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crowley

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Tout ce qui a été posté par crowley

  1. Ca ferait de belles bottes mais je ne vois pas pourquoi tu dis ça. Soit je m'exprime mal, soit tu n'as pas compris. Tu notes la différence qu'il peut y avoir entre une augmentation naturelle dictée par la sélection et une augmentation artificielle brutale et hasardeuse? Pour le reste je suis du même avis. C'est ce que je dis depuis le départ.
  2. Intentions louables, mais je ne peux m'empêcher d'examiner une question sous toutes ses coutures, pour y déceler le contre. J'imagine que le pour coule de source. Pour le contre, du moins ce qui me vient à l'esprit, c'est une seule question: La conservation des espèces on le fait pour nous ou pour la Nature? La Nature se passe de quelques espèces. Chaque jour des espèces s'éteignent naturellement. Et l'équilibre se réajuste un minimum si l'impact n'est pas trop grand, ou radicalement si l'espèce occupait une niche écologique centrale. Ce que nous faisons est plutôt d'intérêt humain, pouvoir continuer à voir ou à savoir une belle espèce dans la Nature. Je pense que la préservation des espèces passe d'abord par la conservation de l'écosystème donné dans sa globalité. Et le meilleur moyen de le conserver sans le modifier est de simplement arrêter l'activité humaine directe ou indirecte. Ça relève de l'utopie, soit, mais on peut la diminuer. Et ça relève presque de la philosophie, dans la mesure où soit on se considère comme une simple espèce animale ayant sa légitimité de contributeur au sein des autres, ou comme anthropocentriquement supérieurs et seuls responsables de nos actes Réintroduire, voilà un des pires scénarios que je propose: - Admettons que Bco (Boa constrictor occidentalis) mange 24 Cp (consommateur primaire donné, rongeurs ou tout ce que vous voulez) par an. - Admettons que 1 Cp grignote 80% de la semence d'une espèce d'un Pp (producteur primaire, plantes ou autres... au choix) -Admettons Cp' comme un autre consommateur primaire - Admettons que Btk (Born to Kill) soit un prédateur naturel de Bco -Tu balances 20 % de Bco en plus dans la Nature, qui vont te bouffer 20% de Cp en plus, qui du coup vont bouffer 20% de graines de Pp en moins, Qui du coup vont donner 20% de Pp en plus, qui entre en compétition avec un autre Pp dont se nourrit Cp' Cp' est alors en déclin, Pp envahit tout et change la topographie de l'habitat de Btk qui est semi aquatique et de grand taille. Le pauvre bougre ne peut plus assurer la réponse à ses besoins physio et crève, ce qui fait un nombre incalculable de cadavres et une prolifération de nécrophage qui deviendrons ensuite parasites des animaux vivants faute de cadavres à trouver et etc. etc. etc. Tu ajoute au truc que la Science ne s'est pas assez penchée sur le sujet et que finalement il y a une distinction entre les Bco de prairie et les Bco de forêt, comme il y en a pour Ephebopus murinus par exemple. Tu prends donc des animaux d'élevage croisés entre eux et tu les balances et au final certains n'occuperont pas la même fonction qu'ils devraient et s'attaquent à la faune qui se préservait bien toute seule jusque là. Ajoutes à ça 100 000 variables en plus. C'est une possibilité, certes peu probable, mais entière. D'autant plus que des possibilités qui se basent sur un schéma similaire tu peux en avoir des tonnes différentes, et des impacts qui ne seront visibles que très longtemps après, auxquels on ne pourrait imputer aucune origine valable car trop de facteurs ont joué pour pouvoir en déceler l'élément déclencheur. Ou alors tu peux avoir l'effet voulu, Bco qui reprend sa place propre, et qui se relance après un coup de pouce. La réintroduction c'est prendre le risque de sauver une espèce, et c'est aussi prendre le risque d'en bousiller d'autres. Tu vas dire que je vois des problèmes partout. Ils ne sont en rien obligatoires, et tu risques même de faire une très bonne action en repeuplant. Mais de là à penser que c'est une sacro-sainte solution qui ne comporte pas de risques...
  3. On ne peut pas mieux illustrer le rendu. Met un peu de relief sur le fond et les bords en dégradé jusqu'à l'avant du terrarium, tout en y mélangeant de la caillasse.
  4. Quels plans et quelles poses désires tu? C'est du 3D figé ou en animation? Au passage, le nom correct est Gekko gecko, ça fera mieux dans ton portfolio. Bonne journée
  5. crowley

    video - chrysopelea paradisi

    Chez moi non plus, sinon je ne prendrais pas le temps de répondre. C'est juste les remarques balancées gratuitement qui passent difficilement dans un débat entre cartésien et empiriste
  6. crowley

