Jacques09
Membres-
Compteur de contenus
660 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par Jacques09
-
Renseignement pris auprès d'un scientifique de ma connaissance (astronome) c'est un phénomène assez classique.. et connu des observateurs du ciel. L'effet se produit quand il y a de miniscules cristaux de glace dans des nuages d'altitude... Voici un lien qui donne des détails : http://www.cidehom.com/apod.php?_date=030421
-
-
-
-
-
-
Je suis à 100 % d'accord avec ce que dit Gilbert quant à l'état d'esprit général par rapport aux loups à cette époque et avec le reste de son message. Personne ne s'y intéressait alors (je parle du loup, pas de Gilbert Simon) à part Gérard Ménatory qui commençait à expliquer le loup aux visiteurs dans son enclos de Lozère et quelques historiens locaux comme CA Fougeyrollas (Poitou) ou Daniel Bernard (Berry). Et de Beaufort, du Muséum. Les "spécialistes" du loup se comptaient alors sur les doigts d'une main ! Aujourd'hui, on devrait pouvoir en trouver quelques centaines ! Comme Gilbert, j'ai été moi aussi confronté à des soi-disant " preuves" de réintroduction par les "écolos" à cause d'une allusion à ce lâcher de loups dans les Landes par Delperrié de Bayac faite dans mon bouquin " Nos derniers loups" (édité en 1990 mais rédigé à partir de recherches faites en 1980 et les années suivantes) . Je suis tombé des nues quand j'ai vu que cela avait été repris dans le très sérieux rapport de la commission d'enquête parlementaire ! Pensez donc : ce lâcher de loups avait eu lieu en 1968 (de mémoire) et aller chercher ça pour tenter d'accréditer l'hypothèse de la réintroduction en Mercantour 25 ans après, c'était quand même de la haute voltige ! La commission d'enquête parlementaire, qui cherchait la petite bête, a vraiment fouiné et fait fouiner partout pour essayer de trouver ici ou là quelques déclarations "exploitables" . En vain, car l'affaire, on s'en est aperçu, a vite fait " couac". Ceux qui continuent à dire aujourd'hui que le loup a été réintroduit n'ont décidément pas peur du ridicule ! Par contre, un autre lieu commun est de dire que l'espèce n'est revenue qu'en 1992. Gilbert a rappelé que des observations (traces) avaient été observées en 1991 dans le PNM. Il est intéresant d'apprendre que ces observations (qui figurent sur des cahiers de gardes dans le Mercantour, on pouvait même à un moemnt en trouver l'annonce sur Internet) ont été validées depuis . D'ailleurs lorsque l'on liste les "apparitions" de loups (ou de supposés loups), en France, depuis le début du siècle, on est surpris de constater leur grand nombre. On a coutume de dire que les " derniers loups" de France ont disparu dans les années 30.. mais des indices ont été trouvés bien après ! Dans l'Aubrac par exemple, et dans d'autres régions. La petite histoire du loup, de sa disparition officielle juqu'à sa réapparition officielle pourrait nous révèler quelques surprises.. Jacques Baillon PS : je suis toujours preneur de données biblio ou d'archives ou autres sur le loup, après 1900 jusqu'aux années 90.. Si vous en avez, cela m'intéresse..
