etienne01

Je reviens sur ce sujet abordé dans le post plafond concernant le coulé à ordre. Généralement, les chiens finissement par "tourner" le gibier naturellement. C'est aussi en partie pour cette raison que je ne laisse pas couler les chiens à ordre ( dans tous les cas jamais avant 4 ou 5 ans ). Un chien qui ne coule pas à ordre prend presque systématiquement et très tôt l'habitude de contourner le gibier pour le bloquer. J'ai une petite setter assez remarquable dans cet exercice. Elle bloque sur le premier arrêt et ne cesse ensuite de tourner autour du gibier, en se décalant et cerclant parfois de plusieurs centaines de m, jusqu'à bloquer définitivement au plus près, dans la direction la plus favorable. C'est un sujet de discussion permanent avec mes amis bécassiers qui sont des fanatiques du coulé, mais qui reconnaissent également l'efficacité pratique de cette technique, qui rend les chiens beaucoup plus attentifs à l'arrêt, permet d'avoir beaucoup plus de temps pour se placer, évite l'envol intempestif du gibier, permet d'avoir des arrêts très fermes avec une localisation précise de l'endroit ou se situe l'oiseau.

Oui continue ! 12 vols par jour et 36 escapes....rien de mieux pour que ce soit l'oiseau qui décide !

Bonjour et bienvenue. Pratiquer la fauconnerie, c'est avant tout chasser, le permis de chasse est donc indispensable. Les fauconniers sont des chasseurs, si vous voulez les intéresser et les rencontrer, c'est par le biais de la chasse que vous y parviendrez.

Le seul "stimulis" qui importe est l'attaque au démarrage de la proie, une des bases de la prédation : la fuite déclenche l'attaque. On peut considérer comme un défaut des attaques déclenchées sur les arrêts ou le coulé des chiens. ( en tout cas cela en est un sur tétras et lagos ) Si ces attaques naturelles et prématurées de l'oiseau au coulé ou à l'arrêt se soldent par une prise, cela va l'encourager, si au contraire cela se solde par un échec, l'oiseau va très vite comprendre. ( sans parler des places chaudes...) Pour ce qui me concerne, je tente de décourager ce type d'initiative. Dès les chiens à l'arrêts, les oiseaux comprennent et viennent se centrer sur les chiens, mais il faut absolument éviter qu'ils ne descendent, car dans le cas ou les gibiers ne décollent pas au coulé ou que les chiens marquent un nouvel arrêt après un coulé sur un gibier déplacé, on se retrouve avec un oiseau moins haut, qui risque d'entreprendre une carrière ou de se décentrer au plus mauvais moment. Je ne fais jamais couler mes chiens et quand ils font décoller - avant ou après l'arrêt - ils sont systématiquement sanctionnés. Je les laisse travailler jusqu'à ce qu'ils arrêtent au plus près, je les rejoins ( ce qui peut parfois prendre un certain temps ) et c'est toujours moi qui lève. Je dépasse les chiens en marchant, généralement les oiseaux sont bloqués à quelques mètres et décollent à mon arrivée. Si ils sont plus loin au premier arrêt, les chiens coulent derrière moi sans jamais me dépasser, quand ils marquent un nouvel arrêt, c'est que le gibier est prêt à décoller. C'est à ce moment que je lève le gibier en criant pour service du faucon. L'oiseau associe donc mes cris à la fuite du gibier.(une habitude et une confiance dans le service à venir) Dans tous les cas, on ne fait jamais descendre intentionnellement encore moins piquer son oiseau avant l'attaque. Ps : je pense que l'utilité du coulé des chiens en fauconnerie pourrait faire l'objet d'un prochain sujet.

Si bien sur. En haut vol on tente plutôt généralement de développer l'initiative et l'émancipation. Cette méthode n'a aucune utilité pratique, on simule une attaque artificielle, plutôt que d'encourager les qualités naturelles de l'oiseau.

Tout ça, c'est vraiment n'importe quoi. Arrêtes ton délire, on est au mois de Janvier ! Un oiseau se fait de JUIN à AOUT, ensuite on chasse et on entretient la difficulté des prises. Tu devrais nouer la longe, avec le coup des bras levés pour faire piquer les faucons, tu as atteind un "plafond". Je me fais désormais du soucis pour ton équilibre mental.

Ce n'est plus du haut vol, c'est PINDER ?!!? C'est exactement l'inverse qu'il faut faire.

Avant les lapins, il s'agit surtout d'un magnifique territoire de haut vol !

Vous vouliez probablement dire : "ne contaminez pas " Merci pour ce post flatteur à mon intention. J'apprécie particulièrement votre petite prose, j'espère que la réflexion prolongée qu'elle a du vous couter, n'engendrera ni maux de tête, ni saignements de nez ! Pour ce qui est de mes compétences en solaire, j'ai professionnellement pour habitude de ne pas en discuter avec des amateurs ! Je vous laisse donc méditez sur cette maxime de Courteline ( non... ce n'est pas une marque de chauffe-eau... ): " passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet " Merci et à bientôt !

