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etienne01

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Tout ce qui a été posté par etienne01

  1. etienne01

    Oufti, l'émetteur!

    Il faut toujours avoir deux ou trois branches de réserve et les changer régulièrement ( une ou deux fois par an ). Avec l'usure, elles finissent par casser net, quelque soit le système de fixation, sur queue ou harnais. On ne s'en aperçoit généralement pas, car la branche casse lors de la mise en place de l'émetteur et reste coincé dans le clip. Après quelques mouvements, l'émetteur tombe. Ce n'est pas le buffetage qui casse les branches, mais l'usure. Ce phénomène est d'ailleurs, relativement nouveau. Deux de mes amis ont eu le cas cette année, ainsi que moi-même, alors que cela ne m'était jamais arrivé auparavant. On m'a également rapporté des problèmes d'émetteurs "sortis" tout seuls des clips. Les branches sont certainement de moindre qualité et je suppose qu'il n'y a qu'un seul fournisseur pour tous les émetteurs. J'ai comparé les anciennes branches qui étaient d'un diamètre plus important, moins nerveuses, et avec une rigidité supérieure. Les alliages ne sont probablement pas les mêmes non plus, compte tenu des différences de teinte ( couleur étain devenu argent ). Ces modifications rendent peut-être les nouvelles branches plus cassantes.
  2. etienne01

    vol a vue

    Je ne suis pas un spécialiste du vol à vue sur corneilles, bien que j'ai suivi des équipages qui n'ont pratiqué que ce vol pendant des années ( mais c'est maintenant assez vieux ) toutes les contradictions sont donc les bienvenues, en particulier par ceux qui le pratiquent aujourd'hui. Contrairement au vol d'amont, un des avantages du vol à vue est qu'il ne nécessite justement pas d'affaitage particulier, au sens "entrainement à monter", on ne fait qu'utiliser ( en l'encourageant ) les capacités naturelles du faucon, son agressivité naturelle vis à vis des corneilles. J'ai cependant pu assister avec mes oiseaux à des "montées sur queue" occasionnelles de 3 ou 400 m pour aller lier une seule corneille en plein ciel. On ne peut donc pas dire que la prise de plafond soit rédhibitoire pour le vol à vue, ni que le vol à vue limite systématiquement les capacités naturelles du faucon.
  3. etienne01

    vol a vue

    Pour une fois martial, et j'espère que tu ne m'en voudras pas, pour moi le vol à vue n'a rien à voir avec le bas vol, ni avec le lapin... On vole à vue la corneille. Les plafonds peuvent être importants. Si il est vrai que les oiseaux utilisés sont rarement les plus hautains au départ, les performances des pélerins restent bien celles d'un faucon et n'ont rien à voir avec celles d'un autour. Nous avons connu des pélerins avec plus de 5 ou 600 corneilles au compteur...( voiron pourrait en parler mieux que moi ) je ne connais pas de sacres avec de tels tableaux ( bon...je suis peut-être un peu élitiste ...) Pour ce type de vol, je pense aussi que les formes de pélerins peuvent être très performantes, avec des spectacles impressionnants.
  4. Peut-être faudrait-il préciser : en incubation artificielle. Cette année, j'ai perdu un pari. Une aire de pélerin située à seulement quelques dizaines de mètres d'une cascade. La roche était luisante d'humidité, une bruine permanente arrosait la paroi, l'aire et donc les oeufs. J'avais parié que dans ces conditions, il n'y aurait pas d'éclosion, pourtant la couvée est allée à son terme avec les jeunes à l'envol. Je suis certain du contraire. Instinctivement les parents corrigent en permanence les modifications de température et d'hygrométrie. Comment expliquer sinon, que les oeufs survivent à des absences des parents de parfois plusieurs heures des coups de gel, de l'humidité, une forte chaleur etc...quand on sait qu'une différence de quelques degrés pendant seulement quelques heures peut condamner tous les oeufs mis en incubateur. Clairement, les faucon adultes maitrisent mieux que nous tous ces facteurs, travaillent instinctivement leurs oeufs en permanence, sans penser au taux d'humidité ni à l'évapo-transpiration.
  5. etienne01

