etienne01

Stop à la flagellation ! une soirée déguisé en Montbeliarde en l'unique compagnie de Nebli suffira à compenser l'ignominie de cette sottise ainsi que l'ire de tes mentors. Pour analyser, il faut connaitre : 1. l'état de l'oiseau - 2. les buts que souhaite atteindre le fauconnier.

Erreur, nous n'avons pas de montbéliarde à disposition...

Oui, pense que vous allez en entendre parler, ils sauront apprécier votre intervention comme il se doit. Buvez un coup de gnôle et ça passera. Ce qui me gêne surtout, c'est que l'on fasse d'un cas particulier, probablement pour des raisons qui vous échappent : poids, placement, temps, humeur de l'oiseau, ligne de fuite du gibier, ect... une généralité. En l'occurence, il aurait probablement été plus opportun de poser directement la question à ceux qui vous accompagnent, plutôt que de clamer comme une vérité qu'un oiseau qui va au pigeon refuse les perdreaux :

Oui, un autour sera plus difficile à récupérer, mais surtout parce qu'il est plus mobile, beaucoup moins statique qu'une harris.... et un faucon encore plus... Une harris qui vient de faire prise peut aller se poser sur le premier poteau et y rester à vue, un autour rarement...il est surtout plus discret. Une fois passée la durée de vie de l'émetteur, les oiseaux les plus retrouvés sont les moins mobiles et les plus repérables, ce ne sont pas les qualités premières des accipiters. Je rebondissais surtout à "autour mis à part" concernant un retour à la vie sauvage, il n'est pas du tout impossible de récupérer un oiseau quelqu'il soit, même après un certain temps, si les conditions sont réunies : secteur accessible, proximité de l'oiseau et surtout arriver avant le déjeuner...

Biotope : la pollution, les modifications écologiques ou humaines pouvant influer sur les biotopes ne modifient pas en soit notre activité. Par ailleurs certains biotopes préservés n'ont pas changé, même en France. Cela influe plus indirectement sur les populations de gibiers. Méthode d'affaitage : elles n'ont pas changé - les bases sont identiques à celles pratiquées depuis des millénaires... Matériel : jets, gants, chaperon, sonnettes, tourrets, leurre : à part la télémétrie, rien de neuf depuis mille ans... En résumé rien n'a changé fondamentalement, lisez un ancien traité et vous le constaterez. Si certaines facettes ont évoluées, elles sont surtout liées à l'aspect législatif qui a conduit à l'élevage en captivité. L'élevage en captivité des rapaces : voila bien la seule grande avancée moderne depuis des millénaires concernant notre art : là on peut parler de véritable révolution.

Mais je ne sais pas ou vous avez vu ça !!!!!?!? On ne peut pas laisser dire cela, alors que le pigeon d'escape est la base de l'affaitage en haut vol. A 99 %, n'importe quel faucon mis exclusivement sur du pigeon, qui les entreprend et les prend, part systématiquement sur perdreau et faisan dès qu'il en voit un, et il est totalement inutile de le "créancer". De ma vie, dans des conditions normales, je n'ai jamais vu un faucon entrainé sur pigeon refuser le premier perdreau, ni même tétras ou lagopède ! Ce qui fait qu'un jeune faucon créancé sur pigeon ne parte pas sur perdreau : 1. il a mangé une pintade entière avant la mise sur l'aile et fait 2 fois son poids 2. il est mort 3. on lui a crevé les yeux 4. vous avez confondu un perdreau avec une corneille 5. vous volez avec Nebli et cela explique tout ! : (dans ce dernier cas, vous volez la corneille pensant que c'est du perdreau avec un oiseau aveugle qui a mangé une pintade avant l'envol. Au départ du poing le faucon est tombé par terre raide mort d'indigestion, d'un commun accord, vous avez pris ça pour un refus plutôt que d'affronter la morbide réalité de votre situation. Nouveau drame de l'éthylisme cynégétique trop souvent dénoncé sur ce forum, à propos du triste sbire qui vous accompagne, escroc notoire qui tente de vous enseigner ce qu'il n'a jamais su)

Il y a une notion d'attractivité - en dehors du fait qu'un pigeon soit plus difficile qu'un perdreau ou faisan - Perdreau, faisan, grouse, tétras, lago sont beaucoup plus attractif au coup d'aile qu'un pigeon, la question n'est pas la prévisibilité. C'est aussi pour cela que l'on utilise les pigeons. Les faucons qui prennent les bons pigeons régulièrement sont quasiment capables de tout prendre. L'inverse n'est pas acquis. Quand vous aurez fait un oiseau, vous constaterez que "la facilité" de prise d'un pigeon voyageur bien volant est toute relative... Mettez un niais sur l'aile, lachez lui un pigeon au deuxième tour avec un plafond de 20 m, et revenez nous voir...

