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  1. askook

    Trafic

    Tortues marines : Le gouvernement philippin condamne 13 braconniers Puerto Princesa, Philippines, le 11 août 2010 – La justice philippine a condamné 13 braconniers à des peines de prison allant de 6 à 18 mois ainsi qu’à de lourdes amendes. Les 13 contrevenants vietnamiens ont été appréhendés il y a deux ans pour avoir capturé 101 tortues imbriquées dans la région d’El Nido, dans le Nord de Palawan. La tortue imbriquée est en danger critique d’extinction. Le 29 août 2008, les autorités philippines ont alpagué le navire des braconniers à environ 8 kilomètres à l’ouest de l’île Cabaluan. Les braconniers ont tenté de s’échapper mais ont été rattrapés. Le navire avait à son bord 101 tortues imbriquées agonisantes. Les tortues de mer sont considérées par l’UICN (Union Internationale pour la conservation de la nature) comme fortement menacées. Les règles internationales et philippines interdisent de capturer, tuer ou vendre des tortues marines ou des produits dérivés. Les tortues marines sont très importantes dans les cycles naturels des océans. Par exemple, les tortues vertes se nourrissent de varech. La plante continue dès lors à pousser et se multiplier sur les sols marins. Des milliers d’espèces de poissons et d’invertébrés vivent dans ces ‘prairies marines’. Elles servent aussi de réservoirs pour capturer le dioxyde de carbone excédentaire dans l’atmosphère. Un frein non négligeable au réchauffement de la planète. La tortue imbriquée quant à elle se nourrit de méduses qui risquent de se multiplier avec le changement climatique. Sans tortue pour les manger, les multitudes de méduses risquent de fortement gêner le tourisme. Le WWF espère que la condamnation des 13 braconniers vietnamiens servira d’exemple et découragera d’autres contrevenants. Au cours des 10 dernières années, plus de 1000 étrangers non philippins ont été appréhendés et accusés de braconnage. Mais quasiment aucune arrestation n’a entraîné de condamnation car les autorités ne veulent pas risquer de mettre les relations avec les pays voisins en péril. Source: http://www.wwf.be/fr/?inc=news&newsid=799&pageid=news
  2. Plus de 100 espèces d’amphibiens recherchées Alors que plus de 30 % des espèces d’amphibiens sont menacées de disparition et ceux-ci jouent un rôle important au sein des écosystèmes naturels, Conservation International et le Groupe de Spécialistes sur les Amphibiens de l’UICN annonçaient, le 9 août, le lancement d’une campagne de recherche sur plus de 100 espèces d’amphibiens dites « disparues ». Parce qu’ils « occupent un rôle critique dans les écosystèmes naturels », les amphibiens font l’objet d’une campagne de recherche impliquant 14 pays des 5 continents. Conservation International et le Groupe de Spécialistes sur les Amphibiens de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) lançaient, le 9 août, des équipes de scientifiques à la recherche de « plus de 100 espèces d’amphibiens dites « disparues » (à savoir des animaux classés comme potentiellement disparus qui pourraient toutefois avoir survécu dans des endroits isolés) ». Une liste de 10 espèces prioritaires Contrôle des insectes ou encore maintien de la qualité de l’eau douce : les amphibiens remplissent de nombreuses fonctions dans les écosystèmes naturels. « Les amphibiens sont particulièrement sensibles aux changements environnementaux et peuvent souvent servir d’indicateurs aux dommages subis par les écosystèmes » explique le Dr Robin Moore, qui organise la recherche pour le Groupe de Spécialistes sur les Amphibiens de l’UICN. « Cette recherche a une importance capitale non seulement en raison de la menace qui pèse sur ces amphibiens et notre besoin de mieux comprendre ce qui leur est arrivé mais également parce qu’elle représente une opportunité exceptionnelle pour tous les scientifiques du monde entier de redécouvrir des espèces qui ont disparu depuis longtemps » précise Claude Gascon, co-directeur du Groupe de Spécialistes sur les Amphibiens de l’UICN. Alors que plus de 30 % des espèces d’amphibiens sont menacées de disparition, une liste de 10 espèces prioritaires, de par « leur valeur scientifique » (parmi les 100 en cours de recherche) a été dressée pour cette campagne de recherche. Source: http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article6863
  3. Ce qui me gène le plus dans cette histoire, c'est la dénonciation. C'est vraiment un acte de lâcheté qui me met hors de moi. Et je sais de quoi je parle pour l'avoir vécu en 1995.. Comment peut-on dénoncer des gens? Comment peut-on encore se regarder dans une glace après avoir commis un tel acte... Je pense qu'en expliquant à la personne qu'elle détenait une espèce protégée, cela aurait suffi pour qu'elle comprenne qu'elle était en infraction avec la loi et qu'elle devait relâchée cette Hierophis viridiflavus.
  4. askook

    Idocrase se cache !

