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etienne01

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Tout ce qui a été posté par etienne01

  1. Ce n'est pas un crime, que de demander des explications. Je connais pas les coutumes en vigueur dans ces pays pour pouvoir donner une réponse précise à une question aussi large. Au maroc, je sais que les fauconniers sont autorisés à prélever un pélerin. Dans la pratique, il est fort probable que seuls les meilleurs oiseaux en main d'homme soient conservés et que les autres soient relachés en fin de saison.
  2. On peut aussi faire un reportage sur le quotidien d'une équipe de foot locale, plutôt que sur une équipe nationale. Mais cela n'intéresse personne !
  3. C'est bien ce qui est inquiètant dans cette affaire. Quand on connait les stocks d'oiseaux nés en captivité, disponibles sur le marché il est incompréhensible que des abrutis prennent non seulement le risque d'aller piller des aires, mais qui plus est d'aller en organiser un traffic. Comment et surtout qui, se rendrait acquéreur d'un oiseau désairé sans bague ni papier, alors que le marché est saturé d'oiseaux légaux vendus à des prix qui paient à peine les frais d'élevage ? On se demande même comment un tel traffic peut être rentable, à moins que ces oiseaux ne soient vendus à des particuliers qui ne connaissent ni le marché, ni les espèces qu'ils achètent, encore moins les risques qu'ils encourrent.
  4. Je ne pense pas qu'il faille chercher des explications trop compliquées. En captivité, certains oiseaux ont des mues particulières, soit tardives, soit exagérées. L'essentiel reste que ces plumes repoussent correctement. Ce qui peut parfois être gênant est que les plumes se "tiennent" entre-elles, font office de tuteur et de protection les unes aux autres. Ainsi, si un oiseau perd toutes les plumes, il est très difficile d'obtenir un plumage parfait en fin de mue, car à chaque repousse, la plume isolée est fragilisée.
  5. Très franchement, cela ne parait pas vraiment normal... Et le ramier n'a probablement rien à voir avec ça, à moins qu'il n'ait été nourri à la tyroïde Pour en revenir à tout ce qui a été dit auparavant. Les oiseaux muent les plumes une par une, symétriquement et par paire. Lorsqu'une plume - par exemple du balai - à bientôt fini sa repousse, une plume suivante décalée tombe, poussée par la plume neuve, ect.. Les plumes et plus particulièrement primaires et queue, tombent dans un ordre précis, afin de ne jamais handicaper le vol de l'oiseau. Il ne manque souvent qu'une plume, le fait qu'elles tombent symétriquement ne deséquilibre pas l'oiseau, lui permettant ainsi de continuer à conserver toutes ses capacités de chasse dans la nature. Il doit en être de même en captivité. Captif, si il est bien soigné, l'oiseau devrait même faire une meilleure mue que dans la nature, car aucun événement extérieur ( temps, famine, blessure, ect .. ) ne peut influer sur le bon déroulement de la mue. Si la chambre de mue est bien exposée, si la nourriture est abondante, riche et variée, les oiseaux peuvent ( doivent ) faire une mue parfaite dans un délai de 4 à 6 mois. Si les plumes ne tombent pas, si la mue est incomplète, c'est qu'il se passe un phénomène soit psychologique, soit physique qui bloque la mue, soit parce que l'oiseau n'est pas nourri correctement, soit parce que ses conditions de détention ne lui conviennent pas.
  6. A ce niveau biologique de comparaison comportementaliste... j'avoue rester pantois... Mais puisqu'il faut aller chatouiller les sphères nébuleuses impénétrables d'esprits antropophagistes tourmentés, je m'y colle. Si ça meugle comme une vache, si ça bouge comme une vache, si ça broute comme une vache, si ça boit comme une vache, bref, si je suis certain avec mon petit cerveau d'autour, que ce mec déguisé en vache est bien une vache et que j'ai un creux : bien sur que je vais le bouffer !
  7. etienne01