Dès lors que ces populations ont la capacité de détenir des rapaces, donc de le nourrir sans les utiliser, de fait la chasse au vol n'a plus lieu d'être, car cela prouve deux choses : - 1° / que la capacité alimentaire - notamment en proteïne - de ces populations n'est pas restreinte, puisque ces oiseaux sont "ornementaux". - 2° / que les modes et armes de chasse sont parfaitement adaptés aux besoins de ces populations, qui disposent de suffisament de gibier pour pouvoir en plus nourrir des animaux de compagnie. Dès lors, quel intérêt dans un milieu fermé et particulièrement hostile de mettre un oiseau sur l'aile ? "l'arme de chasse" que représente un rapace en milieu totalement fermé étant probablement la moins adaptée et la plus difficile à mettre en oeuvre par rapport aux chances de résultat de prise d'un gibier sauvage. Je pense que les premières utilisations des rapaces en chasse au vol, l'ont été dans des espaces découverts ou les armes primitives, n'avaient pas une portée / précision suffisante pour assurer la prise, ou un rapace pouvait non seulement être la projection de la pensée de l'homme, mais aussi assurer des prises plus abondantes qu'avec des moyens traditionnels. Je crois que c'est dans dans cet esprit "d'arme la plus concurentielle" à un milieu à une époque donnée qu'il faut considérer le début de l'utilisation des oiseaux en chasse au vol. ( qui a du aussi devenir très vite une passion débordante ... )

Non absolument pas, c'est plutôt l'inverse. A mon avis vous prenez des cas particuliers et/ou exeptionnels pour une généralité. Un oiseau qui va sur les pigeons ne refuse généralement ni perdreaux, ni faisan qui sont beaucoup plus attractifs. La cause est ailleurs. Pour ce qui est de lever un gibier dans les 20 mn, je vous conseille d'allez voir d'autres fauconniers, sur d'autres territoires, pour enrichir un peu votre culture cynégétique et constater que tous ne vollent pas sur des territoires giboyeux avec des plaines à perte de vue. Seule l'accoutumance à la facilité est néfaste !

Euh .... c'est quoi une chasse au vol moderne ? A part la télémétrie, je ne vois pas bien ce qu'il y a de fondamentalement nouveau. La différence est en définitive assez simple, nous pratiquons par loisir, pour ces populations la chasse au vol est ( était ...) aussi un moyen de subsistance. Si le rapport "entretien d'un rapace - gibier" et l'apport protéînique plus avantageux ou plus simple qu'il induit, est favorable, les oiseaux sont utilisés. Dès que ce rapport s'inverse, soit par l'arrivée de techniques modernes ( armes à feu ) , soit par des facteurs économiques d'amélioration du niveau de vie ( un salaire, un supermarché à l'angle de la rue ), la fauconnerie n'est plus utilisée que par coutume, plaisir : elle se transforme en loisir traditionnel. Il en est à peu près de même pour de nombreuses activités, qu'il s'agisse de chasse, d'élevage ou d'artisanat. Quelle différence entre un aiglier Kazakh et un européen ? Aucune, si ce n'est que les oiseaux européens sont élevés en captivité. ( certainement volés plus haut, avec moins de pertes ) Les Kazakhs perpétuent désormais cette tradition à titre beaucoup plus commercial que par survie : c'est devenu un loisir lucratif. En l'espace de quelques années, les aigliers se sont multpliés dans ces régions, tous ayant bien compris l'utilisation médiatique et commerciale qu'ils pouvaient tirer de cette activité. C'est d'ailleurs une des premières séance proposée à tout journaliste ou touriste qui met le pied sur ces territoires, comme vanté sur toutes les plaquettes touristiques. Nombreux sont les aigliers qui ne sortent plus leur oiseau que pour un escape de lapin ou de renard maladif devant un reporter parisien, certains ont utilisé cette mane depuis longtemps pour se sédentariser et scolariser leurs enfants. Tout cela est bien loin de la fauconnerie originelle que l'on imagine et s'approche plus du spectacle de volerie pour gogos avides de primitivité que de chasse au vol traditionnelle. Ps : Ne pas confondre une bestiole entravée attachée à un piquet avec de la fauconnerie.