    A la maison, il était nourri en début d'après midi. Il est donc habitué à être dérangé. Il ne confond pas. C'est une espèce nocturne. Une fois adapté à son nouvel environnement, il sera actif de plus en plus tôt en début de soirée. Il faut tenir compte, qu'il arrive d'une pièce dans laquelle il n'y a très peu de passage en journée et aucun en soirée.
  5. Ortriophis taeniurus spp connu sous le nom de beauté bleue, et maintenant décrit comme Orthriophis taeniurus callicyanous. Orthriophis taeniurus callicyanous se rencontre au Cambodge, au Viêt-Nam et en Thaïlande. Cette nouvelle sous-espèce possède deux formes: bleu et jaune. Une autre nouvelle sous-espèce Orthriophis taeniurus helfenbergeri, dont le nom est donné en l'honneur de Notker Helfenbeger se rencontre au Myanmar et en Thaïlande. Orthriophis taeniurus helfenbergeri est une forme intermédiaire entre O.t. grabowskyi et O.t. ridleyi. Photo pour illustration. Source: http://www.ratsnakefoundation.org Maintenant Orthriophis taeniurus possède 9 sous-espèces: Orthriophis taeniurus taeniurus Orthriophis taeniurus callicyanous Orthriophis taeniurus friesi Orthriophis taeniurus grabowski Orthriophis taeniurus helfenbergeri Orthriophis taeniurus mocquardi Orthriophis taeniurus ridleyi Orthriophis taeniurus schmackeri Orthriophis taeniurus yunnanensis Source: Schulz, K.-D. 2010. Übersicht der Variationen des Orthriophis taeniurus Unterarten-Komplexes mit Anmerkungen zum Status von Coluber taeniurus pallidus Rendahl, 1937 und der Beschreibung einer neuen Unterart (Reptilia: Squamata: Serpentes: Colubridae). Sauria, 32(2): 3-26.
  6. Costa Rica : le réchauffement climatique menace les crocodiles de disparition Le réchauffement climatique provoque la naissance d'un plus grand nombre de crocodiles mâles que de femelles dans les fleuves du Costa Rica, ce qui pourrait mettre en péril la survie de l'espèce dans une vingtaine d'années, selon une étude scientifique diffusée dimanche par la presse locale. "L'hypothèse est que la naissance d'un plus grand nombre de mâles est liée à la température toujours plus élevée en raison du changement climatique et de l'action directe du soleil", écrit le quotidien La Nacion, qui publie une partie de cette étude réalisée par le biologiste costaricien Juan Rafael Bolaños. "Chez les crocodiles, la température enregistrée dans le nid détermine le sexe de la couvée. Quand la température d'incubation est d'environ 28 degrés Celsius naissent des femelles, vers 32 degrés ce sont des mâles", souligne le quotidien. L'étude a été réalisée à partir des populations de crocodiles d'une douzaine de fleuves, tous situés dans la zone Pacifique nord du Costa Rica. "Sur 74 crocodiles capturés, puis remis en liberté, Bolaños a noté un rapport de cinq mâles pour une femelle dans cette zone, alors que dans des conditions normales il devrait être de trois femelles pour un mâle", poursuit La Nacion. Selon le quotidien, "s'il se confirme que les populations de crocodiles américains (Crocodylus acutus) dans le pays se masculinisent, l'espèce tendra à disparaître dans un délai de vingt ans". "Cela ne signifie pas qu'ils vont entièrement disparaître. Mais il peut arriver qu'il ne reste que trois femelles pour pondre dans le fleuve et que la population des crocodiles ne représente plus qu'un dixième de ce qu'elle est actuellement", explique le biologiste. Juan Rafael Bolaños envisage de publier les conclusions de son étude en 2011. Source: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hPbTVCu-S5S3dsGnWcEH-DYSjDUg
  7. askook