-
-
Ci dessous pour info, un communiqué de la Mission Loup de FNE et une cyberaction proposée par la Frapna haute-Savoie NON au tir du loup en période hivernale ! Suite au climat délétère qui s’est installé en Haute-Savoie après le braconnage d'un loup intervenu à la mi-février, et particulièrement aux demandes de dérogation pour une autorisation de tir de prélèvement de loup en hiver, la mission loup de souhaite présenter son argumentaire contre une telle autorisation qui est tout d'abord simplement juridiquement impossible, et en outre inutile (biologiquement) et contre-productive (politiquement). Une autorisation contraire aux dispositions prévues par la réglementation européenne et française Une telle autorisation, tout d'abord, ne correspondrait en rien aux conditions de dérogation prévues par les lois de protection (Convention de Berne et Directive Habitats), qui prévoient des possibilités de destruction d'animaux protégés uniquement en cas de dommages à la faune domestique et en aucun cas à la faune sauvage. Elle contreviendrait ensuite aux dispositions du Plan Loup national et aux arrêtés qui en découlent, qui prévoient d'une part des possibilités de tir de défense et de prélèvement uniquement en réponse à des dommages importants sur des troupeaux domestiques, et d'autre part en aucun cas des tirs en hiver et pour des dommages sur la faune sauvage. Il faut rappeler que ce plan interministériel a été élaboré à la suite de travaux continus du Groupe National Loup, instance de médiation qui a su montrer son utilité au cours des années passées. Les dispositions arrêtées par le gouvernement tiennent compte bien sûr principalement des orientations politiques prioritaires définies par lui-même, mais elles s'inspirent également des points de consensus et de négociation acquis au sein du Groupe. Il est clair qu'une réponse positive à des demandes excessives et injustifiées remettrait en cause l'implication de notre Fédération dans cette instance de médiation. Un non-sens biologique Une réponse favorable à un tir de prélèvement en hiver serait par ailleurs un non-sens biologique (quelle justification ? quels dégâts ?) et ne préviendrait en rien de nouveaux dommages sur la faune sauvage de la part des autres loups présents... à moins que, au-delà des affirmations de non-volonté d'éradication de la part du monde de la chasse, ce qui soit demandé sous le vocable de "régulation" est bien un contingentement extrêmement étroit de l'espèce ("dans les montagnes", "dans des secteurs plus éloignés de l'homme", tel qu'on a pu l'entendre ou le lire ces derniers jours, au mépris d'ailleurs de toute connaissance biologique ou de toute acquisition d'expérience dans des pays voisins où le loup est présent de plus longue date). Une autorisation contre-productive politiquement Enfin, une réponse positive à cette demande de "dérogation" (? une dérogation est prévue par la loi, une autorisation de prélèvement de ce type ne l'est aucunement) serait contre-productive car elle ouvrirait la voie immédiatement à d'autres demandes, dans des massifs voisins, pour les mêmes raisons. L'Etat serait en peine de refuser ici ce qu'il aurait accordé là, et réaliserait qu'il a créé les conditions d'une surenchère démagogique partout, et plus encore des passages à l'acte (autoriser un prélèvement "officiel" après qu'un individu ait illégalement abattu un animal protégé signifierait univoquement l'approbation symbolique de son acte). Par ailleurs, il faut souligner que la situation présente en Haute-Savoie ressemble à celle prévalant il y a un grosse dizaine d'années dans les Alpes Maritimes, avec les mêmes arguments concernant la faune sauvage, situation qui a pu être relevée en Isère ou ailleurs également, au cours des phases de colonisation de nouveaux territoires par l'espèce. La situation actuelle dans ces autres territoires, infiniment plus calme comme pourront le détailler les DDAF ou préfectures compétentes, appelle aujourd'hui à notre avis, en Haute-Savoie, une attitude d'écoute sincère de la part de l'Etat auprès des acteurs locaux, un engagement à donner toutes les données disponibles auprès de l'ONCFS, dans le cadre d'un