La Chine

Quelques nouvelles photos des Ryu...

Pour respecter la hiérarchie, d'abord M. Le Chef (avec à l'arrière plan son inséparable copain, Microbe).



Les deux mêmes, mais avec cette fois Microbe à l'avant-plan



Microbe, en gros plan.



Le Chef encore.







Avec le calico Apache



Apache donc...





Après ces messieurs, la jeune génération : deux petites dames ...

Lipstick, moins d'un an et déjà maman



Et mon autre maman potentielle, Shana, en train de finir les restes du repas des alevins




Enfin pour faire plaisir à Gould, des photos de mes deux orandas (les chouchous de tous mes visiteurs)

Zébulon, né dans mon bac le 3 juin 2010



Les parents de Zébulon, aujourdh'hui décédés (ils n'ont pas résisté à une panne de courant de plus de 48 heures).



Et la relève féminine chez les orandas : Castorine.

Qui pose comme une star...



quand, du moins, elle ne fait pas le pitre.

Merci à vous.

2 nouvelles photos à J +8.





Et pour se faire une idée exacte de la croissance des alevins, trois photos où l'on voit à la fois des alevins de la semaine dernière et des alevins nouveau-nés...

Voici l'un des 4 alevins à J + 6 à l'heure du repas (poudre tetra baby n° 1 + spiruline).

Double bonne nouvelle :

- j'ai repêché deux autres alevins (à 4, je devrais, sauf problèmes imprévisibles, pouvoir au moins faire grandir l'un d'entre eux)
- et justement les 4 vont bien et ont déjà un peu grandi (mais l'un est dotée d'une queue simple et non pas double, gros défaut conduisant à l'élimination systématique chez les éleveurs pro).

Si tour va bien, je posterai une photo par semaine pour avoir un mini-reportage sur la croissance des jeunes poissons rouges parce que, désormais c'est sûr, ce sonr des PR.

Si tu as la place dans ton bac, oui je te conseille d'en prendre un troisième.

En règle générale, quand un botia s'intéresse d'un peu trop près aux autres espèces du bac, c'est qu'il n'a pas la possibilité de mener la vie de groupe qui lui convient.

A mon sens trois exemplaire de la même espèce, c'est un strict minimum (optima à 5). Les botias maintenus seuls ou par deux ont souvent ce genre de comportement ou, à l'inverse, ils passent leur temps cachés.

Pour l'agressivité, elle est variable en fonction des espèces : a priori un macaracantha ne s'en prend pas violemment aux autres poissons (même si je connais quelques cas isolés d'individus ayant fait des dégâts), un modesta peut devenir une terreur ...

Après les jeunes corydoras pandas découverts déjà âgés d'environ deux mois dans mon bac communautaire de 160 litres, j'ai trouvé hier deux alevins dans la décante interne de mon autre bac communautaire de 700 litres.

Les alevins sont minuscules : apparemment, ils viennent juste d'atteindre le stade de la nage libre. Je pense qu'il s'agit de PR, mais je n'ai pas encore de certitude. J'aimerais bien qu'ils grandissent pour pouvoir vérifier ...
Cela étant, lors de ma précédente repro de PR, sur une vingtaine d'alevins, je n'en ai conduit que 7 à l'âge adulte, je ne me fais donc pas trop d'illusions sur les chances de deux nouveaux alevins.

Voila donc à quoi ressemble un tout petit PR..

Pour les pandas juvéniles, vu leur nombre et n'étant pas trop sûre qu'il y aura d'autres repros, je pense que je vais les garder.

Par contre, comme il seront trop nombreux avec les 5 C. mellini, je pourrais donner ces derniers. Contrairement à Nicole, j'aime beaucoup les pandas qui sont des pitres et me donnent toujours l'impression de poissons joyeux, mais je n'ai pas non plus accroché avec les mellini qui sont systématiquement dissimulés dans les plantes et beaucoup moins actifs.

Enfin , le comble dans cette affaire c'est que depuis un an je n'ai plus eu de pontes de PR (les jeunes que j'élève pour remplacer mes deux femelles décédées se sont avérés, pour ceux en en âge d'être sexés, être encore des mâles ), tandis que les poissons que je ne souhaitent pas particulièrement reproduire se reproduisent quand même (j'ai aussi des otocinclus dont le nombre a triplé quand je les ai comptés lors du déménagement, en dépit des PR et autres gloutons qui partagent le bac).