    Ambystoma maculatum

    Une salamandre photosynthétique : du jamais vu ! Les salamandres semblent décidément très originales... Des scientifiques ont montré l’existence d’une algue photosynthétique à l’intérieur des cellules de cet amphibien. Une symbiose de ce type n’avait encore jamais été observée chez les vertébrés. Les salamandres sont fascinantes pour plus d’une raison. Ces amphibiens aux couleurs éclatantes savent régénérer leur queue, des membres, un œil ou même une partie de cerveau endommagée. Aujourd’hui, la salamandre révèle une nouvelle facette de son mode de vie, inédite chez les vertébrés. Une sorte de symbiose était déjà connue entre l’algue Oophilia amblystomatis et la salamandre Ambystoma maculatum. En effet, les œufs de salamandre se développant dans l’eau, on pensait que les algues entouraient les œufs pour assainir l’eau en captant les déchets riches en azote tout en augmentant la concentration en oxygène. Ambystoma maculatum. Photo pour illustration. Source: google Au 9e congrès international de la morphologie des vertébrés qui a eu lieu à Punta del Este en Uruguay, des scientifiques de l'Université Dalhousie à Halifax au Canada ont présenté une nouvelle théorie : les algues qui entourent les œufs de salamandre vivraient aussi à l’intérieur même des cellules de l’amphibien. Une telle cohabitation est déjà connue chez d’autres animaux, comme le corail mais la présence d’algues photosynthétiques dans un organisme vertébré est une grande première. Qui plus est, elle pose une énigme aux biologistes. En effet, les vertébrés sont dotés d’un système immunitaire bien développé qui rend a priori impossible la présence dans une cellule d'un organisme étranger. Il semblerait qu’ici le système immunitaire de l’amphibien soit désactivé ou bien que l’algue soit capable de passer outre cette défense. Les mitochondries (l'une est vue ici au microscope électronique à transmission), réservoir d'énergie de la cellule, s'accumulent autour de l'algue intracellulaire pour capter directement les sucres. Crédits DR L’algue, une source d’énergie pour la salamandre Pour offrir l’habitat aux algues, la salamandre doit donc y trouver son compte. Les travaux des chercheurs laissent penser que la photosynthèse a lieu à l’intérieur des cellules de la salamandre et qu’elle approvisionnerait l’animal en produits directement issus du processus de photosynthèse : de l’oxygène et des hydrates de carbone (les sucres). En effet, en observant les œufs au microscope électronique à transmission, qui possède un pouvoir grossissant suffisamment fort, les scientifiques ont montré que les mitochondries s'accumulent autour du symbionte. Les mitochondries (elles-mêmes suspectées d’avoir une origine symbiotique) représentent le réservoir d’énergie de la cellule et sont responsables de la transformation des sucres en molécules de transport de l’énergie, l’ATP. Se retrouver proche du symbionte permet à la mitochondrie de récupérer rapidement les produits issus de l’algue et de fabriquer de l’énergie. Le rôle de la symbiose semble donc évident, d'autant plus que les œufs de salamandre privés d’algues dans le milieu environnant sont plus lents à éclore. Toutefois, les chercheurs ne savent toujours pas à quel moment les algues pénètrent dans les cellules. Au sein de l'embryon, la population d’algues croît de manière logarithmique avec le développement de l’amphibien, indiquant que soit les algues se multiplient à l’extérieur de l’œuf en même temps que les cellules embryonnaires de la salamandre, soit les algues pénètrent les cellules de l’animal rapidement et sont automatiquement répliquées à chaque multiplication cellulaire. Une vidéo incite à pencher vers la deuxième hypothèse : elle montre l’apparition d’une zone lumineuse qui correspond à quelques cellules végétales proches de l’œuf au moment de la formation du système nerveux de l'animal. Les scientifiques supposent que cet amas d’algues pourrait avoir été attiré par les déchets azotés expulsés par la salamandre. S’il existe un moyen d’évacuer des déchets, il doit exister également une voie pour entrer dans l’œuf, voie qui serait exploitée par les algues. Cependant, les algues seraient déjà présentes à un stade plus précoce de l'embryon puisque les cellules végétales ont été observées dans l'oviducte de la mère salamandre. Les algues pourraient se transmettre à la descendance, de manière extracellulaire, dans le gel entourant les œufs. Bien que la salamandre soit un « animal fabuleux », il n’est pas impossible que cette découverte ouvre la voie vers l’identification d’autres vertébrés, moins originaux, également hôtes d’algues ou d’autres symbiontes. La nature n'a certainement pas fini de nous étonner... Source: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/une-salamandre-photosynthetique-du-jamais-vu_24633/
  8. A-t-il mangé depuis que tu as posté ton message?
  9. Spécimens noirs originaire de Tanzanie Un nouveau-né encore dans l'oeuf Photo pour illustration. Source: google
  10. La sous-famille des boiginae n'est plus reconnue. Cette sous-famille, de la famille des Colubridae, comprenait que des genres qui possédaient une denture opistoglyphe. Une fois reconnue comme non valide, les genres placés dans la sous-famille des Boiginae se sont retrouvés dispersés dans d'autres familles ou sous-familles. La discussion sur les sous-espèces du Dispholidus typus est toujours ouverte. Pour certains auteurs, Dispholidus typus possède trois sous-espèces [Dispholidus typus typus (Smith, 1828), Dispholidus typus kivuensis Laurent, 1955, Dispholidus typus punctatus Laurent, 1955], pour d'autres, Dispholidus typus est monotypique. Le nom de "boomslang" est rentré dans le langage courant, mais le nom commun historique en français est "bucéphale", en raison de son nom Bucephalus typus qui lui a été donné lors de sa première description par Smith en 1828.
  11. askook