    IA sur autour

    Le problème de fond est qu'un oiseau serré ne peut jamais prendre de masse musculaire. Un oiseau qui est volé haut developpera ses capacités musculaires, sans pour autant augmenter sa masse graisseuse ! Les masses graisseuses ne sont pas proportionnelles qu'à la masse de nourriture accumulé, mais aussi à la dépense énergétique correspondante. En clair un oiseau volé haut toute une saison aura un besoin energétique plus important, donc un "apétit" beaucoup plus grand, qu'un oiseau volé bas qui se contentera à terme de quelques beccades pour assouvir sa faim. En résumé, un oiseau volé haut sera "psychologiquement" plus affamé que l'autre.
  8. Je crois qu'il faut arrêter le délire... Un oiseau bouffe un poussin et on élucubre une théorie abracadabrantesque au sujet de carences supposées en vitamine, en calcuim ou en oeuf trop riche en cholestérol, en autour sage-femme de poussin de harris, ou vecteur captif de selection naturelle d'un poussin avec les pattes à l'équerre ! L'autour pense : "tiens je dois avoir une carence en calcuim" ce poussin de harris en train d'éclore me semble être le seul remède efficace à tous mes maux. En plus, c'est connu, le poussin de harris est plein de vitamine et de calcuim.. tant pis pour mon cholestérol ! Non mais sans blague ! arrêtons les rubriques pseudo-vétérinaro-scientifiques ! Cet oiseau voit sortir un poussin sous ses serres, se demande ce que c'est et le bouffe, comme tout les autres poussins qui lui sont servis chaque jour au 4 heure. Elle n'a tout simplement pas compris qu'elle était en train de couver et que des jeunes sortiraient des boules ovales qu'elle a sous le ventre. Fin de l'histoire - c'est aussi simple que ça.
  9. etienne01

    IA sur autour

    Pas vraiment d'accord. Ce qui déclenche l'attaque n'est pas nécessairement la faim. La finalité de notre art consiste justement à ce que la faim ne soit plus l'unique élément déclencheur du processus qui engendre l'acte de prédation. Qu'un oiseau chasse pour se nourrir est normal, si il y est poussé uniquement par la sensation de faim, c'est qu'une étape a été manquée, soit dans l'affaitage, soit dans le mécanisme psychologique de l'oiseau. Dans la nature, les jeunes sont poussés à sortir de l'aire par les parents qui activent ce sentiment de famine, pour obliger les jeunes à s'émanciper du contact de l'aire. Cette période ne dure que quelques jours, suivant les oiseaux, mais est très vite remplacé, par l'instinct de survie, qui pousse les jeunes à voler et commencer à chasser, non pas par faim, mais pour se nourrir et subsister. Cette notion de subsistance est très différente de celle qui consiste à affamer un oiseau. Les jeunes sont "affamés" par les parents, afin qu'ils quittent l'aire et commencent à voler, en venant au contact des adultes, ils apprennent au départ à voler poussés par la faim. Mais très vite, ce n'est plus seulement la faim qui les motive, mais bien la curiosité, l'envie de s'essayer sur des proies vivantes. Nous pourrions comparer cette étape à l'introduction, ou avec certains oiseaux, il est nécessaire d'activer ce mécanisme naturel. Mais dès que l'oiseau est capable de voler, il faut aussi tenter progressivement de relever le poids en jouant non plus sur la faim, mais sur l'agressivité naturelle qui pousse un oiseau à chasser pour survivre. Cette notion de haut poids de vol, n'est pas qu'une vue de l'esprit qui consisterait à donner une simple bonne conscience aux fauconniers. Il s'agit d'une application pratique que ce que nous enseigne la nature, ainsi que des conditions psychologiques et physiologiques qui permettent à l'oiseau de disposer de toutes ses facultés pour faire prise. Un oiseau qui ne chasse plus par faim, est capable d'engager des stratégies pour faire prise. Un oiseau affamé se jète sur le gibier sans finesse ni réflexion. Cela est tout à fait notable en haut vol. Un oiseau qui vole plein poids est capable d'augmenter largement ses capacités musculaires, donc de faire prise avec moins de difficultés, donc d'augmenter progressivement son agressivité par rapport au gibier qui devient de plus en plus prenable au fur et à mesure de sa progression, ect... Un oiseau affamé, consomme immédiatement les protéines emmagasinées, il ne peut donc progresser ni physiquement, ni psychologiquement. En résumé, la faim ne doit jamais être le moteur, mais simplement un levier à activer en fonction du comportement de l'oiseau. Il faut absolument s'en affranchir le plus tôt possible, de manière à éviter le cercle vicieux qu'il engendre, qui interdit toute progression de l'oiseau... et du fauconnier.
  10. etienne01

