Caro18
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Ethiopie: Projet de tuer des milliers de chiens=>ABANDONN
Caro18 a répondu à un(e) sujet de hop dans ANIMAUX - Europe et autres continents
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Et que dire de Gendron Mardi 10 Juillet 2007 La cruauté animale pour bien manger. Je suis tanné d'en entendre parler. Ce matin, on rapporte deux nouvelles: 2 organismes du complexe écolo-environemental du Mexique portent plainte à une Commission de l'ALÉNA pour la façon dont le Canada fixe les quotas de chasse aux phoques. Après Brigitte Bardot, les gros seins à Pamela Anderson, Heather Mills, Paul McCartney, l'Italie et la Belgique, voilà que le Mexique s'en mêle. Imaginez la blague... le Mexique va nous faire la leçon en matière de développement agro-alimentaire alors que l'on détruit l'environnement là-bas sur une base quotidienne ! Le débat sur cette question est démagogique et ridicule. C'était de voir McCartney approcher un blanchon pour dénoncer la chasse aux phoques sur une banquise canadienne alors que cette même chasse aux blanchons est interdite depuis longtemps ! Quelle désinformation. On ne dit surtout pas d'ailleurs que les phoques sont rendus à Québec tellement il y a surpopulation ! Si ça continue comme cela, les phoques vont se ramasser sur la rivière Châteauguay en plein centre-ville de Huntingdon au printemps prochain. Mais là où l'inflation continue, c'est dans l'affaire de la lutte au foie gras. À l'époque, la Californie avait emboîté le pas. Gros débat sur la prohibition. Puis des municipalités américaines ont suivi en passant des règlements interdisant la transformation ou la vente du précieux mets. Vive les frites McDo au détriment de la gastronomie ! Ce matin, La Presse rapporte l'infiltration des Élevages du Périgord (tout juste à côté de chez nous), à St-Louis-de-Gonzague. Une entreprise florissante et très bien cotée qui fait vivre des centaines de familles. J'aimerais souligner qu'il s'agit de transformation agro-alimentaire et de chaîne alimentaire. Il est donc normal de tuer les canards en question. Avant de condamner de quelque façon que ce soit, il faut faire les constats suivants: L'employé espion a manqué à son devoir de loyauté envers l'entreprise; L'employé espion doit être congédié sur le champ; L'employé espion a causé un tort irréparable à l'entreprise et devrait être poursuivi; Une fois le "déchet" expulsé de l'entreprise, il y a lieu de s'interroger sur une seule question: Les procédures de mise à mort sont elles conformes aux standards fédéraux et provinciaux ? Au lieu de dénoncer dans La Presse, le petit "déchet" aurait pu utiliser la voie de la plainte et interpeller les organismes de contrôle. Là, on vient de jeter le discrédit sur toute une entreprise. Ridicule. Démagogie encore du complexe écolo-environnemental. Je dirais même plus, c'est carrément du terrorisme à l'endroit des entreprises. Bien évidemment, le gavage soulève bien des passions. Voir ce vidéo capté sur YouTube en cliquant ici. Et puis après ? Avez-vous déjà vu une mort qui n'était pas - en soi - cruelle ? Bien sûr, on pourrait retourner à une vision bucolique de l'agriculture, et attendre que le canard meurt de sa belle mort. Le problème, c'est que le jenne canard est meilleur au goût que le vieux duck. Même chose pour la vache de réforme ! Rien de mieux qu'un bon veau tendre à se mettre sous la dent. Pour cela, il faut les assassiner dans la jeunesse afin que le sang et la viande soient meilleurs. C'est le carnivore qui parle. Voilà, c'est fait. Je fonde illico l'Association pour la défense des carnivores de l'Amérique. Personnellement, je considère que la mise à mort forcée sera toujours cruelle en soi, mais c'est le prix à payer pour déguster un foie gras qui saura toujours nous apporter un plus grand bonheur que la vie même d'un simple canard. Bon appétit ! Stéphane Gendron J'ai faim ! Et Vous ? Réagissez http://www.bloghuntingdon.com/article-6915850-6.html