    petit parasite noire

    Pour le terrarium, enlève tous les décors. Ne laisse, le temps de la désinfection, qu'une cachette et un récipient d'eau que tu nettoies tous les jours. Tu peux mettre aussi du collant double face à l'extérieur, près des vites, en cas d'évasion du terrarium des parasites. Attention si tu as d'autres "virus" de ne pas les infecter. N'utilise pas le même matériel pour le nettoyage des autres terrariums et lave toi bien les mains. Voici un lien: /notes-medicales-f68/les-parasites-externes-t573.htm
  12. VENT SERPENT ELAPHE VIPERE AGEE DE DE 1 ANS MESURE ENVIRON 1 M 20 MANGUE DES SOURIE POILUE MUE TRES BIEN JE LE VENT AVEC LE VIVARIUME TOUT COMPRIS CAUSSE CAR J AI MON ENFANT QUI EN NA PEUR JE LE VENT 150 EURO A DEBATRE Lien: http://www.leboncoin.fr/animaux/127443745.htm?ca=7_s
  13. askook

    eclosion o.p. coxi

    Bravo pour tes premières "coxi"... Beaucoup moins timide que les "mandarina", ça c'est sûr. Que ce soit mes "coxi" ou mes "laticincta", ce sont de vrais petites teignes, n'hésitant pas à se jeter sur la main, que je mets celle-ci dans leur boite. A chaque fois, que l'on me demande des renseignements sur ces espèces, je conseille aux personnes de prendre des "coxi" pour leur première expérience avec ce genre d'espèce. Je trouve les "coxi" beaucoup moins exigeantes au niveau maintenance, plus actives et meilleures mangeuses que les "mandarina"... C'est vrai que l'on rencontre de plus en plus de "coxi" dans les élevages français, et c'est tant mieux... J'espère par contre, que les terrariophiles seront éviter la consanguinité chez cette espèce. Certains éleveurs refusent de vendre à l'unité leurs bébés.
  14. Fin des votes... Les résultats sont: Marsup19 4 votes Postiche 3 votes Rudy 2 votes Dap-Dap, Morgan74, Emes 1 vote
  15. askook

    ponte avortée....