    IA sur autour

    Je ne connais pas les taux de réussite, par contre la plupart des éleveurs inséminent régulièrement et sans échec particulier des autours. La reproduction des accipiters est plus compliquée. Cela ne veut pas nécessairement dire que la difficulté de la reproduction est liée à l'insémination, mais plutôt à la nature de certains oiseaux qui se prêtent mal à cet exercice en captivité. Il faudrait aussi parler du conditionnement des autours à la reproduction qui doit probablement s'envisager autrement que celui des faucons, mais c'est un autre débat. Au sujet de l'insémination, on serait même tenté de penser que l'insémination doit plutôt servir à éviter certaines étapes du processus de reproduction naturelle mal maitrisées en captivité. En conclusion, que plus la reproduction est difficile, plus il faut intervenir artificiellement et que l'insémination est un des outils pour y parvenir, ce qui semble particulèrement s'appliquer à l'autour.
  11. etienne01

    IA sur autour

    Qu'un oiseau soit impregné ou non n'empêche en rien l'insémination .... L'imprégnation n'est pas le passage obligé de l'insémination, au contraire. En imprégnant pas, on peut inséminer laisser faire naturellement, ou les deux, on garde ainsi le choix. Rien n'est plus insupportable qu'un imprégné qui hurle en permanence au fond d'une volière à la vue du fauconnier. N'oublions pas que la majorité des fauconniers utilisent aussi ces oiseaux à la chasse.
  12. http://i66.servimg.com/u/f66/12/56/90/11/ferme_11.jpg http://i66.servimg.com/u/f66/12/56/90/11/ferme_12.jpg C'est le printemps, les couvées de crécerelles nichent à quelques mètres de ma maison et les chamois viennent paitre sous mes fenêtres !
  13. etienne01