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Le guide abattu «Jocelyn détestait ce type de chasseur» Le Journal de Québec 13/10/2007 08h50 Un sentiment de révolte anime les proches du guide de chasse Jocelyn Léger, abattu mercredi par un chasseur à Sainte-Flavie près de Mont-Joli, dans l'est du Québec. «Si Jocelyn avait été témoin d'une telle façon de procéder de la part d'un chasseur, il aurait passé un mauvais quart d'heure», a lancé son ex-conjointe, Véronique Beauchemin. Jocelyn Léger avait beaucoup de respect pour le gibier, contrairement à la personne qui l'a pris pour cible, a-t-elle expliqué, et il pratiquait ce sport avec des règles éthiques élevées. Selon des proches, le tireur aurait tout bonnement voulu profiter du camp d'aplants dressé par M. Léger et ses compagnons, serait descendu de voiture et aurait tiré au sol à travers les aplants. Il aurait de plus utilisé une carabine et non un fusil, ce qui est illégal. Il a même pris la fuite en voiture après son geste. M. Léger était, tout au contraire, un chasseur consciencieux. «Jocelyn passait ses journées à observer le comportement des oiseaux, a raconté Mme Beauchemin au cours d'une entrevue à LCN: comment ils se nourrissaient, où ils allaient manger, où ils allaient dormir, etc. Le matin au lever du jour ou le soir, il placait ses aplants, il se cachait dans une cache qui se confondait bien avec le sol... L'autre chasseur n'aurait pas dû aller chasser là. Si tu veux tuer un animal, fais-le avec un minimum de respect !» «Jocelyn aurait été très en colère, a-t-elle aussi déploré. Combien de fois a-t-il raconté qu'il y avait des chasseurs qui voulaient juste tuer pour tuer. Il ne rappelait pas ces clients. Il pouvait choisir ses clients tellement la compagnie allait bien. Il était très respecté (comme guide)» «Combien de fois a-t-il mis des gens dehors de champs en raison de leur comportement. Il ne tolérait pas cela. Il était très convaincant par sa voix et ses gestes», a-t-elle ajouté Un métier dangereux Mme Beauchemin a également confié que «pendant des années, chaque fois qu'il partait, j'avais tellement peur qu'il arrive quelque chose. Pas un danger venant de lui, mais des autres.» «Jocelyn avait des armes à feu; je n'aimais pas cela mais j'étais tout de même sécure (de ce côté). Il était excellent, excellent tireur, très prudent.» Accusations Le tireur imprudent, un homme de 59 ans originaire de Price a comparu une première fois jeudi au palais de justice de Rimouski et il a été remis en liberté en attendant la suite des procédures. Selon le sergent Steven Gilbert de la SQ à Rimouski, l'enquêteur au dossier poursuit son travail, la nature des accusations qui seront portées reste encore à préciser et on ne peut donc avancer une date pour un retour de l'individu devant le tribunal. http://www2.canoe.com/infos/societe/archives/2007/10/20071013-085001.html
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Le 15 octobre 2007 des milliers de bloggeurs de toute la planète vont s’exprimer en simultané sur le thème de l’environnement ! Blog Action Day cherche des blogueurs/e de toute nationalité, tout milieu, qui soit prêts à se joindre à cette opération. Pour participer à cette cyber-action constructive Il vous suffit de créer un article sur le sujet et de l’éditer le JOUR J http://blogactionday.org/fr Blog Action Day Le 15 octobre, des blogueurs du monde entier seront unis pour exposer une cause unique à l'esprit de tous. En 2007, la cause est l’environnement. Chaque blogueur écrira sur le thème de l’environnement à sa façon et sur un sujet qui lui tient à cœur. Notre objectif est d’amener tout le monde à parler d’un avenir meilleur. Nous cherchons des blogueurs de toute nationalité et tout milieu, écrivant sur tout sujet, prêts à se joindre à notre action. Voici ce qu'il suffit de faire : Exprimez-vous le 15 octobre Écrivez un article sur votre blogue à propos d’un sujet de votre choix, en rapport avec l’environnement. Par exemple : un blogue sur le thème de l’argent pourrait expliquer comment économiser avec des idées favorisant la protection de l’environnement. Dans le même esprit, un blogue traitant de politique pourrait examiner l’importance de l’environnement dans la scène politique. Les articles n’ont pas pour obligation d’être sur un sujet spécifique. ils doivent juste aborder le thème le plus en rapport avec le blogueur et sont lectorat. Notre objectif n’est pas de promouvoir un point de vue précis, juste de mettre le problème sur la table pour en discuter. Ainsi, écrivez afin que le sujet soit adapté à votre audience