    vidéo

    http://pycroyal.free.fr/ rubrique PyStudios / film : rapaces 2008 Dommage on ne vous présente qu'une introduction avec une petite attaque en fin de film, mais on prépare un très bon montage pour l'année prochaine, avec un film complet d'attaques de haut vol !
  6. Oui, le problème c'est que généralement tu ne vois que le début de l'attaque et ensuite il faut descendre à toute allure pour récupérer l'oiseau avant la pleine gorge. Le secteur qui semble relativement lisse est en définitive très accidenté et il y a touojurs une arrête qui te cache les pentes.
  7. etienne01

    présentation

    Pour moi, ce n'est pas un freux, mais un grand corbeau.... Mais bon.
  8. Sur cette photo, il s'agit de ma vieille chienne agée de 15 ans, en arrêt sur lagopède. Les meilleurs secteurs de chasse apparaissent au fond sur une ligne partant de la pointe qui émerge et longeant le pylone que l'on distingue à peine en dessous. Tout le secteur à partir de ce pylone et tout le long du dessus de la barre rocheuse est exellent. On peut aussi touver des lagos dans la barre rocheuse, avec les difficultés que l'on imagine pour y accèder oiseau au poing. Pour donner une échelle, la pointe est à environ 5 km - soit 2/3 heures de marche - à une altitude d'environ 2700 m, soit 500 m au dessus de l'endroit ou se trouve le chien.
  9. etienne01

    Plafonds

    Pardon swarovski, ( c'est une marque ) c'est l'appelation que l'on donne couramment en montagne pour une lunette - régulièrement utilisée au chamois.
  10. etienne01

    Plafonds

    1000 m je ne sais pas, mais en tout cas plus de 800, d'après nos repères. A ces hauteurs, il faut toujours avoir un assistant qui suive à la swarrow, même aux jumelles, on le perd de vue. Si un pigeon vole bien et monte, il peut effectivement rester dessus. Par contre si ce pigeon s'éloigne trop et risque d'être pris sur des secteurs inaccessibles et boisés, il vaut mieux en relacher un.
  11. etienne01

    Plafonds

    Cela m'est effectivement arrivé plusieurs fois sur des grands plafonds, ce n'est pas très accadémique, mais reste parfois la seule solution pour servir. Si l'oiseau enclanche son piqué à très grande hauteur sur un premier pigeon qui se remise ou s'éclipse, on en sert un autre, ainsi de suite afin que l'oiseau n'interrompe pas son piqué. J'ai servi ainsi jusqu'à 4 pigeon sur un même piqué très long ( à mon avis dans les 30 secondes, ce qui est très très long...) sur les 4, seul le dernier était encore prenable entre l'amorce du piqué et sa fin. Comme quoi, même en milieu fermé, il y a toujours des solutions pour encourager le plafond.
  12. etienne01

    Plafonds

    Cela arrive en effet souvent. Nous ne lachons en bons volants que des voyageurs entrainés et séléctionnés. Il faut donc systématiquement ne jamais laisser prendre à la remise ou subtiliser la proie si elle est prise ( ce qui entraine aussi d'autres inconvénients suivant les oiseaux : charriage / couverture etc..) Il faut d'avoir d'exellents pigeons : les meilleurs sont conservés pour décourager l'oiseau : on jète pour qu'il ne prenne jamais, soit quand il est décentré, soit dans le dos, bref au moment ou il lui est impossible de prendre. Les moins bons : ceux qui n'ont jamais eu affaire au faucon, mais qui sont malgré tout entrainés à monter systématiquement, sont lachés au meilleur moment pour le récompenser. Il n'est pas rare non plus, sur un très grand piqué, d'avoir à lacher plusieurs pigeons à la suite ou plusieurs pigeons ensemble pour privilégier l'effet de groupe qui les fait monter. C'est effectivement un véritable casse-tête au quotidien. Le plus difficile à maitriser est de savoir exactement quand lacher le pigeon, cela se joue souvent à la seconde prêt.
  13. etienne01