discours de fermeté pédagogique, et aucunement une possibilité de céder à des demandes spectaculaires autant que démagogiques. Nous rappelons enfin que notre Fédération, comme d'ailleurs les autres organisations de protection représentées au sein du Groupe National Loup, a validé depuis plusieurs années la possibilité de tirs de défense en cas de dommages importants sur troupeaux protégés (conditions légales de dérogation concernant la destruction d'un individu d'une espèce protégée). Dans ce contexte, nous soulignons le fait qu'un réponse positive pour une autorisation de tir de prélèvement hivernale appellerait de notre part des réponses juridiques et médiatiques déterminées. Cyberaction de la FRAPNA haute savoie. Texte à envoyer aux députés du département info@lioneltardy.org ltardy@assemblee-nationale.fr msaddier@assemblee-nationale.fr avec copie à la FRAPNA frapna-haute-savoie@frapna.org Monsieur le Député Depuis le début du mois de janvier une campagne médiatique prétend mobiliser l’opinion contre la présence du loup en Haute Savoie. Un braconnier ayant volontairement abattu un loup la semaine dernière sur la commune du Petit Bornand les Glières, en Haute-Savoie, un comité de soutien s’est constitué qui prétend cautionner ce délit à l’encontre d’une espèce protégée par la législation française et la Convention de Berne. Le loup est un prédateur naturel qui a toute sa place au sommet de la pyramide alimentaire dans nos écosystèmes et les difficultés rencontrées par les éleveurs sont à prendre en compte de manière objective sans attribuer au loup la responsabilité de toutes les difficultés de l’élevage ovin. Nous vous demandons en tant que parlementaire de prendre votre responsabilité en mettant en œuvre le principe que vous venez de voter dans la loi Grenelle : maintenir et développer la biodiversité. Les responsables politiques ont le devoir de défendre le droit et l’intérêt général face à ceux qui attisent des peurs irrationnelles et se placent dans l’illégalité.
-
Encore une "petite" victoire...
Jacques09 a répondu à un(e) sujet de Michel23 dans Autres Mammifères
Ce n'est pas moi qui a écrit ça, c'est dans le communiqué de l'ASPAS.. Ce qu'il y a à comprendre, c'est que l'arrêté de protection de ces deux espèces a été suspendu à la demande des chasseurs (selon le communiqué de presse du ministère , cabinet de Borloo, du 24 février 2009 dans un document intitulé : " Bilan des actions en faveur de la chasse depuis 18 mois) Un titre comme ça, ça ne s'invente pas ! -
Encore une "petite" victoire...
Jacques09 a répondu à un(e) sujet de Michel23 dans Autres Mammifères
La martre et la belette piégées par Sarkozy (communiqué ASPAS) Une nouvelle fois, la martre et la belette changent de statut juridique. Sorties en 2002 de la liste des espèces dites « nuisibles », puis réintégrées, puis ressorties en 2008 grâce à Jean-Louis Borloo (1), elles sont à nouveau précipitamment intégrées par le ministère de l’écologie ! Ce qui reste du Grenelle prend un nouveau coup. La réalité biologique du statut de « nuisible » aussi. Nul argument technique ou scientifique à ce revirement, mais une simple raison politique. Le président Sarkozy, à l’approche des élections européennes, est à la chasse aux voix. Et celles des chasseurs lui ont été promises par la puissante Fédération nationale des chasseurs en échange de quelques cadeaux, aux rangs desquels le retour immédiat de ces deux mustélidés sur la liste des espèces « nuisibles ». Nicolas Sarkozy a assuré les chasseurs de son soutien dans un courrier qu’il a adressé aux chasseurs le 16 février. Les décisions n’auront pas tardé. Camouflet pour le ministre de l’Ecologie. Coup de poignard présidentiel dans SON Grenelle de l’Environnement. Mais victoire sur toute la ligne pour la tendance la plus extrémiste de la chasse française. Cette valse hésitation du statut juridique de deux espèces démontre en tout cas le manque total de fondement biologique de la notion de « nuisibilité ». Toutes les études scientifiques réalisées en Europe prouvent que le régime alimentaire de ces deux mustélidés n’est en rien dommageable à la biodiversité ni aux élevages. Au contraire, ces gros