et votre blogue, faites en sorte que l’article traite de l’environnement et qu’il soit publié le 15 octobre. Les autres actions que vous pouvez faire Vous pouvez aussi participer au Blog Action Day en ajoutant une bannière sur votre site (http://blogactionday.org/promote) ou en faisant un don de vos revenus obtenus ce jour précis à un organisme environnementaliste de votre choix. Enregistrez votre blogue Nous conservons une trace des blogues qui se sont engagés à participer sur notre site BlogActionDay.org et cela nous aiderait grandement si vous enregistrez votre blogue à l’adresse suivante : http://blogactionday.org/commit Jusqu’à présent le formulaire est seulement disponible en anglais, les champs étant les suivants: 1 - Le titre du blogue 2 - L’adresse URL du blogue 3 - Le nombre approximatif d’abonnés au fil RSS (Ce nombre ne sera pas publié. Il est seulement utilisé pour générer une ‘cible’ approximative de lecteurs lors du Blog Action Day. Entrez simplement une moyenne, ou un récent total obtenu depuis Feedburner ou un service similaire. Entrez ‘0’ si vous n’avez aucune idée de l’audience.) 4 - Votre adresse de courriel (Vous recevrez UNIQUEMENT deux courriels. Le premier sera envoyé deux jours avant le Blog Action Day 2007. Un second sera envoyé en août 2008, concernant le jour de l’année prochaine.) 5 - Le dernier champ permet de vérifier que vous êtes bien un être humain et non un script de courrier indésirable. Saisissez simplement le nombre affiché.
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Cloîtrée avec une vingtaine d'animaux depuis 10 ans
Caro18 a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Rouen: elle vivait cloîtrée avec une vingtaine d'animaux depuis plusieurs années Trois cochons et une vingtaine d'animaux qui vivaient depuis plusieurs années cloîtrés avec une quinquagénaire dans une maison du centre-ville de Rouen (Seine-Maritime) ont été découverts mardi, et pris en charge par la Société normande de protection des animaux, a-t-on appris mercredi auprès de cette dernière. La SNPA, missionnée par la mairie de Rouen qui avait pris un arrêté d'intervention, avait été alertée par le voisinage qu'une odeur pestilentielle se dégageait du pavillon. A leur arrivée, les agents de la SNPA ont découvert trois cochons, deux chiens, un bouc, une biquette, deux chiens, plusieurs chats, des lapins et chinchillas qui vivaient enfermés dans la maison "depuis au moins dix ans sans jamais sortir", a confirmé le voisinage. AP http://tempsreel.nouvelobs.com/ -
Le triste sort des animaux abandonnés Ces deux chiens ont été abandonnés à Val-Morin. Ils cherchent une nouvelle maison. Quatre chiens et des chats ont récemment été abandonnés près d’une résidence de Val-Morin. Leur propriétaire parti, les chiens attendent de trouver un nouvel endroit pour vivre. C’est une résidente de Saint-Sauveur en promenade à Val-Morin, Constance Côté, qui a appris que les quatre chiens qu’elle voyait souvent dans un enclos avaient finalement été abandonnés par leur propriétaire. L’homme, selon elle, a été forcé de quitter son logement et a abandonné ses chiens lors de son déménagement. Après des tentatives infructueuses pour reloger les chiens, c’est le Service de protection canine des Monts (SPCM) qui est allé les cueillir. Cette entreprise, qui vend ses services à plusieurs municipalités des Laurentides, recueille les chiens errants ou abandonnés et les garde le temps que leurs propriétaires les réclament. Adoption Depuis leur abandon, il y a environ 2 semaines, des citoyens tentent de trouver une nouvelle famille d’accueil pour les quatre chiens. Sans aller jusqu’à dire que les chiens ont été abusés, Constance Côté estime qu’ils ont été négligés par leur ancien propriétaire. Daniel Choquette, qui a approché le Journal La Vallée pour signaler le cas de ces chiens, affirme que ce genre de scénario arrive trop souvent : beaucoup d’animaux sont abandonnés par leurs propriétaires lors de déménagements. « Encore une fois, c’est le même pattern qui se répète : une seule personne qui abandonne plusieurs animaux à leur sort », dit-il. À la demande de Daniel Choquette, un habitué de la cause des animaux, SPCM a gardé les quatre chiens le temps de leur trouver de nouveaux propriétaires. À son avis, les chiens pourraient facilement trouver preneurs puisqu’ils semblent en bonne forme. « Ce sont des border collie croisés, des chiens qui ont bonne réputation », affirme-t-il. Les personnes intéressées à adopter les chiens peuvent appeler directement SPCM au 450 227-2768. http://www.hebdosquebecor.com/jlv/10122007/jlv_10122007_A2.shtml