    Je viens juste de voir ton post Quelles sont les nouvelles de tes oeufs? As-tu ouvert un des oeufs, histoire de voire s'il était fécondé? Cette deuxième ponte était-elle due à un accouplement ou est-ce une deuxième ponte d'un seul accouplement?
  16. Le destin emblétique des crapauds rouges de Madagascar (Dyscophus antongilii) Comment protéger les amphibiens du champignon qui les tue? C’est la difficile tâche à laquelle sont confrontés les scientifiques qui étudient ces animaux. Et qu'illustre le cas de crapauds de Madagascar illégalement sortis de l'île. Que vont devenir les crapauds rouges de Madagascar illégalement transportés et saisis par les douaniers de Malaisie? Ces amphibiens ne reverront peut-être jamais leur île, tout cela à cause d’un mal qui menace l’ensemble des grenouilles, crapauds et salamandres de la planète : la chytridiomycose. Le cas de ces 47 crapauds rouges, ou grenouilles tomate (Dyscophus antongilii) -saisis avec 369 tortues protégées de Madagascar dans les sacs de deux femmes malgaches le 14 juillet dernier- est symptomatique de la situation critique des amphibiens. Une île épargnée L’île de Madagascar, point chaud de la biodiversité planétaire, est pour l’instant épargnée par le champignon Batrachochytrium dendrobatidis qui fait des ravages chez les grenouilles. L’herpétologiste américain Joseph Mendelson (Zoo d’Atlanta) explique ainsi à la revue Science qu’il serait très dangereux de renvoyer sur l’île les crapauds qui en ont été sortis illégalement, car ils pourraient entre temps –pendant leur séjour à l’aéroport- avoir contracté le champignon, porté par la peau des amphibiens. Au risque de contaminer une île encore épargnée par l’épidémie. En s’attaquant à leur peau, le champignon perturbe les échanges avec l’extérieur et conduit à un ralentissement mortel de leur rythme cardiaque, a montré une étude publiée l’année dernière. L'épidémie avance au Panama En Amérique centrale le champignon gagne rapidement du terrain, avançant d’environ 30 kilomètres par an, expliquent aujourd’hui Andrew Crawford (Université des Andes, Bogota, Colombie) et Karen Lips (Université du maryland, E-U) dans les Proceedings of the National Academy of Sciences. Ces chercheurs ont pu quantifier les dégâts de la chytridiomycose dans le parc naturel d’El Copé, au Panama. Ils ont commencé leur enquête en 1998, sachant que l’épidémie qui touchait le Costa Rica voisin allait arriver. Douze ans plus tard, après de nombreuses analyses d’échantillons prélevés sur le terrain, Lips et ses collègues constatent amèrement que de nombreuses espèces ont disparu avec l’arrivée du champignon. Sur les 74 espèces présentes (dont 11 nouvelles), 30 ont disparu. Avant même que les chercheurs aient eu le temps de nommer les nouvelles espèces, découvertes grâce aux analyses ADN, elles étaient éteintes. Source: http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/nature-environnement/20100720.OBS7416/le-destin-embletique-des-crapauds-rouges-de-madagascar.html
  17. Une grenouille infectée par le chytride. Le parasite provoque une mort rapide des amphibiens en faisant chuter la concentration des sels présents normalement dans leur sang. Photo pour illustration. Source:http://www.pressdisplay.com/pressdisplay/fr/viewer.aspx
  18. Un champignon parasite décime les amphibiens Responsable de la mort de nombreuses espèces de grenouilles et de crapauds, le chytride débarque en France. Un nouveau champignon pathogène s'attaque aux amphibiens, une classe de vertébrés qui comporte plus de 6 000 espèces avec notamment toutes les grenouilles, crapauds, salamandres et autres tritons. Le chytride (Batrachochytrium dendrobatidis) a été identifié pour la première fois en 1998 en Australie et en Amérique centrale. À l'origine d'une terrible maladie infectieuse chez les amphibiens - la chytridiomycose -, il est en train de coloniser rapidement toute la planète. On sait que ce champignon est présent depuis peu sur le continent européen. Arrivé d'abord en Espagne, on le trouve maintenant en France, en Suisse, en Grande-Bretagne… Des mortalités ont été constatées dans le Pyrénées chez des salamandres tachetées et une espèce de crapaud emblématique, l'alyte accoucheur. «La situation est très préoccupante», confirme Rémi Duguet, auteur en 2003 des Amphibiens de France, Belgique et Luxembourg (éd. Biotope). Le chytride constitue une menace redoutable pour la catégorie d'animaux déjà la plus fragilisée de notre planète. Les amphibiens sont en effet victimes de la destruction de leurs habitats (mares, étangs, rivières), de la pollution des sols et des eaux par les pesticides, de la surexploitation et, sans doute aussi, du changement climatique. En moins de trente ans, les scientifiques estiment que plus de 120 espèces ont disparu et 435 ont fortement régressé. Tout ce que la France compte d'herpétologistes amateurs, de professionnels de la conservation et de spécialistes des amphibiens se mobilise pour connaître l'extension du champignon. Le programme européen Race (1) a été lancé cette année pour un montant de 3,5 millions d'euros. Il rassemble plusieurs laboratoires français, allemands, anglais, espagnols et suisses. Des prélèvements sur différentes espèces ont déjà été réalisés dans plusieurs régions de France dans le cadre d'un programme d'étude et de surveillance lancé par le Parc naturel régional de Périgord-Limousin, le laboratoire CNRS d'écologie alpine (Grenoble) et l'université de Savoie. «Les résultats devraient bientôt être connus», estime Tony Dejean, un des responsables du programme. La sensibilité au champignon varie selon les espèces. Deux pistes vont donc être explorées afin d'essayer de limiter sa propagation. D'une part, les recherches vont se focaliser sur les amphibiens que le nouveau champignon colonise et décime. D'autre part, elles vont porter sur les espèces porteuses saines qui ne développent pas la maladie mais peuvent contribuer à la diffuser dans notre pays. C'est le cas notamment de la grenouille taureau, une espèce exotique présente dans plusieurs zones du Sud-Ouest, et du xénope lisse, une autre espèce exotique présente dans le Maine-et-Loire et les