J'ai en mémoire un autoursier, je ne me souviens plus de qui il s'agit , qui avait perdu son oiseau. Plus d'un mois après, l'autour lui est signalé à plusieurs km de chez lui. Il se rend sur place, sans trop d'illusion, lève le poing acharné et voit arriver son autour au réclame comme au premier jour ! Je ne suis pas sur que les autours soient très différents en la matière, comme toujours, il n'y a pas de règle, cela dépend des oiseaux, des conditions, de la pluie et du beau temps... ne pas oublier le facteur le plus important lorsqu'on a perdu un oiseau : le facteur chance : être au bon endroit au bon moment. J'ai moi-même cherché un oiseau pendant plus de 15 jours, lorsque j'étais sur un secteur, il était toujours à l'opposé, le manège a duré des semaines, une vrai partie de cache-cache entre 2 et 3000 m d'altitude, je n'ai jamais eu la chance d'être du bon coté des arrêtes, ou des glaciers. Après quelques jours, sans l'intervention de St bavon, la bataille est perdue à l'usure. Le seul espoir reste que l'oiseau soit signalé dans un jardin ou une cour de ferme, que l'on ait le temps d'y arriver avant la pleine gorge ou le coup de fourche.

Merci pour ce texte. Par contre, une chose est certaine, pour qu'un oiseau revienne à la vie sauvage, il faut beaucoup, beaucoup plus d'une semaine, voir plusieurs mois ! Un oiseau récupéré après des jours d'errance peut parfaitement être remis sur l'aile dès qu'il est au poids. Les anecdotes sont légions d'oiseau sautant au poing du fauconnier après une saison de vagabondage. Si vous aviez eu la chance de l'approcher un peu bas, il est fort probable qu'il revenait au premier réclame. Un oiseau vraiment "redevenu sauvage" part en sens inverse dès qu'il vous aperçoit.

Vous êtes tellement fin, qu'a la première ligne j'avais compris. Mais je crains que nous ne soyons tout sauf des confrères.... pour ma part, je suis fauconnier... Vous n'avez donc plus rien à dire sur votre propre forum, pour venir sans cesse ici ? Vu le niveau pas vraiment étonnant... Peut-être apprendrez-vous enfin ici, les bases qui semblent cruellement vous faire défaut, vous pouvez y lire des récits de chasse, de fauconniers qui ne se gargarisent pas de deux réclames au poing et j'espère aussi qu'en visitant notre rubrique observation, vous parviendrez enfin à reconnaitre un faucon d'un milan !

En parlant de mesquinerie, en refusant de vous présenter et de répondre aux posts, vous vous posez en champion. Après votre tentative assez maladroite de nous donner une leçon de morale emprunte de fausse modestie dont on reconnait l'auteur, une chose est certaine, ni le courage, ni la courtoisie ne semblent être les qualités premières qui vous caractérisent.

Merci Nebli ! tout est dit en 2 lignes ! Autant imaginer faire d'un âne un cheval de course avec un bon dressage ...

Bonjour à vous, Soyons clairs. Ici vous êtes avant tout sur un forum de fauconnerie, donc de chasse au vol, donc de chasseurs. Beaucoup de gens regardent les oiseaux voler dans le ciel, tous ne seront pas fauconniers. Si vous n'avez pas le profil d'un chasseur au vol, vous n'intéressez pas grand monde, nous sommes sollicités en permanence, vous comprendrez donc que ceux qui partagent notre passion de la chasse, et de la chasse au vol sont privilégiés. Pour ce qui concerne, l'autre rubrique, il n'est pas possible en France pour des particuliers non chasseurs au vol de détenir des rapaces, sauf capacité délivrées au compte goutte à des spécialistes des rapaces ce qui limite le cadre de vos activités à l'ornithologie ( tous les fauconniers sont ornithologues et passionnés des oiseaux ) ou a assister à des spectacles de volerie. Si vous souhaitez parler d'ornithologie, d'une espèce ou d'une observation particulière nous sommes ouverts, si vous souhaitez aller assister à un spectacle de volerie ceux que cela intéresse sont libres de vous répondre.

Oui, en gros c'est un mauvais poursuiveur qui prend sur les 10 premiers mètres, au départ de la proie ? Si c'est ce que vous voulez dire, ce n'est pas vraiment un avantage en bas vol ....

Je ne comprend pas ??? En avez-vous volé ?