    Plafonds

    Je me referais simplement aux photographies que tu avais diffusé dans un post précédent et ou les terrains semblaient parfaitement adaptés au haut vol. La narration de tes carnets de vol, n'inclue pas que tu aies systématiquement raison. En ayant le mérite de retranscrire ta pratique quotidienne, tu retranscris aussi une certaine vision des choses, que chacun est libre de partager ou non. Tu t'exposes ainsi à une critique qui se veut constructive. Lorsque tu écris que ton tiercelet ne peut monter plus à cause du territoire, j'avoue que je ne partage pas du tout ton point de vue, encore moins ton fatalisme, même si je sais par expérience qu'il est extrémement compliqué de conserver des plafonds dans ces conditions. Nous entrainons chaque jour sur des territoires totalement fermés, et notre seul obsession reste justement que l'oiseau ne parvienne jamais à comprendre qu'il a plus de chance de succès en limitant son plafond ou en prenant à la remise. Accepter, c'est renoncer. C'est toute la philosophie du haut vol que de maitriser l'instinct du faucon sur des territoires qui ne s'y prêtent initialement pas, afin de conserver de bons plafonds. Sinon mieux vaut passer au bas vol. Si comme tu nous le racontes souvent, ton oiseau est régulièrement tiré, cela devrait être un argument supplémentaire pour le faire monter. A la lecture de tes carnets de vol journaliers, je pense avoir à peu près saisi ta manière d'entrainer - en dehors du mérite de travailler chaque jour ton oiseau et de nous le raconter - , je dois avouer que pour voler aussi sur des territoires qui ne sont pas adaptés au haut vol, je pense que certaines de tes méthodes ne conviennent pas. Ne s'agit-il pas de conseils constructifs ?
  14. etienne01

    Plafonds

    Oui, on ne fait pas monter un oiseau en le récompensant à chaque vol. Le territoire joue, mais pas seulement. Nous entrainons en pleine forêt sur une parcelle découverte de 100 m * 200 .Quand je vois les photos de la camargue, il n'y a rien à envier à la champagne. Qu'appelles-tu un mouchoir de poche ? Si l'oiseau ne fait pas ce qu'on veut, il n'est pas ou mal servi. Si il n'a pas de plafond, il ne doit jamais prendre, si il prend à la remise, il n'est pas récompensé. Un oiseau baisse son plafond parce qu'on lui en laisse le choix.
  15. etienne01

    Plafonds

    Tu te trompes, ou te berces d'illusion avec ton premier oiseau. Il faut effectivement aller vite et c'est au fauconnier d'imposer son rythme, pas à l'oiseau. Baisser un plafond est très simple, en avoir de grands plus compliqué, ce n'est jamais un choix que d'en avoir de faibles, mais une contrainte. En fauconnerie comme en tout, il faut avoir de grandes ambitions, pour obtenir parfois de piètres résultats. Se contenter du moindre n'est jamais suffisant.
  16. etienne01

    Plafonds

    On est bien d'accord. Compter uniquement sur la balance pour faire un oiseau est une hérésie. Si il suffisait de faire voler un oiseau plein poids pour qu'il monte, ça se saurait. Dès les premiers vols, on doit obtenir rapidement de vrais plafonds- selon moi, mais ce n'est qu'un avis - un faucon qui après un mois de vol ne monte pas, ne montera jamais. Il est dès lors inutile de s'entêter avec un oiseau qui culmine à 100 ou 150 m pour faire du haut vol. C'est un peu comme avec la quête des chiens : la réduire est simplissime, l'allonger est totalement impossible. le message ayant été posté par sergio entre-temps : Remarques simples et très pertinentes, et pourtant tellement difficile à faire au quotidien !
  17. etienne01

    Plafonds

    Les plafonds doivent être pris rapidement, dès le 1er mois ou le 2ème mois. Voler un faucon plein poids n'est pas une fin en soi, mais plus une finalité quand tout le reste est réglé. En fin de saison un faucon doit monter à n'importe quel poids. Le poids ne doit plus influer que sur le déclenchement de ses attaques, son initiative, bien d'autres facteurs, mais plus ou très peu sur son plafond.
  18. etienne01

    Plafonds

    Une combine : met lui un élastique à chaque aile ou coupe lui une plume sur deux.
  19. etienne01