Moi non plus, depuis 3 ans que je maintiens ces pandas, rien n'avait l'air de se passer ...
De là à te conseiller de déménager pour voir si ça marche aussi dans ton cas...

Plus sérieusement, je pense qu'il ne faut pas avoir peur d'un GROS changement d'eau (plus fraîche).

A part le renouvellement intégral de leur eau suite au déménagement, la seule donnée qui ait considérablement changé c'est la qualité de cette eau : je suis passée d'une eau de ph 7,8 assez dure (KH = GH = 14°) à une eau plutôt acide (PH 6, très faiblement minéralisée (KH de 3, GH de 4).

Merci

A l'origine, ce bac (1m X 40 cm X 40 cm) devait servir aux poissons rouges, autant dire qu'il n'aura conservé cet usage que 3 mois.

Depuis, j' y fais grandir les alevins de PR, des boutures de plantes et j'y maintiens essentiellement des tetras et corydoras (5 mellinis, 8 pandas + 5 jeunes pandas nés en communautaire il y a deux mois au plus).







Echinodorus martii en fleurs.





Un otocinclus en pleine activité (c'est dire ...)



Les (vieux) rasboras tranquilles dans les massifs de plantes.





Un tétra d'une espèce inconnue. Ce poisson m' été vendu comme T. Flammeus mais il ne présente pas les bandes verticales. Ce n'est pas non plus d un T. Griemi, ni un T. rosaeus. Si quelqu'un peut l'identifier ... En attendant, d'un groupe de 5, il est l'unique survivant et destiné à rester seul puisque je ne trouve pas de congénères.



Les corydoras pandas

Merci.

Ce week-end, j'en ai (momentanément ? ) compté 5. Il y a une différence importante de taille entre les plus petits des juvéniles (qui restent dans les buissons de cryptocorynes) et le plus gros qui déjà tend à s'agglutiner à la bande des adultes.

Quelques photos de meilleure qualité.

Pour une idée de la taille, par comparaison avec celle des planorbes ...



A l'abri des cryptocorynes...





Petits mais amateurs de larves de moustique rouges ...



Les planorbes, ça n'a vraiment pas l'air inquiétant...



Même les adultes n'ont plus l'air de pouvoir nous faire grand mal...

Outre mon gros joujou (mon 700 litres où j'élève des poissons rouges), j'ai un petit bac de 160 litres bruts qui me sert principalement à bouturer des plantes et, accessoirement, isoler les pontes et alevins de PR pour les faire grandir.

Il y a également quelques poissons : 9 rasboras, 6 tétras flamme et 13 corydoras : 8 pandas et 5 mellinis.

Avant-hier, en nourrissant j'ai eu la surprise de découvrir 3 petits pandas supplémentaires. Comme j'ai déménagé (et le bac avec moi) début juillet, les petits ont du naître dans la foulée et ont donc moins de deux mois. Le bac ayant été remis en service, avec son sol et ses masses filtrantes, moins de 3 heures après avoir été vidé, je n'ai pas conservé d'eau de l'avant-déménagement et, dès lors, si pour déclencher la ponte des pandas il faut un important changement d'eau, c'est sûr que pour les intéressés c'était l'occasion ou jamais.

Les pandas ont pourtant déjà au minimum deux ans, plus de trois ans pour les plus âgés. Jusqu'ici, ils s'agitaient beaucoup au moment des changements d'eau mais je n'avais pas vu d'oeufs.

Une bizarrerie à ce sujet à propos de laquelle je n'ai encore lu aucun témoignage. Après chaque grand remue-ménage des pandas, supposé correspondre au moins à des vélléités de repro, je trouve mes 3 pauvres mâles (pour 5 femelles) quasi amputés de leur caudale (qui repousse ensuite jusqu'à la fois suivante). J'en ai déduit, sans certitude, vu le comportement de harcèlement des mâles par les femelles dans ces moments-là, que c'étaient elles les responsables ...

En tout cas, les petits rescapés qui font actuellement un peu plus d'1 cm (4cm pour les mâles, 5 pour les femelles) ont réussi à trouver de quoi se nourrir en bac communautaire et à échapper à la dévoration par les adultes en se dissimulant dans les plantes.

Voici leur bac.





Une photo de 4 adultes dont un mâle à l'arrière plan gauche (plutôt rose blanchâtre alors que les femelles tirent sur le beige crème) dont on voit bien la queue abîmée (encore que des 3 c'est celui le moins amoché).



Une photo d'un petit à l'arrière-plan avec deux mâles adultes devant qui, eux, n'ont plus du tout de caudale.