Merci et bravo pour votre présentation, je pense que vous n'aurez pas de mal à nouer des contacts avec des fauconniers de votre secteur. Nous vous rajoutons les mp à cette fin.

Vous pourriez développer ? N'ayant pas jugé nécessaire de vous présenter, il serait peut-être utile d'aller jusqu'au bout des propos engagés. Une des règles de ce forum, qui ne fait d'ailleurs pas nécessairement un bon ou un mauvais fauconnier de celui qui s'y soustrait : avoir la courtoisie de se présenter, avant d'exposer ses idées, plus encore ses jugements.

Ce qui serait surtout intéressant, c'est de savoir si il y a de réelles différences et/ou avantages par rapport à un autour ou un épervier .... Les descriptions des qualités propres d'un oiseau, ne veulent pas dire grand chose, si l'on ne se réfère pas à ce que l'on connait. Dire d'un oiseau qu'il a d'exellente qualités de vol ou d'affaitage, très bien... mais par rapport à quoi ? une harris, un autour, un épervier ? C'est aussi la question qu'il faut se poser si l'on souhaite importer : est-ce que je n'ai pas aussi bien, voir mieux avec des espèces autochtones moins onéreuses et plus disponibles, pour une chasse équivalente.

Ce genre de description très littérale et abstraite m'a toujours fait marrer... on décrit le caractère d'une espèce en 3 lignes : "une persévérance dans les persécutions hors du commun ", extraordinaire...j'en reste pantois et j'ai beaucoup appris ! . Tout ça pour dire qu'en fin de compte, personne du forum ne connait, ni n'a jamais fait voler cet oiseau.

Réponse un peu hors sujet - pour la volière.... Avant de commencer à penser à une volière, il faut penser au fond, à ce qui motive la construction d'une volière, généralement proscrite en fauconnerie. Si j'instruisais les dossiers... au premier plan de volière, il faudrait m'expliquer comment on compte garantir l'état physique et sanitaire de l'oiseau ainsi que la qualité de son plumage. On n'élève pas des canaris, nous sommes des chasseurs au vol, avons nos spécificités, nos méthodes, issues d'un savoir faire ancestral, on ne détient donc pas nos oiseaux dans des volières, mais dans des chambres de mues en dehors des périodes de chasse, ou nos oiseaux sont jardinés au bloc ou à la perche. Qu'est ce que c'est que ces histoires : un dossier refusé pour une volière ? Rien n'est imposable en ce domaine, seule la pertinence globale du projet et l'expérience du demandeur doit être examinée.Une installation sans aucune volière peut être largement aussi conforme qu'une avec une volière de 500 m². Une fois encore, sans l'expérience acquise avec un fauconnier de terrain, on s'engage dans des formules administratives compliquées, à l'opposé de l'esprit des textes et des méthodes traditionnelles de la chasse au vol. L'incompétence de certain va bientôt rendre obligatoire la construction de volières totalement incompatibles avec le bien-être des oiseaux ! Un comble ! Avant de faire les demandes de cerfa et de constuire des volières, il faudrait mieux penser à enrichir ses connaissances un minimum. Cela éviterait - entre autre - de se prostituer à la première demande exaustive de l'administratif zélé de service, si l'on connait son domaine et que l'on peut argumenter sur la totale inutilité d'une volière en chasse au vol. Défendre la fauconnerie, c'est aussi cela.

Bonjour et bienvenue ! Vous appréciez la franchise ? nous aussi, ça tombe bien ! Nous accueillons tout le monde à bras ouverts, mais pas n'importe qui. Comme le dit bien Glassbreiz, la fauconnerie, c'est l'art du détail ( entre autres ), à partir de là, après l'expérience d'une journée de chasse au hérisson, il semble un un peu prématuré de considérer cela comme inutile. Comme à la chasse à l'arc, le plus petit détail compte, sauf qu'ici la longueur d'un jet peut mettre en péril la vie de votre oiseau.

Pour le harnais, qui semble être définitivement adopté par beaucoup de ceux qui l'utilisent, le seul problème semble être de passer le cap, ce que je n'ai pas fait, de peur de mal ajuster le harnais ou de mal m'y prendre. Ce harnais à même la peau de l'oiseau me laisse malgré tout septique, quant aux risques de blessures ou d'ampoules ou infections, probablement à tort puisque je ne l'ai jamais essayé. Pour ce qui est d'un oiseau gorgé ... bravo ! je n'ai jamais pu en récupérer un avant la nuit ! ni penser à les gorger pour les récupérer !