consommateurs de rongeurs sont très utiles à l’agriculture et à la sylviculture. La seule chose qui motive la destruction de ces deux animaux, c’est le fait de pouvoir s’amuser à les piéger toute l’année. Le nombre des piégeurs est en hausse permanente depuis des années, mais pas celui des mammifères : on ne connaît même pas l’état des populations de martre dans la plupart des départements. Curieux décalage entre le monde de la chasse et les réalités biologiques. Curieux décalage entre le président de la République du Grenelle de l’Environnement et celui de la chasse aux voix des chasseurs. (1) En 2003, Roselyne Bachelot avait réintégré la martre et la belette, mais aussi le putois, dans la liste des espèces « nuisibles » d’où Yves Cochet les avait sorties en 2002, comme Jean-Louis Borloo en décembre 2008. De quoi en perdre son latin. Contact presse : Pierre ATHANAZE, Président de l’ASPAS , Tél : 06 08 18 54 55 -
Avis plutôt favorables aux loups (et plutôt défavorables au chasseurs), c'est probablement à peu près la même proportion sur l'autre forum du DL. Ce qui serait intéressant, aussi, ce serait de voir combien de messages qualifiés " anti-loup" viennent de personnes différentes, car j'ai l'impression (mais je n'ai pas fait le calcul précis) qu'il y en a pas mal qui viennent de quelques pseudos seulement.. Ceci dit, ça ne peut pas avoir valeur de sondage, puisque n'importe qui peut dire n'importe quoi et recommencer 10 minutes après.. A mon avis, il serait plus utile de mettre en ligne des messages un peu argumentés sur la question de la fameuse " peur du loup" puisqu'au fond, c'est ça qui pose problème à certains, et que le journal en question fait l'impasse là-dessus.. (sauf pour dire que les gens ont PEUR, of course). :furet:
-
-
ça fait déjà quelques années qu'on entend parler de la progression de ce chacal vers l'ouest, en particulier en Italie.. Dans le même genre d'idées, on peut aussi s'intéresser au chien viverrin, venu d'extrême orient. Voir ici : http://www.oncfs.gouv.fr/events/point_faune/mammifere/2007/FS269_leger.pdf la carte des observations en France depuis 30 ans. Voir aussi le site du Kora suisse qui a signalé un individu en Suisse la semaine dernière..
-
-
Communiqué de presse de France Nature Environnement (23 février 2009) A la suite de la relaxe du berger des Bauges qui avait tué, en 2005, un loup en l’ayant pris pour un chien, FNE attendait l’arrêt de la cour d’Appel de Grenoble. Celle-ci vient de confirmer la relaxe du berger ce lundi 23 février 2009. Estimant que cette décision risque d’entraîner à l’avenir un préjudice aux espèces protégées, FNE étudie la possibilité de se pourvoir en cassation dans cette affaire. Le 11 janvier 2007, la cour d’Appel de Chambéry avait relaxé le berger des Bauges qui avait tué en 2005 un loup par un coup de carabine, en l’ayant pris pour un chien. Son frère, qui avait transporté le cadavre jusqu’au bureau de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, avait quant à lui, été condamné à une amende de 800 euros avec sursis. La chambre criminelle ayant cassé l’arrêt de la Cour d’Appel de Chambéry en ce qu’il relaxait le berger en février 2008, une nouvelle décision était attendue sur ce point. Ce lundi 23 février 2009, la cour d’appel de Grenoble a rendu sa décision : le berger a été relaxé. Le juge a retenu comme argumentaire, qu’en 2005, le loup était considéré comme absent du massif des Bauges et qu’au moment du coup de feu fatal, le berger ignorait qu’il tirait sur un loup, espèce protégée. Ainsi a été retenue la possibilité donnée par le code de l’environnement à tout éleveur de «repousser les bêtes fauves» portant atteinte à son troupeau alors que celle-ci ne vise pas les espèces protégées «Cette décision risque de porter préjudice aux espèces protégées, en ouvrant la possibilité aux éleveurs de tirer sur toutes espèces, sans l’identifier préalablement, à partir du moment où l’animal attaquerait le cheptel et ce, en dépit de toutes les mesures élémentaires de sécurité» indique Raymond Leost, vice-président de FNE en charge des affaires juridiques. Aussi, FNE étudie d’ores et déjà la possibilité de se pourvoir en cassation.