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Je te comprends Valou, en ce qui concerne Marie-Claude Lortie elle est chroniqueuse et critique gastronomique, elle prêche pour sa paroisse http://mangez.mcinfotechnique.com/blog/ Marie-Claude Lortie Courriel: marie-claude.lortie@lapresse.ca Blogue: http://blogues.cyberpresse.ca/lortie/ Nathalie Petrowski Courriel: npetrows@lapresse.ca Patrick Lagacé Courriel: plagace@cyberpresse.ca Blogue: http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/
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un nouveau site LA Stérilisation à voir absolument
Caro18 a répondu à un(e) sujet de linda lachapelle dans CONSEILS D'ADOPTION
Moi, j'ai réglé le problème, j'ai acheté un pyjama (camisole-culotte) pour bébé de 6 mois, "j'ai fait un trou pour sortir la queue" et mon chien après son opération n'a jamais eu besoin de porter le collet, je devais juste lui enlever pour les besoins dehors. Il a fait des belles nuits sans avoir ce machin dans le cou! -
Des centaines de chats en péril à Sainte-Julienne Des centaines de chats, non-stérilisés, sont laissés à l’abandon un peu partout à Sainte-Julienne. Ils se reproduisent et forment une colonie de plus en plus importante. Plusieurs meurent de maladie et l’arrivée de l’hiver ne laisse présager rien de bon. Une Juliennoise, Diane Sansoucy, se fait un devoir de les sauver… mais elle ne peut y arriver sans aide. «Je prends les chats, je les emmène chez le vétérinaire pour les faire stériliser et je paie la note. Je recueille les chatons abandonnés dans ma pouponnière. J’ai effectué environ 75 sauvetages depuis trois ans, mais ça n’arrête jamais et c’est très épuisant. Je ne peux y arriver seule», a-t-elle soutenu. Au fil des mois, elle s’est associée à une autre citoyenne de Sainte-Julienne qui a un refuge extérieur où elle nourrit les chats. La dame n’a toutefois pas les moyens de stériliser tous ces animaux et se contente de les nourrir. Comme la situation est hors de leur contrôle, elles ont demandé de l’aide aux organismes de protection des animaux. «Nous avons besoin d’un refuge où il est possible d’opérer les chats, mais on ne trouve rien», a souligné Mme Sansoucy. Elle assure que le sort réservé aux chats errants est carrément cruel. «L’autre jour, j’ai trouvé un chat qui n’avait plus de peau dans le cou, tellement il était grugé par la maladie. J’ai dû le faire euthanasier», a-t-elle soutenu. Elle a aussi mentionné que certains citoyens se vantent de frapper les chats en voiture. «Les animaux sont maltraités et dans certains cas, on peut parler de cruauté animale», a fait valoir Diane Sansoucy. Pour cette dernière, la solution passe par une conscientisation de la population et une prise en charge des chats. «Il y a un manque d’éducation quant aux soins à offrir aux animaux. Les gens n’ont pas conscience qu’il faut faire stériliser les chats si on ne veut pas qu’ils se reproduisent autant», a-t-elle soutenu. Il s’agit également, selon elle, d’un problème de santé publique. Des plaques rouges ont été vues sur des enfants qui ont joué avec des chatons malades, cet été. «Il faut agir, mais je ne peux faire le travail seule», a mentionné Mme Sansoucy. Réagissez à cet article: http://www.laction.com/article-146846-Des-centaines-de-chats-en-peril-a-SainteJulienne.html
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Durs à battre Nathalie Petrowski Courriel: npetrows@lapresse.ca Ils boivent, ils bouffent, ils sacrent. Ils trempent leurs doigts dans les sauces. Ils goûtent à tout ce qui leur tombe sous la main. Ils boivent leur vin ou leur champagne au goulot. Ils mangent des tripes ou du foie gras torse nu. Ils roulent toute la nuit pour une tête de morue. Ils sautent dans un avion pour un repas d'un soir à Hong-Kong ou alors pour aller voir un cochon catalan gras comme un voleur se faire saigner à blanc et charcuter les testicules. Martin Picard le chef du Pied de cochon et Normand Laprise du Toqué! sont