    Plafonds

    Après les joutes traditionnelles on rentre vraiment dans le vif du sujet ! Même si le plafond ne servait à rien, il ne faudrait pas oublier le primordial : l'adrénaline, le plaisir du fauconnier, sa fierté à obtenir de très grands plafonds. Demande-t-on à Pavarotti de chanter moins fort ? A un setter anglais de quêter dans les pattes ? A voiron de prôner l'abstinence ? Dès lors, discuter de la nécessité des grands plafonds en haut vol est pour moi un non sens absolu, c'est remettre en question l'essence même de ce sport. J'ai commencé par le bas vol, n'imaginant jamais pratiquer le haut vol. Il y a 20 ans, les quelques fauconniers qui utilisaient des faucons, volaient pour la plupart avec des oiseaux atteignant laborieusement les 100 m, et je ne comprenais pas bien l'intérêt d'une chasse aussi compliquée, pour 5 mn sur l'aile, là ou un autour faisait aussi bien l'affaire pour prendre quelques perdrix maladives. On s'ennuyait ferme avec ces foutus faucons. Vers 1985, c'est en assistant à une chasse ou PM, mis sur l'aile un de ses faucons, que j'ai eu la révélation de ce que pouvait être le haut vol, de l'utilisation que l'on pouvait faire des capacités extraordinaires de ces oiseaux, bien au delà de ce que j'avais jamais imaginé. Celui qui n'a jamais connu cela, ne peut comprendre, celui qui y a goutté en devient accro, il est alors impossible de se contenter de 100 m, puis de 200, puis de 300, on en veut toujours plus. Par contre pour ce qui concerne l'utilité des plafonds, après quelques années de pratique, je dois avouer que je suis toujours incapable de dire quel est le plafond idéal pour faire prise. Il est fort probable qu'il n'y ait aucune règle en la matière. Cela dépend des oiseaux, des territoires, de l’angle d’attaque, de la ligne de fuite, du comportement du gibier, etc, etc. Parfois un buffetage peut être plus meurtrier avec seulement 100 m de plafond qu’avec 500, réduire la hauteur des plafonds seulement à l’efficacité du buffetage est une vision très limitative du haut vol. Plusieurs exemples : Hybride G/P sur l’aile à environ 5/700 de plafond, nous le suivons à la jumelle. Le secteur est boisé, une dizaine de mes pigeons prennent l’idée de faire un tour et partent en montant en direction du faucon. Nous suivons l’oiseau à la jumelle, pensant qu’il va amorcer son piqué. Nous voyons l’oiseau entreprendre une nouvelle carrière, en partant complètement à l’opposé jusqu’à le perdre de vue. Les pigeons continuent à monter en tournant au dessus de la fauconnerie. Nous retrouvons à ce moment le faucon qui sort très haut au dessus d’une arrête, complètement à l’opposé de l’endroit ou il se situait et de la direction prise par les pigeons. Il amorce son piqué derrière le vol, et vient cueillir un pigeon comme une pâquerette dans le vol. Il est certain qu’aucun pigeon ne l’a vu arriver, - il n’y a pas eu un coup d’aile avant la prise - qu’il a profité de l’angle mort, ayant parfaitement anticipé le fait qu’en cas d’attaque frontale les pigeons se seraient immédiatement remisés. Dans ce cas, le plafond permet à l’oiseau d’opérer des tactiques de diversion, mais aussi de cacher son attaque. Il y a 4 ans, les chiens sont à l’arrêt, nous sommes à 1600 m, le faucon entreprend une carrière et dès le premier tour monte au dessus d’aiguilles situées à 2 100 / 2 200 m. Il est caché par une pointe lorsque le tétras ( un vieux coq ) décolle, l’oiseau part à l’horizontale pour aller rejoindre le versant opposé situé à environ 6 ou 7 km, nous voyons le faucon très haut, presque à la verticale du coq décalé de 2 ou 300 m, semblant ne pas vouloir attaquer, puis il amorce son piqué et buffète le coq à 1 ou 2 km de son point de départ. Le coq tombe comme une pierre vers un massif boisé, hélas nous ne le retrouverons pas. La aussi le faucon a su utiliser son plafond, pour laisser partir le tétras, attendre que le vol vertical du tétras entre les deux vallées le place assez haut pour qu’il ne puisse pas atteindre les remises avant le buffetage, que sa proie soit condamnée à tenter de poursuivre son sprint pour se réfugier sur le versant opposée. Concernant l’utilité réelle ou relative des plafonds, me posant la question, j’ai tenté il y a quelques années le test suivant avec une forme de pèlerin. Ma chienne est à l’arrêt devant un petit rhodo, je vois le coq blotti au pied à 4 ou 5 m de moi. Je fais décoller le coq et jète le faucon dessus, du poing, comme un autour. Nous sommes sur un secteur très très pentu, qui domine la vallée. Dès le démarrage, le tétras met une accélération telle dans la pente, que le faucon se prend d’entrée 100 / 150 m dans la vue ! Plongeant le long de la pente, le faucon ramant ailes serrées parvient à rattraper une partie de cet écart, nous voyons le tétras qui tourne la tête régulièrement pour le situer et se laisse visiblement rattraper. Quand le faucon n’est plus qu’à une vingtaine de m du tétras, le coq commence à partir à l’horizontale sur 50 / 100 m, laissant le faucon se rapprocher à 7 ou 8 m, puis redonne une accélération légèrement montante qui pose le faucon comme une vulgaire corneille !!! Sur des gibiers expérimentés, en pleine pente, comment prendre sans plafond aux vues des capacités d'accélération des tétras ?... Un dernier pour la route ( le vent souffle à 120 et je m’ennuie …) Une autre utilité des plafonds, qu’il ne faut pas non plus négliger : la ressource, qui permet de donner au faucon une seconde chance, en cas de première attaque manquée. Un faucon reprend immédiatement la main à la ressource. Si la proie buffetée se pose ou se remise, cela permet au faucon de se replacer immédiatement à 100/150 m au dessus et de redonner une attaque, ce qui est aussi très fréquent sur les couvées de tétras. Nous avons sur l’aile un jeune oiseau ( forme de pèlerin ), chiens à l’arrêt sur une couvée. 5 oiseaux décollent, le faucon avec très peu de plafond ( 60 / 80 m environ ), en choisit un. Il arrive sur le coq pour amorcer son attaque en pleine pente, à ce moment, le jeune tétras se voyant perdu, se jète dans un bouquet de varoces ( aulne ), et rentre dedans dans un tel fracas, que je n’imagine même pas qu’il puisse en sortir vivant. Le faucon étant derrière à moins d’un mètre entreprend sa ressource . Au moment ou le faucon est en fin de ressource à environ 10 / 15 m seulement du sol, le tétras gicle comme une fusée. Nous voyons le faucon en "sommet" de ressource qui tourne la tête à la renverse comme un abrutis, regardant partir le tétras. C'est terminé. Nous avions eu exactement la même scène un an auparavant, sur le même secteur mais avec un oiseau qui avait du plafond. Sa ressource lui avait permis de relancer une attaque et de conclure ( sur la terrasse d’un refuge …. Et au milieu des randonneurs … no comments ) Heureux de l'apprendre...Un bon plafond en montagne est indispensable, non seulement pour assurer des prises, mais aussi et surtout pour vibrer ! Les très grands plafonds permettent aussi d'aborder des techniques ou des tactiques de prédation très élaborées : diversion, utilisation des angles morts, utilisation des ressources, effet de surprise. Un de mes amis, me disait l'autre jour au sujet d'un faucon : "cet oiseau là, avec 100 / 150 m de plafond, tout est mort, tu n'as pas besoin de plus". Cela est probablement vrai, mais au bout d'un mois à ce rythme, on se lasse vite, il n'y a plus guère de magie, ni de réelle progression à voir tourner un oiseau comme une horloge à 100 m au dessus de sa tête. En passant à des plafonds supérieurs, on aborde clairement une autre dimension, avec un autre suspens, des scénarios inattendus. Voilà aussi entre autre...à quoi ça sert !
  20. etienne01