    detention

    Du calme... Nous sommes autorisés à détenir 6 oiseaux, ce qui est plus que suffisant pour chasser ! Le reste n'est que littérature. Celui qui détiendra plus de 6 oiseaux sera incapable de les faire chasser et voler, la question d'en détenir plus ne se pose donc pas. Dans ce cas il est même souhaitable que l'oncfs fasse respecter la législation ! Nous sommes des fauconniers, pas des collectionneurs, ni des éleveurs professionnels. 2 oiseaux de chasse plus éventuellement un couple reproducteur, pour une reproduction en amateur parait plus que plus que largement suffisant.
  14. J'avais bien compris - et je confirme que je pense que la température n'a que pas ou peu d'influence sur le déclenchement de la mue. Nos oiseaux démarrent et prolongent leur mue par des températures entre 0 et -20° chaque année. Ce n'est pas une preuve, mais en tout cas une observation régulière, qui confirme mon argumentation. voir antonin : J'en profite également pour revenir sur un point : A mon avis cet exemple n'est pas complètement approprié pour faire une comparaison avec les oiseaux. En effet, le pelage chez un mamifère a une autre utilité : c'est avant tout une protection thermique, directement liée aux températures extérieures, pas seulement au processus hormonal.
  15. Sur les oiseaux énormement ! , surtout sur les feuilles ! Je ne pense pas que la température ait l'influence primordiale que l'on lui attribue en règle générale. Dans tous les cas, ce n'est pas la température qui déclenche la mue, elle peut au mieux la favoriser.
  16. N'ayant aucune connaissance dans le domaine des uv ou des spectres lumineux, je me bornerai à faire part de mes observations depuis des années. Ma chambre de mue, située entre deux vallées n'est pas très ensoleillée, et ne profite des rayons du soleil seulement de 3 à 5 heures par jour jusqu'à début Mars. Nous sommes situés à une altitude de 1200 m avec des températures très froides et un enneigement jusqu'à fin mars. Toutes les années, mes oiseaux font des mues assez exeptionnelles, quelques soient les espèces. J'en déduit donc, que c'est uniquement la luminosité réflèchie par la neige, peut-être aussi combinée à des rayonnements brefs mais beaucoup plus intenses en montagne, qui influe sur la mue. En définitive, au moins sur les faucons, la chaleur n'a pas du tout l'incidence que l'on imagine, ni même le rayonnement direct des rayons du soleil (uv). Après contrôle ce matin, il ne reste que deux primaires à muer, les autres ont déjà repoussé ! Mon brillant apprenti antonin, vient de me faire part d'une remarque concernant la photo-périodicité : sa théorie est que la forte différence d'amplitude lumineuse - entre l'hiver ou le soleil se lève à 8 h 00 et se couche à 16 h 00 et le printemps au cours duquel on gagne plus de 6 heures de luminosité dans une période de 2 mois - déclenche et amplifie le phénomène hormonal.
  17. Bonne mue. Les faucons ont perdu les rémiges primaires, les plumes de la queue sont en train de finir de tomber ( environ 6 de perdues ). On commence à deviner les parures définitives des juvéniles. La mue n'est pas uniquement une question de température. Les mues ont démarré chez moi début Février par des températures de -20. Il est fort probable que la luminosité inlfue beaucoup plus sur les cycles de mue que la chaleur.
  18. etienne01

    Guépard de chasse

    Un reportage remarquable. Les pratiques sont très similaires à la fauconnerie : chaperon, substitution de la proie, etc.. Ils avaient aussi déjà des 4*4 !
  19. https://servimg.com/image_preview.php?i=5&u=12569011 Nous avons récupéré cette forme d'autour qui s'était tuée contre une vitre. Le pigeon percuté entre la vitre et l'oiseau était mort lui aussi. Cet oiseau en pleine forme, bien rond et gras accusait 705 g sur la balance ! Envergure 105 cm ! Il s'agit bien d'une forme ( un oeuf en formation à l'autospsie ) Avez-vous déjà vu des oiseaux aussi petits ?
  20. Bonjour, Vous vous êtes trompé de forum... Nous sommes sur un forum de chasse au vol et ne souhaitons pas encourager ce genre de collection... Voir le portail : « Les fauconniers n’encouragent pas la détention de rapace comme animal de compagnie »
  21. Il ne s'agit pas d'une sous-espèce, mais d'un peregrinus. Comme le dit Sokol, il est donc impossible de les différencier, sauf à être certains qu'ils sont bien originaires d'écosse... et encore, car les souches écossaises doivent être bien brassées.
  22. La fauconnerie n'est pas un métier, mais une passion sacerdotale. Ceux qui en ont fait une profession et qui ont réussi, étaient, sont et seront toujours et avant tout des passionnés qui ont suivi des fauconniers confirmés sans jamais payer pour apprendre. Les autres iront rejoindre les rangs des médiocres et pigeons qui se sont lancés dans cette activité en pensant uniquement à faire de l'argent : tous se cassent le nez, courent les foires, bradent leur tarifs, tentent de vendre oiseaux et prestations au premier venu. Pour vendre de l'effarouchement, passez plutôt par une bonne école de commerce !
  23. Une des règles de la nature impose de ne pas dépenser son energie inutilement ou pour des causes perdues. Conditions défavorables = moins de nourriture = moins d'oeufs = moins de jeunes. Une forme de pélerin ne s'occupe pas de savoir si l'un des oeufs a gelé, elle pond en fonction de sa capacité physique.
  24. Faire les choses dans la légalité est normal pour tous les fauconniers et n'a rien d'extraordinaire, hélas, cela n'est synonyme ni de morale ni d'éthique.
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