    video - chrysopelea paradisi

    Soit, je ne peux qu'être d'accord avec ça.
  7. crowley

    video - chrysopelea paradisi

    Voilà, je préfère quand il y a des échanges argumentés plutôt que de basses remarques qui ne servent à rien. Tout ce que tu cites comme diagnose de son comportement, même si au final c'est vrai sur ce serpent, j'ai pu observer le contraire de chacun de ces points à moultes reprises dans la nature comme en captivité. Après question statistiques je ne peux bien évidemment pas en faire, je n'ai pas autant de bouteille que toi dans les voyages et la litière tropicale, néanmoins les contre-exemples de tes généralités je les ai tous vu avec moins d'observation.
  8. crowley

    video - chrysopelea paradisi

    Je t'ai donné les grandes lignes, élargis aux serpents européens. Il faut obligatoirement que ce soit exotique pour avoir du poids? le reste c'est de la mer à snober? En tout cas c'est pas tes 17 ans de voyage qui t'ont ouvert les yeux sur la perception des échanges thermiques, sans vouloir être méchant.
  9. crowley

    video - chrysopelea paradisi

    Il n'y a rien de scientifique dans cette démarche, ce sont de simples constatations. Certes, quand l'animal ne se sent pas acculé il n'a pas à se défendre. Entre 4 murs il ne peut que se sentir coincé. Je suis aussi d'accord avec toi sur le fait que les serpents prennent la fuite dans un premier temps et c'est pour ça que les espèces mobiles sont difficilement photographiables sans les attraper avant, chose que tu ne sembles pas faire puisque que tu les déranges le moins possible. En fait ce n'est pas sur le sujet du tempérament que je met l'accent mais sur ton analyse de la perception et de la réponse à la chaleur, comme élément primordial du comportement du serpent. Pour répondre quand même à ta question, les observations sur le terrain ont été réalisées en France et en Suisse lors de shootings photo herping, les comparaisons chez un de mes amis avec des Thamnophis et des Nerodia élevées en captivité, en semi-liberté, et en liberté. Pour ce qui est du comportement, je t'accorde bien sûr que bon nombre d'espèces sont plus calmes in natura, comme les Corallus que j'ai pu observer chez quelques personnes qui produisent du NC qui sont de vraies teignes en captivité et qui sont désespérément calmes et manipulables en Guyane (rapport de plusieurs connaissances qui ont eu la chance d'y aller), ou les Morelia amethistina qui semblent plus cool dans un documentaire au milieu de la flore de PNG que la réputation de sanguinaire qu'il traine en captivité. Mais on est loin de pouvoir en faire une généralité, certains sont plus cool dans la nature, d'autres c'est justement l'inverse. Il est important de mettre un point sur cette nuance.
  10. crowley

    video - chrysopelea paradisi

    Et? Je te donne des exemples dans la nature, mis à part mon carpet python. Et là non plus je ne suis pas d'accord, il y a des serpents plus cool dans la nature et d'autres qui sont 50 fois plus cinglés. Va choper du Masticophis dans la nature et compare avec ceux de la ferme trop (pourtant import), va chatouiller Hierophis et bien d'autres.
  11. crowley