Deux-Sèvres. Le chytride appartient à un groupe de moisissures qui décomposent la matière organique morte. Il est présent dans la nature depuis longtemps. Les amphibiens se contaminent quand ils sont dans l'eau. Le champignon qui s'y trouve à l'état de spore s'incruste dans leur peau, s'y développe et forme alors des zoosporanges qui produisent à leur tour des zoospores. «Mystère total» Le cycle infernal de l'infection est aujourd'hui bien connu. «L'émergence de la chytridiomycose reste, en revanche, un mystère total», admet Claude Miaud, du laboratoire CNRS d'écologie alpine de Grenoble. Certains avancent l'hypothèse que le champignon a été diffusé dans le monde entier par un amphibien d'Afrique du Sud, le xénope lisse. Ce petit animal, qui est porteur sain du champignon, a fait l'objet d'un intense commerce à partir du milieu du XXe siècle. Il était en effet utilisé comme animal de laboratoire pour l'étude des processus embryonnaires et aussi pour les tests de grossesse. Les individus échappés auraient contaminé les espèces amphibiennes locales, naïves et sans défense contre la maladie. Selon une autre hypothèse, c'est l'utilisation massive de pesticides après la Seconde Guerre mondiale et la modification des milieux naturels qui seraient à l'origine de la chytridiomycose. L'inoffensive moisissure se serait transformée en redoutable pandémie chez des amphibiens soumis à un stress énorme. Quoi qu'il en soit, certains pays comme la Suisse ont déjà émis toute une série de recommandations pour éviter de propager la maladie. La première d'entre elles consiste à éviter tout transport d'un quelconque animal aquatique (escargot, têtard, grenouille, végétal) d'un milieu à un autre. Il est recommandé de laisser sécher ses bottes ou de les désinfecter avant de pénétrer dans l'eau, les spores ne résistant pas à la dessiccation. Enfin, si un amphibien est retrouvé mort, il faut le mettre au congélateur et le montrer à un naturaliste, les signes de la maladie étant facilement reconnaissables. Source: http://www.lefigaro.fr/sciences-technologies/2009/11/05/01030-20091105ARTFIG00501-un-champignon-parasite-decime-les-amphibiens-.php (1) Risk Assessment of Chytridiomycosis to European Amphibians.
  19. Le secret d'une maladie mortelle des grenouilles Le champignon cutané qui fait des ravages parmi les amphibiens sur la planète agit en perturbant le flot de sodium et d'autres électrolytes à travers la peau, ce qui mène à une insuffisance cardiaque selon de nouvelles recherches. Cette découverte pourrait servir de point (Graphie) de départ au développement de nouvelles approches visant à sauver ces populations en danger. La maladie de la peau appelée chytridiomycose et due à Batrachochytridium dendrobatidis serait l'une des principales causes du déclin des amphibiens observées ces dernières années dans le monde. La façon dont le champignon tue ses victimes restait néanmoins mystérieuse car les animaux décédés apparaissent généralement en bonne santé et ne montrent pas d'autres symptômes que des lésions de la peau. Jamis Voyles, de l'Université James Cook à Townsville en Australie, et ses collègues rapportent que chez les grenouilles vertes arboricoles infectées, le transport des électrolytes à travers la peau est inhibé de plus de la moitié et que les concentrations en sodium et en potassium dans le plasma des animaux sont réduites de 20 et 50 pour cent respectivement. Des électrogrammes cardiaques ont révélé que le coeur des grenouilles mourantes ralentissait et finissait par s'arrêter, très probablement en raison du déséquilibre en électrolytes. Ce qui est corroboré, ont trouvé les auteurs, par le fait que les grenouilles malades nourries avec un supplément en électrolytes vivent plus longtemps bien qu'elles finissent par succomber aussi à l'infection. D'autres travaux seront nécessaires pour déterminer comment le champignon perturbe l'équilibre osmotique de l'animal à travers sa peau. Source: http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=7146
  20. La chytridiomycose est une maladie infectieuse fatale affectant les amphibiens (anoures, urodèles et Gymnophionas). C'est une maladie émergente provoquée par le chytridiomycète (Batrachochytrium dendrobatidis), qui contribue au déclin des populations d'amphibiens dans le monde entier. Il a apparemment déjà affecté 30% des espèces mondiales d'amphibiens. Le champignon Batrachochytrium dendrobatidis est un champignon décomposeur du groupe des moisissures. En temps normal, il contribue à décomposer la matière organique morte (nécromasse). Il est capable de décomposer les substances cornées (kératine) de la peau des amphibiens (toute la peau chez l'adulte, et la zone buccale chez le têtard). Toutes les espèces testées s'y sont montrées vulnérables, mais quelques unes survivent mieux à l'infection (grenouille rieuse ou grenouille taureau par exemple). L’infection est transmise dans l’eau, par des zoospores qui colonisent la peau des amphibiens où ils forment des zoosporanges, lesquels produiront de nouveaux zoospores qui infecteront d'autres amphibiens ou d'autres parties du corps de l'animal infecté. Le champignon ne semble pas capable de survivre très longtemps dans l’environnement, mais il peut se développer sur de la matière morte comme moisissure libre (en laboratoire, les zoosporanges survivent et restent infectieux jusqu’à sept semaines en eau douce. Une hypothèse est que le champignon sécrète une toxine. Symptômes de la maladie - Les têtards peuvent porter la mycose sur la bouche, mais n'en meurent pas. - Les amphibiens adultes touchés, dès après la métamorphose souvent, entrent dans une phase de léthargie avec souvent une desquamation de la peau (sur les pattes et le ventre surtout). Les individus de certaines espèces semblent mieux résister, mais la maladie leur est quand même généralement fatale. Histoire La chytridiomycose a été récemment découverte (en 1998) chez des grenouilles tropicales, en Australie et en Amérique centrale qui mouraient en hécatombes), avant d'être peu à peu repérée sur tous les continents. Elle s'est faite connaitre par des déclins spectaculaires de population, voire des