que nous avons reçu ton invitation au courrier - merci quand même ! Hèlas, je crois que Nebli et moi-même ne pourrons pas nous rendre disponibles à cette date, ni participer à cette cérémonie, ni même envoyer de cadeau au futur jeune couple, à moins que tu ne nous garantisses le plus strict anonymat en nous indiquant la poste restante ou nous pourrons déposer les colliers d'oreilles demandés par la belle famille en gage d'amitié sincère. Contrairement à Nebli, ce n'est pas le froid de la sibérie qui me fait peur, bien que je craigne les engelures, - consécutivement à ma dernière entrevue avec ton beau-frère, qui avait eu la bonne idée d’agrémenter le fond de sauce de sa salade tchétchène avec mes deux index – mais bien la crainte de devoir sacrifier une autre partie de ma personne comme ce pauvre Nebli a été contraint de le faire avec les gardes du corps de ta future, lors de sa dernière visite. Par ailleurs, si tu pouvais également me renvoyer les bagues des faucons que je t'avais commandé ( et payé ) - que ta belle famille a pris la malheureuse initiative de faire rotir à la broche, ( piqués dans une kalach ..) lors du barbecue au feu de bois improvisé sous la yourte dans ton séjour, pendant que ce pauvre Nebli occupait les gardes afin qu'ils cessent de tirer sur les pointers- je t'en serai reconnaissant, je te rendrai le service de les déclarer prédatés dans mon jardin, pour peu que ta belle famille cesse de me rançonner au motif de l'indigestion consécutive à cette orgie.

De ce coté du Mt Blanc, certains de nos amis injustement expatriés en raison d'accusations mensongères à leur encontre, n'apprécient guère ce genre d'intrusion insistante dans ma quiètude Alpine... Continuez sur cette voix et vous pourriez vite vous retrouver allongés avec un édredon gonflé des têtes de vos oiseaux en guise d'oreiller. Quant à Rigo, si il continue à importuner cette jeune fille innocente au mépris de la désapprobation de sa belle famille et en particulier de son charmant beau-frère, trop éduqué pour lui en faire le reproche, c'est probablement avec sa tête "de chien d'infidèle" que nous jouerons au foot le jour de ses prochaines fiançailles. ( je ne sais d'ailleurs toujours pas si nous sommes invités... )

Oui, il fait aussi des jets sans cuir ! et il les remplace par deux emetteurs !

Un sujet que je trouve passionnant : y a-t-il de mauvais oiseaux ? Un proverbe dit qu'on ne peut pas faire d'un âne un cheval de course. Selon moi, la main du fauconnier ne fait pas tout. Certaines souches sont plus aptes à monter que d'autres, d'autres préfèrent lier que buffeter, des oiseaux sont volants d'autres pas : cela dépend clairement des souches ( voir analyse CRG ci-dessus). Cela se constate également dans la nature ou dans la même couvée, des oiseaux sont déjà indépendants, alors que d'autres parasitent la nourriture, soit aux parents, soit à leurs frères et soeurs, plutôt que de chasser. Que la mortalité des juvéniles soit aussi importante à l'état sauvage n'est pas le fait du hasard, mais le jeu de la sélection naturelle qui trie génétiquement ceux que nous gardons systématiquement. On oublie souvent un autre facteur : dans la nature, les oiseaux se choisissent, ce qui n'est pas le cas en captivité, ou il est possible que l'on contraigne à se reproduire des souches plus ou moins compatibles. J'ai eu 3 pélerins, dont je n'ai jamais pu faire grand chose - sauf un qui s'est déclaré à 3 ans, sans faire de merveille....- pourtant, tous ont été mis de la même manière, "les mauvais" étant même souvent beaucoup plus travaillés que les bons. Chez tous les animaux, la génétique influe sur les performances et le conditionnement ne peut pas faire de miracle. Prétendre le contraire signifie, qu'en s'entrainant comme Hussein BOLT - ou même beaucoup plus - chacun serait capable de le battre au 100 mètres... Il serait intéressant d'avoir l'avis de fauconniers expérimentés à ce sujet.

Une utopie totale et absolue. Combien sont ceux ( à part moi ? ) qui ne chassent que sur du gibier naturel ?? Il faut vraiment rêver pour croire que sans lâché de gibier, il y aurait plus de gibier naturel, c'est tout le contraire ! : Plusieurs millions de chasseurs en France : 90 % chassent sur des gibiers de repeuplement. Cesser les réintroductions veut dire mettre la totalité de la pression cynégétique sur le gibier naturel, donc clairement l'extinction de ces gibiers. Dans cette optique, la seule gestion possible des territoires et populations sera de réduire la pression de chasse, donc de privilégier une minorité de chasseurs, ce qui se traduit par une sélection par l'argent. Quelle utopie que de penser se retrouver seul à chasser lapins, grives et étourneaux, ce serait tout le contraire : des droits de chasse exorbitants, avec des prélèvements limités. Par ailleurs, il faut cesser de cracher dans la soupe. Quand les repeuplements sont bien faits, nous sommes tous heureux d'aller chasser ces gibiers.

C'est aussi ce que montrait ce reportage. Il n'est pas nécessaire d'imaginer des théories du complot, là ou il n'y en a pas.