peut-être durs à cuire, comme le dit le titre du documentaire qui les accompagne dans leurs péripéties, mais ils sont aussi durs à suivre. Si ces deux-là faisaient du rock, ils joueraient de la guitare ou de la scie électrique avec Pag ou Éric Lapointe. S'ils étaient écrivains, ils seraient sur la route avec Kerouac et s'ils faisaient du cinéma, ils feraient du Jean-Claude Lauzon, le jour et la nuit. En lieu et place, Martin Picard et Normand Laprise font de la cuisine, pour ne pas dire de la gastronomie. Mais de si belle façon que Guillaume Sylvestre leur a consacré un documentaire qui fait l'apologie aussi bien de leurs styles diamétralement opposés que de leur amitié. En principe, Durs à cuire était inscrit dans la programmation du Festival du nouveau cinéma comme tous les autres films. Mais l'influence et la fascination qu'exercent les deux chefs aussi bien dans le monde de la gastronomie que dans la sphère médiatique et culturelle sont telles que c'est leur film qui fait l'ouverture du festival ce soir. Ainsi en a décidé le patron Claude Chamberlan qui, de toute évidence, se reconnaît bien dans le ragoût hédoniste éthylique et rock'n'roll qui mijote dans les cuisines des durs à cuire. Qu'ai-je retenu de ce documentaire captivant et jouissif que je recommande chaudement à tous ceux qui sentent poindre les premiers symptômes de la dépression automnale? J'ai retenu que, malgré des horaires de fou et une obligation de qualité et de rendement épuisants, les deux chefs montréalais ont une maudite belle vie. Oui je sais, ils travaillent fort et parfois comme des chiens dans l'urgence, la pression et la chaleur extrême avec l'obligation, soir après soir, non seulement de nourrir leur clientèle, mais aussi de l'étonner et de l'éblouir. Reste qu'entre le premier coup de feu et le dernier coup de torchon, leur vie est faite d'odeurs, de saveurs, de goûts étranges et exquis, d'émotions fortes, de plaisirs partagés, de voyages, de quêtes et de découvertes de produits. À la base, ces deux-là sont des trippeux. Leur vie est parfois infernale mais elle n'est jamais ennuyeuse ni banale. C'est un tourbillon constant, un éternel recommencement où chaque plat préparé et servi est une performance en soi, une chorégraphie des sens qui se répète à l'infini. J'ai découvert aussi dans ce film qu'un chef n'est rien s'il n'a pas à ses côtés un sous-chef sur la même longueur d'onde que lui, qui lui est entièrement dévoué, qui ne s'attribue jamais de mérite même pour les idées de génie dont il est l'auteur et qui lui sert à la fois d'inspiration et de tampon face à l'affolant vertige d'un restaurant vide qui se remplit. Assez paradoxalement, comme le montre bien le film, Laprise et Picard ont tous les deux choisi des sous-chefs qui sont leurs parfaits contraires. Autant Martin Picard est flamboyant, autant son sous-chef Hughes Dufour est effacé et d'une discrétion qui confine parfois à l'abnégation. De la même manière, Charles-Antoine Crête, le sous-chef de Laprise, est un mini-Picard en puissance: speedé, cru, parlant sans censure, buvant plus que nécessaire. On dirait que Charles-Antoine compense par ses excès la retenue polie de son chef. Par contre, dès qu'il s'agit de revenir sur terre et de livrer la marchandise, le beau délinquant du Toqué! se mue en un monument de vitesse, de créativité et de stupéfiante précision. La dernière chose que j'ai retenue de ce délicieux documentaire est sans doute la plus importante. C'est que Martin et Normand ne font pas que de la cuisine. Ils font de la culture, au sens où l'entendait le cinéaste Pierre Perrault lorsqu'il affirmait que la culture d'un peuple commence par son pain. Autrement dit, la culture, c'est autant ce qui nourrit l'âme que ce qui remplit le ventre. À cet égard, les deux toqués qui refusent de poser une toque sur leur tête de cochon, ont eu un apport indéniable sur la culture québécoise. D'abord, ils ont mis fin au monopole que les chefs français exerçaient sur notre gastronomie. Puis, ils ont réinventé la gastronomie d'ici en lui donnant une identité, une originalité, une image de marque et un rayonnement qui n'existaient pas avant. Mais surtout, leur créativité a déclenché une véritable révolution au plan des produits. Le pionnier fut sans contredit Normand Laprise, un des