extinctions d'espèces ou de populations d'amphibiens ; en Amérique du Nord, Amérique Centrale, Amérique du Sud, et dans l'est de Australie et en Europe (ce pathogène a par exemple été observé en Espagne (chez le crapaud accoucheur, crapaud commun, salamandre tachetée) et en plusieurs lieux en Suisse, et sur différentes espèces d’amphibiens (crapaud accoucheur, crapaud calamite, crapaud commun, grenouille verte, grenouille rieuse, grenouille de Lataste, salamandre tachetée, triton alpestre, triton palmé). Des amphibiens tués par ce champignon ont aussi été trouvés. L'UICN estime qu'au rythme des 10 dernières années, cette maladie va conduire à l'extinction la plus rapide qui ait jamais eu lieu depuis que l'humanité existe, quel que soit le groupe taxonomique considéré. Plusieurs théories existent quant à l'origine de ce champignon : - il pourrait s'agir d'une mutation qui a rendu une moisissure banale très pathogène pour les amphibiens - les amphibiens pourraient avoir subi une baisse de leur immunité suite à une exposition chronique à certains polluants (ex : pesticides présents dans l'air ou les pluies) et/ou suite à l'augmentation du taux d'UV dans l'air (induite par le trou de la couche d'ozone), ce qui les aurait rendu plus réceptifs à ce type de pathogène, lequel aurait eu plus de chance de muter et de s'adapter aux défenses immunitaires des amphibiens. - ce champignon pourrait avoir été introduit dans différents pays via des animaux de laboratoire importés d'Afrique. La maladie a été constatée sur des spécimens de xénopes (xénope lisse ou dactylères du Cap) dès 1938. Cette datation et l’origine africaine des premiers cas plaident pour cette hypothèse, d'autant que des xénopes ont été exportés en nombre dans tous les pays durant plusieurs décennies (comme test de grossesse vivants, et comme animaux de laboratoire et de musée). Des animaux échappés ou la contamination des milieux humides par des vidanges d'eau de cuves d'élevage ont ainsi pu répandre le microbe. Mais on peut aussi supposer que la maladie avait plus de chance d'être repérée dans ce type d'élevage. Une fois introduits dans différents pays, le champignon a pu être transporté par de nombreux autres moyens. - certains auteurs estiment que les dérèglements climatiques pourraient avoir accru la vulnérabilité des amphibiens. Prévalence Elle est mal connue. Des disparition de populations entières ont été constatées dans le monde entier, mais généralement sans qu'on ait fait des analyses précises des causes du phénomène. À l'occasion de certaines baisses de population attribuées au champignon B. dendrobatidis, on a trouvé des espèces ou groupes d'individus résistant à l'infection. Quelques populations peuvent survivre avec un faible niveau de persistance de la maladie. La plupart des études en laboratoire ne rendent pas compte de la complexité des phénomènes en jeu dans les écosystèmes, ce qui rend délicate l'application de leurs conclusions sur le terrain. La maladie On ne connait pas à ce jour de mesure efficace pour contrôler la maladie dans la nature et chez les populations sauvages. Elle s'est diffusée très rapidement et continue à se propager. Le commerce et le tourisme international, les transfert locaux d'organismes ou d'eau (ré-empoissonnement, plantes aquatiques, escargots, tourisme nautique...) d’un plan d’eau à l’autre est à proscrire. Certaines bactéries symbiotiques de la peau des amphibiens semblent augmenter la protection de certains d'entre eux face aux spores du champignon, mais cette piste n'a pas débouché sur des solutions permettant de lutter contre cette maladie. Les premiers cas rapportés d'infection de Batrachochytrium. Comme cette espèce a été très largement répandue à travers le monde, elle a pu être un des vecteurs potentiel de la transmission du B. dendrobatidis. D'autres études, cependant, suggèrent que B. dendrobatidis est présent en Amérique Centrale et en Amérique du Nord depuis des décennies. Moyens de lutte Des études en laboratoire suggèrent que le champignon supporte mal les températures élevées[7], et qu'exposer les amphibiens infectés à des températures élevées peut éliminer le champignon.[8]. Ceci peut expliquer pourquoi la chytridiomycose se développe principalement sous les climats frais. Le champignon très ubiquiste ne semble pas pouvoir être éliminé quand il a colonisé une région. Une recommandation est d'empêcher sa dissémination (ne pas transporter d'amphibiens d'un bassin versant à un autre, désinfecter le matériel de pêche et de navigation, etc...) Le champignon peut être tué par - la déshydratation (séchage complet des bottes, chaussures, matériels). - le chauffage (5 min. à 60 °C suffisent). - des biocides comme l'eau de Javel non diluée ou l'alcool à 70%, à ne pas répandre dans la nature car toxique pour toutes les espèces et risquant de provoquer l'apparition de souches résistantes) - divers produits fongicides (dont le virkon par exemple, à utiliser avec précaution et en respectant les modes d'emploi) Liens: - Amphibian Disease Homepage de l’University James Cook - Stuart, S. N., J. S. Chanson, et al. Status and trends of amphibian declines and extinctions worldwide, dans Science magazine, vol. 306, n 5702, décembre 2004, p. 1783-1786 - La chytridiomycose ; Une redoutable mycose touchant les amphibiens (Centre de coordination pour la protection des amphibiens et des reptiles de Suisse ; KARCH) - http://www.amphibians.org/newsletter/ACAP.pdf Newsletter de l'ACAP/UICN - Weldon C, du Preez LH, Hyatt AD, Muller R, Spears R. Origin of the amphibian chytrid fungus ; Emerg Infect Dis. 2004 Dec;10(12):2100-5. - Retallick, R. W. R., H. McCallum, et al. Endemic Infection of the Amphibian Chytrid Fungus in a Frog Community Post-Decline. dans PLoS Biology, vol. 2, n 11, 2004, p. e351 - Berger, L., R. Speare, et al. Effect of season and temperature on mortality in amphibians due to chytridiomycosis. dans Australian Veterinary Journal, vol. 82, 2004, p. 31-36 - Woodhams, D. C., R. A. Alford, et al., Emerging disease of amphibians cured by elevated body temperature. dans Diseases of aquatic organisms, vol. 55, n 1, 2003, p. 65-67
  21. askook