Les personnes qui "vivent" de la fauconnerie se comptent sur les doigts de la main, tous ont pratiqué par unique passion pendant des années avant de devenir professionnels. On ne démarre pas en faisant un dossier, mais en pratiquant, en chassant, en rencontrant d'autres fauconniers, en faisant son expérience au fil des ans. Tous les stages d'initiation ne sont pas recommandables, certains entretiennent parfois les débutants dans l'illusion d'une professionnalisation possible de ce qui est avant tout un loisir réservé à de vrais passionnés.

Bonjour et bienvenue, La fauconnerie n'est pas un métier, mais une passion. Nous espérons que vous pourrez vous informer sur ce forum.

Nous volons des rapaces, pas des escapes exotiques !

C'est exactement notre cas ! et c'est pour cela que je m'explique mal ces cas de prédation et que je ne vois pas bien comment un autour peut parvenir à trousser un hybride ou un pélerin, sauf accident.... Nous avons pourtant assisté à des dizaines de prédations communes entre faucons et autours. ( jusqu'au jour ou nous reviendrons en pleurant..) Les chasses sur corneille en vol à vue doivent également encourager les attaques de l'autour. Je pense que l'année prochaine nous pourrons filmer certaines de ces collusions, il sera alors intéressant d'en discuter image à l'appui. Pour notre constat - avec antonin sur le forum - et en toute modestie, les faucons posent littéralement les autours et ont toujours nettement le dessus même sur les formes. Nous avons par contre toujours eu la crainte d'une altercation au bloc, ou les faucons entravés sont diminués, mais le cas ne s'est jamais posé non plus jusqu'à présent. Nous devons décidément avoir énormément de chance sans en être conscient et nous nous réjouissons régulièrement de l'arrivée des autours pendant les vols... avec toujours un stress, qui donne du piquant , il faut bien l'avouer... ( surtout quand c'est l'oiseau du copain... ) PS : Preuve supplémentaire de l'archaisme de ces populations, capables de massacrer des espèces protégées avec des outils totalement inappropriés ! Chacun n'est pas capable de maitriser le subtile et délicat maniement de la pelle à neige.

Soyez patiente, vous n'êtes inscrite que depuis aujourd'hui ! Je suis sur que vous aller rapidement rencontrer des membres proches de chez vous et vous faire des connaissances qui vous permettront de vous initier dans les meilleures conditions, sans avoir nécessairement besoin de passer par un stage payant.

Je remarque que vous relatez beaucoup d'incidents qui ont lieu une fois la prise faite. Nos oiseaux vont sytématiquement se cacher pour manger, aucun ne mange sur sa prise directement. Cela est peut-être lié à la présence permanente des autours. L'an passé, en fin de saison nous avons volé "de compagnie" avec plusieurs autours dont une forme magnifique. A chaque fin de vol, l'autour était servi à son tour, si il n'avait pas fait prise. Nous avons ainsi du servir une dizaine de pigeon d'affilé, dix jours de suite courant Novembre 2007. Sur des attaques simultanées de l'autour et du faucon, le faucon a toujours eu le dessus et la saison s'est déroulée sans aucun problème. Sur des vols d'amont avec faucon et autours à 3 ou 400 m de plafond, le faucon fait le ménage et dégage les autours. ( plusieurs fauconniers de ce forum y ont assisté et peuvent en témoigner ) C'est pourquoi je m'explique mal, comment il se fait que beaucoup de fauconniers rencontrent de tels problèmes avec les autres rapaces. Le secret est peut-être aussi que nous "servons" les autours qui viennent en plus allégrement piocher dans le pigeonnier.

Je suis très surpris de ces observations. Nous n'avons jamais eu d'accrochages de ce type. Un ou deux buffetages tout au plus, mais jamais les oiseaux ne se sont réellement battus jusqu'à tomber au sol, qu'il s'agisse d'haggard ou de sors, sauf avec des buses ou des crécerelles. Pour les jets, nous utilisons des compromis de 3 cm de long environ, ce qui permet en cas de pépin de pouvoir malgré tout récupérer l'oiseau avec une simple longe. Les seuls cas de "prises" l'ont été avec des buses et nous avons toujours eu la chance que les pélerins prennent le dessus. Une prise de buse peut être très dangereuse pour un faucon, le risque majeur si les oiseaux se tiennent par les serres est qu'ils s'empoignent lorsque l'on tente de les séparer. Nous avions déjà abordé ce sujet concernant les aigles, qui sont pourtant présents en permanence et volent de concert avec nos faucons presque quotidiennement, sans jamais aucun problème non plus jusqu'à ce jour. ( s'agit-il uniquement de chance ? ou les oiseaux sauvages sont-ils "habitués" à voir voler nos faucons sur leurs territoires ? ) Un autre facteur rentre peut-être aussi en jeu, compte tenu des conditions, nous cessons généralement les vols à la mi-décembre. Les oiseaux sauvages sont donc probablement moins territoriaux et agressifs que pendant les grands froids. La grande majorité des attaques concerne les autours, avez-vous eu des expériences avec ces oiseaux ?