Et un zoom, malheureusement flou, sur le petit, copie conforme des adultes.

Les botia modesta sont des poissons qui ont le chic pour rentrer dans des cachettes que l'oeil humain aurait tendance à évaluer comme beaucoup trop étroites. Cela étant, j'en maintiens depuis plus de deux ans et aucune n'est jamais restée coincée.

Par contre, il faut effectivement que tu ajustes ta population. S'agissant des seuls botias, macracantha et modesta, sont fondamentalement grégaires : 4 individus de chaque espèce est un strict minimum et comme, au surplus, ces poissons deviennent également grands, à mon sens c'est un bac de 2 mètres de long mini qu'il leur faut.

Par ailleurs, les macracanthas et les modestas ne font pas trop bon ménage, les seconds étant beaucoup plus agressifs que les premiers et finissant par les dominer (d'autant qu'ils grandissent plus vite). Enfin, un B. modesta, qui ne peut pas se défouler en établissant une hiérarchie avec des congénères, risque de finir par agresser les autres co-occupants ...

Pour les ranchus (sans dorsale), il est clair que la forme de leur corps les handicapent et les condamnent à vivre en aquariums et qui, plus est, avec des poissons lents comme eux.

Il en va du poisson rouge fantaisie comme de certaines de nos races de chiens ou de chats : à trop sélectionner certaines particularités, on crée des espèces plus fragiles voire handicapées (chiens à la peau tellement plissée que les femelles ne parviennent plus à mettre bas sans intervention médicale, chats persans au nez si raccourci qu'ils souffrent de problèmes respiratoires...).

L'histoire récente prouve que les éleveurs de chiens et de chats corrigent souvent le tir, je suis plus réservée sur le devenir des PR...d'autant que les amateurs peuvent feindre d'ignorer le problème (quand un PR meurt, on en rachète un autre).

Perso, j'ai choisi le ryukin parce qu'en dépit de la forme de son corps très raccourcie (la première variété de PR sélectionnée en ce sens et dont les autres - avec le même aspect compact - dérivent plus ou moins directement), c'est un poisson parfaitement viable, hardi, peu sujet aux maladies et aux troubles de la vessie natatoire (contrairement aux orandas que j'ai reproduit avec en moyenne 2 spécimens sur 5 souffrant de ce type de problèmes).

Du coup, pour moi les ryukins sont "à part" et du reste leur cohabitation avec les autres "fancy" peur s'avérer problématique : ils chipent la nourriture des autres et quelquefois les harcèlent. Ayant mis en pension durant mon déménagement les ryukins avec un perlé dont la forme très ronde, genre tetraodon, le fait osciller lorsqu'il nage, je viens de récupérer le perlé dans un triste état. Ce poisson a perdu le tiers de ses écailles, n'a quasi plus de queue et des trous dans les flancs. A la décharge des ryukins (tout ceci s'étant produit dans un bac d'1,5 de long, mais sans aucun décor), ils ont pris le pauvre perlé pour une femelle prête à pondre... Enfin, toujours est-il qu'on ne s'ennuie pas avec des ryukins, les bad boy des PR selon certains sites américains.

Rectification du loupé sur la 5ème image

Comme ces poissons ne sont pas excessivement remuants, il n'y guère qu'eux que je parvienne à saisir à peu près correctement avec mon appareil photo ultra basique.

Monsieur T.leeri







Et Monsieur ou Madame T. Pectoralis (si quelqu'un peut d'ailleurs me dire comment on sexe ces poissons, merci à lui, car sur tous les sites consultés on décrit le mâle avec les signes caractéristiques des leeri, mais on est incapable de produire la moindre photo à l'appui, toutes celles disponibles correspondant à la description de femelles !)



URL=http://www.casimages.com][img:ac39]http://nsm05.casimages.com/img/2011/07/13//1107131137421[274098463954.jpg[/img:ac39][/URL]

J'aime beaucoup ce type de bac : du fouillis, mais avec du travail derrière !

@jmfr34 a écrit:

Quand je vois comment tu arrives à maintenir ces poissons avec une eau de qualité je me dis que le secret c'est d'avoir une super filtration et oxygénation.

Tu confirmes ?

Oui, s'il fallait classer par ordre d'importance les besoins des PR , je mettrais au premier rang à égalité la filtration et l'oxygénation, vitales à court terme.