-
Bien sûr Canis, je pense comme toi J'avais juste posé la question pour rigoler La presse devrait se rendre compte que l'on est de moins en moins dupes de ce qu'elle raconte.. Tu sais, il y a dans ma région un autre historien, Daniel Bernard, qui, dans ses bouquins explique et démontre que le loup a été exterminé, moins à cause des paysans eux-mêmes qu'à cause de l'encouragement officiel donné aux destructions par les pouvoirs en place ! C'est pareil aujourd'hui.. Ceux qui en veulent le plus au loup, et qui crient le plus fort, finalement, ce sont plus les syndicats agricoles, certains élus, une certaine presse, ou des groupuscules non représentatifs de l'opinion, type Le Grand Charnier... Les chasseurs (à part quelques irréductibles asociaux) et les bergers ou les éleveurs ne seront sans doute jamais des copains du loup, d'ailleurs on ne leur demande pas, mais avec le temps ils sauront s'accomoder de sa présence. De toutes façons, de gré ou de force, il faudra bien qu'ils s'en accomodent puisque sa présence dans nos écosystèmes est NORMALE. C'est sa disparition qui est anormale puisque provoquée artificiellement.. Pour connaitre les excellents bouquins de Daniel, voir son site : http://pagesperso-orange.fr/daniel.bernard.berry/ouvrages_loup.html
-
JM. Moriceau pense (je simplifie un peu) qu'il y a plusieurs "variétés" de loups, les loups dits " normaux ", les loups enragés et les loups "mangeurs d'hommes". Dans ses livres et ses conférences, il prend bien soin de faire la différence entre ces trois "types" de loups. Il est le seul à donner cette explication pour expliquer les nombreux cas de morts d'humains survenus dans le passé et attribués aux loups comme on peut effectivement en trouver dans de nombreuses sources d'archives. C'est ce qui l'a fait connaitre. Je trouve bien dommage que la rédaction du Dauphiné n'ait pas cru bon d'interroger Armand Fayard sur ce sujet. Y a t-il ou y a t-il eu dans le passé un ou plusieurs loups différents ? Les uns attaquant l'homme et les autres ne sachant pas le faire... A un moment où une partie de la population de quelques villages haut-savoyards montre, à tort ou à raison, sa " peur du loup", si on ne demande pas à quelqu'un de qualifié, un biologiste qui dirige un grand musée de Sciences naturelles, de conforter ou de contredire les hypothèses en matière d'espèces animales de quelqu'un dont ce n'est pas la spécialité première (M. Moriceau est historien) à quoi servent donc les biologistes ? Car les discussions autour des livres de M. Moriceau tournent essentiellement autour de cela, les naturalistes pensant plutôt que les morts d'humains dus aux loups, aux chiens et autres animaux étaient bien d'abord le fait de la rage et que les loups sains fuyaient habituellement l'homme. La question est d'importance car elle conditionne encore en grande partie le "regard" sur le loup de certaines catégories de français.. Comment le Dauphiné Libéré a t-il pu ne pas penser à cela ?
-
D'après le Dauphiné Libéré, une dérogation pour "des tirs de prélèvement de loups en hiver" a été demandée au ministère .. Il y aussi eu une réunion " de concertation" avec les représentants des mondes de la chasse et de l'agriculture, des élus locaux et le sous-préfet, (mais apparemment, pas d'associations !) Le maire de Bonneville a demandé que les décisions de tir soeint décentralisées au niveau régional et un député invite Borloo en haute Savoie le 13 mars.. Tout cela ne sent pas très bon !