    Plafonds

    Le cerf-volant est clairement la meilleure méthode pour déterminer avec précision les plafonds, également un précieux auxiliaire à l'entrainement pour la chasse... pour ceux qui savent s'en servir. Je reviens sur l'intervention de voiron : à quoi ça sert ? Seuls ceux qui ont des faucons qui montent à plus de 100 m peuvent le comprendre !
  21. etienne01

    James n'est plus de ce monde.

    Je m'en serai voulu, d'écorcher ton petit coeur sensible de fauconnier vivant pour son oiseau. 2 pages de posts pour exprimer ton chagrin futur de ton compagnon perdu .... Trouves toi plutôt une copine ! Tu verras, tu relativiseras mieux !
  22. etienne01

    Plafonds

    T'en es à combien de pylones ?
  23. etienne01

    James n'est plus de ce monde.

    Tu voulais probablement dire : commentaire ? Je suis pas sur que tu aies vraiment compris ou lu jusqu'au bout le message de voiron.
  24. etienne01

    Plafonds

    Volontier mon cher wisky, Dès, que tu m'expliqueras à quoi te sert d'observer les pélerins sur les cotes irlandaises ou t'enivrer de mauvaises bières dans des pubs des plus mals famés.
  25. etienne01

    Plafonds

    J'ai vérifié.... : Exactement 125 m. C'est beau la technique... quand on sait lire l'échelle d'une carte ( assez peu courant en Belgique ) Ps : tu ferais mieux de bosser au lieu de picoler au bureau.
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