Mais j'ajouterais juste derrière de gros volumes et une vie sociale a de groupe, les deux étant liés avec un minimum de 70 litres par PR même fantaisie pour la viabilité du bac à long terme et un minimum de 4/5 PR pour que ces poissons manifestent leur joie de vivre exubérante et deviennent fascinants à observer : bien que non territoriaux, ils développent une hiérarchie et des affinités particulières entre eux.

L'heureux effet d'un gros bac avec un bon espace de nage et des interactions sociales, c'est que les PR s'intéressent beaucoup moins aux plantes. Du jour où je suis passée d'un bac d'1,40 m de long à 2 m de façade mes PR ont purement et simplement cessé de déchiqueter les echinodorus. Certes, ils sont bien nourris, je leur laisse en plus des plantes spécialement destinées à être consommées (type ceratophyllum ou racines de pistias), mais j'ai quand même le sentiment très net qu'ils grignotaient toute plante un peu tendre par ennui.

Je n'avais pas mal interprété ta remarque, Nakuta, mais, forcément étant fan des PR, je les défends.
On a tous nos préférences : pourtant le PR est étrangement absent chez les propriétaires de gros bacs, alors qu'il ne donne le meilleur de lui-même que dans ces bacs-là !

Pour le sol, c'est de la pouzzolane à usage aquariophile (arrêtes des gravillons moins tranchantes qu'en temps ordinaire).

La filtration est adaptée à de supers pollueurs : une décante interne de gros volume équipée de deux pompes de 600 litres heures ET une décante externe de 160 litres avec une pompe de 3000 litres à l'heure.

Quant aux ryukins (une variété de poissons rouges fantaisie) qu'on aime ou pas, j'en suis toquée : le bac a été conçu pour eux et, contrairement à beaucoup de possesseurs de bacs qui commencent par les PR et abandonnent ou passent à des espèces exotiques, moi je suis revenu à l'aquariophile grâce à eux, il y près de 4 ans maintenant, après avoir maintenu 10 ans (quand j'étais plus jeune, snif !) des exotiques.

Après une grosse période de galères, les choses ont l'air de reprendre un cours normal. J'ai démarré début juillet un nouveau bac que je laisse les ryukins vous présenter.


Pour les plus vieux d'entre nous, nous allons sur nos 4 ans et nous avons toujours vécu en groupe : heureusement qu'entre copains, on supporte mieux les coups durs parce qu'entre les vitres d'aquarium brisées et les déménagements de notre maîtresse, on a dû s'adapter plusieurs fois.

Voici notre nouveau bac.





C'est un peu plus petit que notre ancienne maison, mais il y a plein d'endroits où se cacher et une sorte de plage sur le devant pour faire les fous.

En plus, ce bac est presque pour nous tous seuls. Il y a bien les gouramis auxquels nous nous sommes habitués depuis plus de trois ans , mais comme ils vivent plutôt en surface, on ne se gêne pas les uns les autres.



Bon, les gouramis uniquement en surface, ça n'est pas non plus une vérité absolue ...



De toute façon, ce sont les gouramis qui nous imitent : les pectoralis ont même l'air de se prendre pour des poissons rouges des fois, à vouloir s'incruster dans notre bande ...



On préfère quand même être entre nous : le vrai bonheur !



Là on est entre Ryukins, entre brutes quoi ...



On s'entend bien aussi avec les têtes de lion.



Pour la partie technique, ceux que ça intéresse demanderons à notre maîtresse, nous on ne s'occupe que d'être heureux !cheers

Cela a l'air très prometteur.
Peut-être pourrais-tu nous en montre un peu plus ?

C'est une photo d'avant sa retraite, donc qui a au moins 10 ans.
Passé 22/23 ans il s'est nettement ensellé.
Vivant au pré (avec une ponette), adorant les bains de boue et ayant développé un ventre de rentier, il est devenu moins photogénique.

Je vous présente Vivi, Pur sang arabe qui vient d'avoir 27 ans.
Mes particularités : je suis super gentil (mais avec du caractère) : on peut me tirer les oreilles et me confier à des personnes qui ont eu une grosse frayeur à cheval pour leur redonner confiance.

Quand je participais à des courses d'endurance, je détestais être enfermé dans les groupes et voulais toujours être devant (ne pas me mettre un débutant sur le dos en extérieur ou alors en tête de groupe !)

Et le plus pénible pour ma maîtresse : je ne suis jamais rassasié et je mange tant que je peux, juqu'à ressembler à un tonneau. Même après m'être échappé une nuit, avoir croqué une réserve de pommes à cidres et être tombé malade, j'ai continué à être un goinfre !