    video - chrysopelea paradisi

    la camera non, aucune chance en revanche, les doigts derriere la camera (ou sur la camera, j'en suis pas aussi certain) ceci dit, dans la nature, les serpents optent à 95% pour la fuite, même la fuite en avant là, j'ai même pas l'impression que ça soit "la fuite" dans le cas de la chaleur dégagée, il faut que la chaleur soit tres intense pour provoquer une attaque de serpent surtout quand la nature de la chaleur n'est pas "organique" bizarrement, un objet chaud ne sera pas attaqué alors qu'une main, limite plus froide, si ça marche aussi avec la lumiere Mouais, j'adhère bof. La logique voudrait effectivement ceci, en particulier avec les serpents dotés de fossettes loréales ou labiales thermoréceptrices. En pratique c'est différent, dans bon nombre de reportages on voit des Agkistrodon shooter les objectifs, des crotales en close up shooter les caméras (et même si chauffées préalablement cette chaleur n'est pas organique). J'avais un Morelia qui essayait d’agrafer le tapis chauffant de la paroi lorsqu'il s'allumait. Combien réagissent aussi aux mouvements ou aux reflets? Les militaires avaient un petit miroir sur le bras pour que les cracheurs visent cet endroit à la place des yeux. S'agissant ici d'un Chrysopelea, à peine doté de quelques terminaisons nerveuses diffus sur les écailles lui servent à détecter la chaleur (un peu comme chez nous), je pense que cet argumentaire est peu adapté à cette situation, surtout connaissant les mœurs de cet animal et le sens de la vue qui doit prédominer pour ses acrobaties.
  12. La nécrose allait du doigt jusqu'au torse? Pas banal pour de la vipère française; une sur-infection (iatrogène ou non) y est sûrement pour beaucoup, ou une accumulation de toxines dans le bras à cause de la compression du plâtre. A moins que l'œdème n'ait été confondu avec une nécrose par les journaleux.
  13. Peut être Holothele sp.; rien de sûr si ce n'est qu'il s'agit d'un mâle. Ce type de mygales, et la majorité des mygales d'Amérique, ne présentent pas de danger médicalement préoccupant pour l'homme. D'autant plus que ce spécimen, si l'identification est correcte, n'est pas pourvue de poils urticants.
  14. Effectivement, plus qu’intéressant. Tu as un livre pas mal à suggérer sur l’étymologie zoologique?
  15. Ah merci, moi je cherchais justement le deuxième papier que je ne trouve pas, pour voir si la révision du nom contenait quelque chose sur l’étymologie. Cependant Zamenis semble être masculin, ce qui semble logique et ce qui serait donc plus étonnant pour situla, quoi que le papier de 2006 de Schlüter rapporte situlus
  16. On voit bien de quoi tu parles mais je m'interrogeais simplement sur son nom actuel, Z.persicus ou Z.persica... Apparemment c'est pas là que j'aurais la réponse Et pas vraiment autre part, Zamenis persicus UTIGER et al. 2002; Zamenis persica VENCHI & SINDACO 2006 Pour Flaac: Je remettais juste en cause la rectification d'identification de Davshot qui avait pour simples arguments l'analyse des motifs à la Raymond Hoser. Je pense simplement que sans plus d'infos à l'heure actuelle sur les Lamprophis, et avec des spécimens captifs dont on ne connais pas l'origine on ne peut qu’emmètre des doutes et ce sans mettre en faute personne, si ce n'est ceux qui avancent des certitudes à partir de sources et d'analyses foireuses.
  17. Je ne veux pas relancer le débat, mais les sous-espèces ne sont pas décrites en fonction de leur couleur ou motifs, c'est beaucoup trop léger. Il doit bien y avoir une clef ou des infos sur les écailles quelque part parce que bon, identifier un spécimen sur ses motifs sachant que c'est très discuté concernant les Lamprophis et que ça porte à confusion... D'autant plus sur un spécimen captif qui ne garantit en aucun cas de ne pas être un croisement.. Personnellement j'ai déjà vu des jeunes ayant la tronche de la deuxième photo du lien alors qu'ils sont directement issus d'une portée d'une femelle ayant la tronche de la première photo. Si j'en crois ton lien, les jeunes seraient une autre espèce que la mère? Si ca se trouve la mère est déjà un cross qui exprime un phénotype et les jeunes qui expriment un autre phénotype, c'est probable, mais franchement tout aussi probable que le fait que quelques fausses infos soient déblatéré concernant les identifications. Je serai sûr des choses quand il y aura du concret sur de l'anatomie et non pas uniquement sur des motifs. Sinon au passage, j'adore la Z. persicus !
  18. je vote pour gekreuzigt, dommage pour le bruit sur ta photo Boomslang
  19. Ouais enfin, dans les grandes lignes ça se recoupe quand même. Et beaucoup de rapports cliniques font état d'une bonne fourchette d'individus mordus, ce qui statistiquement, veut dire quelque chose surtout quand on s’aperçoit qu'en fonction du traitement les résultats ne sont pas si hétérogènes que ça.
  20. Oui, surtout pour les espèces responsables de la majorité des morsures. Il faut juste faire un peu de recherches. Tu cherches quoi en particulier?
  21. Les gens se basent sur la DL50 pour trouver des réponses. Ce ne sont que des données de laboratoire qui ne servent qu'à certains travaux spécifiques. En rien ces valeurs ne peuvent s'appliquer à des questions de la vie courante, ce que beaucoup de gens font finalement. Pour les données valables, étant donné le nombre important de facteurs incriminés, il vaut mieux se faire une idée sur les rapports cliniques qui représentent bien les risques encourus. C'est comme vouloir normaliser les cancers, au final on s’aperçoit que l'évolution est du cas par cas. Pour ce qui est de la science, c'est progressif, on ne peut que découvrir les choses. Si tu veux un savoir absolu il faut s'adresser aux entités spirituelles, Boomslang. Pour la vidéo, je dirais simplement qu'elle n'a rien de scientifique si ce n'est le copié collé de diverses infos ou valeurs et qui sont maladroitement exposées pour au final résulter en un charabia faux et qui détermine arbitrairement des choses qui ne sont pas déterminables.
  22. Les données cliniques sont à noter, mais l'estimation de la cinétique de l'envenimation est totalement arbitraire. Elle dépend du site de morsure, de la quantité injectée, de la profondeur de la morsure, de la prise en charge de la victime, et des caractères propres de la victime.
  23. La DL50 s'exprime en mg/kg déjà sinon ça ne veut rien dire. La DL50 varie fortement en fonction du mode d'injection, à tel point que souvent pour une même espèce les DL50 intamusculaire, intraveineuse, ss-cutanée, intrapéritonéale sont radicalement différentes et causent des écarts radicaux dans les classements. Sans compter que la base de donnée des dl50 n'est pas exhaustive car tous les serpents n'ont pas été testés et n'y figurent donc pas. On peut aussi remettre en cause l'acceptation de certaines valeurs dans la mesure où certains tests semblent avoir été réalisés sans être sûr de l'identification exacte de l'espèce.
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