    A chacun son appendice.

    Pour l'instant, l'hypothèse qui fait l'unanimité chez les scientifiques sur l'utilité de ces appendices, est celle du camouflage. Maintenant pour quelle raison les appendices de la femelle et du mâle sont différents, pas de réponse.
  22. askook

    Gongylomorphus sp

    Pas encore décrit, déjà en danger Gongylomorphus sp (scinque à queue rouge) est une espèce de lézard endémique de l'île plate. L'île Plate est une île inhabitée situé au nord de l'île Maurice et dépendant de la République de Maurice. Elle forme l'un des parcs nationaux du pays. L’inévitable a fini par arriver. En effet, il était plus que prévisible que l’intensification des activités touristiques sur l’île Plate ait des conséquences néfastes pour la faune et la flore de l’îlot. Car qui dit stockage de nourriture dit rats. Deux organisations viennent de confirmer ce triste fait : des rats ont débarqué sur ce petit bout de paradis. Nul besoin de préciser que ces rongeurs pourraient semer chaos et destruction sur l’îlot si les mesures appropriées ne sont pas prises d’urgence. Particulièrement menacé par ce fâcheux débarquement, le scinque à queue orange. Cette espèce, que l’on trouve exclusivement sur l’île Plate, pourrait disparaître en l’espace de quelques petits mois si les rats se déchaînent. Pour éviter l'extinction de cette espèce, 300 spécimens sont actuellement transférés sur l'île du Coin de Mire qui se situe à 8 kilomètres au nord de l'île Maurice.
  23. askook

    39 bb bci

    Lien: /notes-d-elevage-boides-pythonides-f44/boa-constrictor-t18163.htm#186558 Je n'ai pas l'origine de cet article...
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