premiers à miser sur la qualité, la fraîcheur et la proximité du produit. Martin Picard, qui fut son sous-chef avant de voler de ses propres ailes, rappelle à quel point l'apport de son mentor fut déterminant tant au plan de l'agro-alimentaire que de la culture tout court. Je suis tout à fait d'accord avec lui. En fin de compte, ces deux-là ne sont pas si durs que ça à suivre. Durs à battre, ça par contre, oui. http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/chroniqueurs/chronique/1650-Durs-a-battre.html POUR LES CARNIVORES Restaurant Toqué http://www.restaurant-toque.com/fr/ Courriel info@restaurant-toque.com MENU Huître et garniture de saison prix selon la provenance 4 à 5. Terrine de foie gras et salade sèche, vinaigrette au miel et xérès 23. Raviolis de pigeon confit, petites tomates et bouillon de poivron. 18. Soupe de champignons matsutakes, pousses d’herbes et huile d’argan 19. Pétoncles Princess de la Nouvelle-Écosse marinés à l’eau de pomme et huile de coriandre, mousse au wasabi 20. Salade tiède de petits légumes et champignons sauvages, baies de saison et glace de légumes 17. Foie gras chaud fraîchement Toqué ! 26. Cuisseau de porcelet des Basses Laurentides laqué au curry, carottes rôties au sirop d’érable et risotto aux herbes 41. Pièce de veau fermier rôti, poêlée de champignons sauvages et oignon confit, haricots cocos purées d'églantier prix selon la pièce Thon Bluefin, haricots légèrement moutardés, échalottes griselles confites et craterelles 45. Magret de canard, pomme de terre fondante, petites rabioles et jus de viande au miel 46. Cavatelli crème, champignons, parmesan et boulettes de veau 32 Restaurant au pied du cochon http://www.restaurantaupieddecochon.ca/ Courriel: aupieddecochon@qc.aira.com MENU Entrées Langue de bison à l'estragon Verdure Tarte de tomates Soupe à l'oignon gratinée Salade de croustillant de PDC Mousse de foie de pintade Salade de tomates Salade de Bleu, pommes, endives Salade de betteraves et chèvre Tartare de bison Carpaccio de canard Poireaux vinaigrette Foie gras Tarte de foie gras cru au sel Foie gras tout nu Poutine au foie gras Hamburger de foie gras Plogue à Champlain Foie gras aux pommes Terrine Pizza du PDC Tarte de boudin et foie gras au sel Duo de foie gras Cochon Boudin Maison Tarte de boudin Potée du PDC Pied de cochon Côte de cochon heureux Painde viande du PDC La Coupe PDC (0.5 kg) PDC farci au foie gras Volaille Magret aux champignons Canard en conserve Pot au feu Pintade pour 2 Bison Tartare Steak & frites Côtes levées Agneau Jarret d'agneau confit
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Al Gore et le Giec prix Nobel de la Paix Une vérité qui dérange Al Gore Après le remarquable documentaire d’Al Gore sur le réchauffement climatique, une polémique est née aux Etats-Unis suite aux attaques d’associations lui reprochant de passer volontairement sous silence les sources d’émissions de gaz à effet de serre bien plus polluantes que tous les transports réunis et bien plus facile à éviter. Il faut tout d’abord commencer par reconnaître le formidable tremplin qu’aura donné Al Gore à la dénonciation du problème du réchauffement planétaire. Il aura fait un travail mémorable de communication et d’information qui a fait date. Ca, on ne pourra jamais le lui enlever. Mais peut-être va-t-il falloir se passer de son exemple [1] pour agir concrètement. Il n’est donc pas question de remettre en cause la pédagogie et la valeur informative du documentaire Une vérité qui dérange. Mais, au long du documentaire, quelque chose d’autre que le réchauffement climatique peut déranger : on y entend en effet la voie torturée par l’angoisse des conséquences de nos actes d’un Al Gore voyageant en business class [2] ou conduisant sa grosse berline à travers l’élevage bovin de ses parents. Il y a là une distance astronomique entre le discours et l’action qui n’a pas échappé non plus aux associations de défense des animaux qui l’attendaient au tournant. En effet, peu de temps après la sortie du documentaire, des critiques ont commencé à pleuvoir de la part notamment des associations de droits des animaux Humane Society et de PETA, car ces dernières surfent désormais sur la vague écolo avec un argument massue : Confirmé récemment par un rapport de l’ONU, la