Personnellement j'ai deux volières et des bagues de différentes couleurs. Même dans les imprenables il y en a des différents : ceux qui montent, ceux qui se remisent, ceux qui prennent la pente etc..ect.. Pour cet hiver, le problème est réglé : la fouine est passée. Je peux recommencer au printemps. ( cette année une quarantaine, et l'an passé environ 150 en une nuit ! )

Difficile : un pigeon voyageur entrainé. Imprenable : un pigeon voyageur entrainé, qui a déjà échappé au faucon !

Nous avons souvent des rapaces qui volent ou attaquent de concert les gibiers servis aux faucons : aigles, autour, pélerins. Je n'ai jusqu'à présent jamais eu le moindre problème. Avec les bons oiseaux, même les autours cèdent la place après un ou plusieurs sévères buffetages. J'ai même eu un hybride qui s'est attaqué à un royal ( Plusieurs ressources et buffetages / risque cardiaque pour le fauconnier...) C'est avec les mauvais qu'il y a des risques de collusion : l'un par inconscience, l'autre parce qu'il comprend qu'il peut profiter de la situation ( voir même doubler la mise ...). Ce ne sont pas seulement les jets qui attire les rapaces, mais les jets couplés au coup d'aile d'un oiseau jeune ou maladroit, qui encourage l'acte de prédation ou de parasitisme.

Nous ne sommes pas là pour encourager des inconscients, des braconniers ou des imbéciles. Certains projets sont nuls et il faut avoir le courage de le dire, cela éviterait les inepties conceptuelles que l'on voit fleurir dans le domaine de l'énergie, notamment du solaire . Retournez administrer votre site comme vous l'entendez - même avec une faute d'orthographe toute les deux lignes - et laissez nous gérer celui-ci comme nous le souhaitons. Merci.

Au casse-croute. Qu'est ce qu'on rigole avec les pigeons. De toute façon...je serais servi, et en plus un facile ! Tout cela prouve que ton oiseau ne chasse pas, mais s'amuse. Les solutions : 1. L'abaisser : brule ta balance. 2. Ne faire qu'un seul vol. 3. Ne servir QUE si l'oiseau le mérite et DES qu'il est prêt : ne le laisse pas se balader : chronomètre sa montée : pour 100 m 1/2 mn suffisent. 4 . Si pas de prise : pas de gorge, pas de leurre, pas de récompense. 5 . Ne jamais servir de facile : pas d'évolution dans la facilité : en six mois d'entrainement continu, si ton oiseau ne prend pas d'imprenables ou de difficiles, rentre le, il n'en prendra jamais.

Le problème est surtout la densité des forêts de pins environnantes. Une fois remisé, il sera totalement impossible d'en faire sortir les vols de corneille. La seule solution reste d'attaquer ces vols très vite et de très près, le plus loin possible des pins, afin d'assurer les prises avant la remise. ( ça va marcher les première fois....avant que les corneilles ne reconnaissent le, puis les véhicules au premier coup d'oeil ) La difficulté de ce type de territoire, c'est que c'est tout ou rien : on passe d'une plaine désertique sans la moindre haie ou les vols pourraient se remiser, à un secteur ou les oiseaux sont inattaquables. En suisse, les fauconniers chassent la corneille un peu à la manière décrite par Gerfaut, il y a toujours du relief, une haie, un arbre, une lisière ou les oiseaux se remisent, pas de secteurs aussi impénétrables que les forêts de pins landaises. C'est toute la complexité du haut vol sur des zones qui sont considérées à la base comme impraticables, il faut parvenir à s'adapter, tenter d'inventer "sa fauconnerie" au risque de devoir abandonner devant la difficulté de la tâche. Par contre, ces plaines me paraissent très intéressantes pour démarrer en haut vol, c'est peut-être la piste à suivre pour commencer.

T'as pas des fois confondu avec Jamel debbouze ?.... Pas mieux !

???? Tu as vu ça ou ?

Les cas de perte d'un oiseau sont rarement le fait d'un seul facteur, uniquement lié à la télémétrie. J'ai perdu un oiseau avec 2 émetteurs, l'un de queue, l'un de patte. Le problème n'était pas la télémétrie, mais l'accessibilité, la distance, la météo, la poisse. Quand l'oiseau part à plusieurs dizaines de kms avec des plafonds phénoménaux, c'est le facteur chance qui détermine tout. Si on part dans la bonne direction on le retrouve, sinon c'est terminé. Un de mes amis a ainsi récupéré un faucon à 800 km de chez lui, 4 jours plus tard.... Dans ces cas là, ce ne sont ni les émetteurs, ni les harnais qui font la différence.