-
FNE aussi : Communiqué de presse - Lundi 16 février Braconnage d’un loup en Haute-Savoie : chasseurs, le loup n’est pas l’ennemi de la nature ! Soupçonné d’avoir abattu un loup au Petit-Bornand-les-Glières (Haute-Savoie) et d’en avoir caché la dépouille, un chasseur a été présenté hier au procureur et au juge d’instruction de Bonneville. France Nature Environnement rappelle que le loup est une espèce protégée par la loi et condamne fermement ces actes de braconnage. Dimanche 15 février, un chasseur a été présenté dimanche au parquet de Bonneville : il est soupçonné d’avoir abattu un loup jeudi dernier sur la commune du Petit-Bornand-les-Glières (Haute-Savoie). Il aurait également emporté la dépouille dans sa voiture et l’aurait ensuite dépecé pour cacher son forfait. Selon les premiers éléments, le chasseur aurait abattu le loup après qu’il se soit attaqué à un chamois. France Nature Environnement rappelle une fois encore que le loup est une espèce protégée par la loi et condamne fermement ces actes de braconnage qui se développent et qui se fondent une idéologie du 19e siècle qui voudrait que le loup prélève des animaux sauvages qui « appartiendraient » aux chasseurs. « Le loup est accusé par certains chasseurs de décimer les populations d’animaux sauvages, chamois, chevreuils et autres ongulés, et de mettre ainsi en péril l’avenir de la faune sauvage » indique Jean-David Abel, en charge du dossier loup au sein de France Nature Environnement, « mais en réalité si le nombre de proies sauvages tuées par le loup augmente, cela signifie que les populations de proies sauvages sont sur une courbe ascendante ». Autre preuve qui démontre la bonne santé des populations sauvages, c’est que les plans de chasse des ongulés sauvages sont en constante progression dans les départements de Provence-Alpes-Côtes d’Azur où le loup est présent depuis près de 15 ans (Alpes Maritimes, Hautes-Alpes). Il est par conséquent incroyable que des responsables du monde de la chasse, qui se présente comme un des principaux « gestionnaire » des espèces naturelles, puissent évoquer la possibilité d'effondrement des populations-proies du fait des prédateurs, position qui est un non-sens scientifique. France Nature Environnement espère que les instances cynégétiques sauront éduquer leurs adhérents pour en faire des chasseurs du vingt-et-unième siècle, respectueux de la loi, des espèces et de leurs équilibres, ainsi que des autres usagers. France Nature Environnement engagera toutes les poursuites utiles si les faits reprochés au chasseur braconnier se confirment.
-
Je ne me souviens pas avoir lu que le plan loup pouvait concerner les chasseurs ! Si le préfet a entamé une démarche pour mettre en route un processus de tir officiel dans le cadre du Plan loup, suite à son entrevue avec les chasseurs, c'est qu'il ne doit pas savoir ce qu'est ce plan .. Il faudrait peut-être qu'une association lui envoie un courrier pour le lui rappeller ? Ou alors, c'est une tentative d'élargir les possibilités de tirs et d'accéder aux désidératas des chasseurs ? J'ai vu ce matin dans le Dauphiné que la FDSEA se mêlait de l'affaire... Il faudrait peut-être expliquer à ce Monsieur Massillier que les chamois ne sont pas des animaux d'élevage, comme les moutons, et que les agriculteurs n'ont pas à se mêler de cela !! Extrait du Dauphiné : " Philippe Missillier, chargé du dossier loup pour la FDSEA, et Christophe Fournier, de la fédération de la chasse, rappellent l'importance du tir de prélèvement : « On travaille depuis des mois pour obtenir cette autorisation de la part du ministre de l'Environnement. Le dossier est actuellement dans les bureaux du ministère. Tout comme les sangliers, les loups font des dégâts. Alors tout comme pour les sangliers, les chasseurs doivent avoir le droit de les réguler. On ne demande pas de les exterminer, mais de les réguler ! »