consommation de viande [3] est une cause incontournable du réchauffement climatique, selon certains calculs elle y contribuerait deux fois plus que tous les modes de transports réunis. Pour l’illustrer, des géophysiciens de l’université de Chicago ont calculé que le passage à un régime sans viande est nettement plus efficace écologiquement que de rouler en voiture hybride. Passer ce fait sous silence reviendrait donc à utiliser les mêmes méthodes de désinformation que M. Gore dénonce dans son documentaire. Et ce n’est « que » la contribution au réchauffement planétaire de l’élevage qui est mise en avant. La transformation artificielle d’eau, d’hydrocarbures et de végétaux en barquette de viande a d’autres impacts tout aussi désastreux écologiquement. Plus de la moitié des surfaces agricoles y sont dédiées en France, et d’autres pays, pour accompagner la croissance de la demande mondiale, transforment des écosystèmes uniques en pâturage et culture fourragère (par exemple l’Amazonie, rongée par les pâturage et la culture de soja dont 90 % est destinée à l’alimentation du bétail notamment européen et américain). Le gaspillage d’eau : 70 % de l’eau potable y est détournée rien qu’en France [4]. Sans compter que la concentration d’animaux affaiblis dans les élevages industriels est un formidable terrain de développement pour des maladies transmissibles à l’homme (vache folle, grippe aviaire...). Dans l’avenir, il risque d’être difficile de revendiquer l’addition écologique de cette mauvaise habitude alimentaire sans mourir de honte. Qu’en dit le héros du refroidissement planétaire ? Pas un mot... si, il a le courage de demander à ses auditeurs de changer d’ampoules électriques pour des modèles à basse consommation ou de s’acheter une voiture hybride s’ils en ont les moyens, il ne leur dit pas que le moyen le plus rapide et efficace pour diminuer leur participation aux émissions de gaz à effet de serre serait de diminuer leur consommation de viande. Est-il tenu par les tout-puissants lobbies de l’agro-alimentaire et pharmaceutiques américains ? Possible, pourtant il dénonce clairement les lobbies pétrolier et automobiles dans son documentaire. Est-il comme beaucoup d’humains avançant en âge, paniqué par la perspective de changer profondément ses habitudes ? Est-il juste ignorant ? C’est tout de même assez troublant de la part de quelqu’un se prétendant profondément concerné par la juste cause de l’écologie. Ces associations ont profité de la situation pour ressortir la trop avant-gardiste litanie sur les bienfaits du végétarisme [5]. La dimension éthique ou diététique conduisant à l’exclusion totale de la viande effraie souvent plus qu’elle n’attire, et malgré sa justesse elle participe souvent à la décrédibilisation du discours aux yeux de la majorité qui ignore pourtant tout de ce mode de vie. Leur travail d’information aura pourtant porté et la polémique a été reprise par le International Herald Tribune et le New York Times. Comme d’habitude, les médias français auront profité de l’occasion pour ne rien dire. Trop dérangeant ? Aucun geste n’est inutile. Toutefois, il faudra tôt ou tard avoir l’honnêteté intellectuelle de bien vouloir admettre l’impact indéniable de la surconsommation de viande sur l’environnement et la santé et de faire l’effort d’en manger moins. Se focaliser uniquement sur les ampoules électriques ou les voitures hybrides risque d’être fort insuffisant. Qu’Al Gore le veuille ou non, la lutte contre la pollution et le réchauffement planétaire ne pourra pas sauter la case de la remise en cause de nos habitudes alimentaires. Poursuivre la lecture: http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=29685
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Reculons un peu dans le temps Crise de foie gras - le 15 dec 2006 Crise de foie gras par Stéphanie Bérubé, La Presse vendredi le 15 décembre 2006 Ne cherchez plus de foie gras chez Costco. Le détaillant a décidé de cesser d'en vendre pour des raisons d'affaires. Certains éleveurs québécois croient plutôt que Costco a cédé aux pressions de groupes qui dénoncent le gavage des oiseaux. La guerre du foie gras se livre-t-elle maintenant aussi au Québec? L'année 2006 aura été difficile pour le foie gras aux États-Unis. En Californie, le gouverneur Schwarzenegger a passé une loi qui interdira la production de foie gras dès 2012. Le New Jersey étudie un projet de loi semblable. La Ville de Chicago interdit la vente de foie gras dans ses restaurants depuis le mois d'août. Au Québec, le groupe Réseau Action Global (RAG), établi à Montréal, compte lancer une vaste campagne pour dénoncer la production de foie gras le mois prochain. «Nous sommes en train de préparer un document avec des images», confirme Andrew Plumbly, du RAG. Le groupe veut faire pression sur les politiciens, les restaurateurs, les épiciers et les consommateurs. «Quand les gens vont apprendre comment est fait le foie gras, ils vont cesser d'en acheter», dit-il. Les trois grandes chaînes d'épiceries, Provigo, Métro et Sobeys, vendent toutes du foie gras dans certains marchés. Costco en avait aux Fêtes l'an dernier, mais pas cette année. «On ne vend pas présentement de foie gras dans nos entrepôts parce que ça ne se vendait pas assez», tranche Ron Damiani, porte-parole de l'entreprise. Selon lui, ce n'est pas une question de controverse. La preuve? Costco vend de l'huile de phoque à Terre-Neuve, bien que certains groupes soient contre la chasse aux phoques, dit-il. Isabelle François, directrice générale du producteur de canards Aux Champs d'Élisée, a une toute autre version. «Ça se vendait énormément, dit-elle. La clientèle de chez Costco a de bons revenus et aime les produits haut de gamme. C'est une clientèle extrêmement qualifiée pour le foie gras.» Aux Champs d'Élisée a fait ce qu'on appelle dans le jargon du commerce de détail «une tournée de démonstration». Le producteur louait un espace chez Costco, vendait ses produits avec son personnel qui le faisait déguster aux clients. «Une quantité intéressante se vendait, poursuit Isabelle François. Mais quelqu'un qui n'aimait pas le foie gras a décidé d'appeler PETA.» PETA (People for Ethical Treatment of Animals) est un puissant groupe de défense des droits des animaux. Il est derrière des campagnes-chocs contre la chasse aux phoques, le commerce de la fourrure ou les animaux de cirque. PETA a des antennes partout dans le monde. Bruce Friedrich, de l'organisme PETA, avoue qu'il a déjà envoyé une lettre chez Costco pour dénoncer la vente de foie gras. C'était il y a 18 mois et il n'a pas fait de pression depuis. PETA a monté un imposant dossier sur le foie gras qui comprend une vidéo troublante sur le gavage et l'abattage des canards, dont la narration est faite par nul autre que le célèbre interprète de James Bond, Sir Roger Moore. «PETA dépense des millions pour faire ses campagnes, explique Isabelle François. On se frottait à quelque chose de trop grand pour nous. C'était David contre Goliath.» Un autre organisme, Farm Sanctuary, avoue avoir aussi envoyé une lettre aux dirigeants de Costco, mais pas plus. Andrew Plumbly, du RAG, explique que, lorsqu'ils sont en mode offensif, les organismes de pression sont autrement plus agressifs. Ils contactent tous leurs membres et leur demandent d'envoyer des lettres aux épiceries. «On leur dit qu'on n'achètera plus chez eux s'ils continuent de vendre des produits cruels», dit-il. «Moi, je ne crois pas que les canards souffrent, rétorque le chef et propriétaire du restaurant Toqué!, Normand Laprise. Certainement pas plus que certains veaux de lait ou d'autres cochons élevés en grande quantité.» Un animal destiné à la production de foie gras est gavé quelques secondes par jour, pour un total de deux ou trois minutes dans toute sa vie. Drôle de hasard, la Société générale de financement du Québec annonçait lundi un investissement de 2,3 millions de dollars dans les Élevages Périgord dont la spécialité est le foie gras! Le président d'Élevages Périgord, Christian Lanuque, ne craint pas les campagnes-chocs des groupes de défense des animaux. Elles ne leur enlèvent pas un seul client selon lui. «Ce sont des campagnes faites par des végétariens. Ça ne nous affecte pas du tout, dit-il. Ça eu plutôt l'effet inverse, parce que des gens qui ne s'intéressaient pas au foie gras s'y intéressent maintenant. Même aux États-Unis.» Normand Laprise doute aussi de l'effet d'une telle campagne au Québec. «Je ne crois pas que les gens vont être sensibles à leurs arguments, dit-il. Nous sommes un peuple trop gourmand pour ça!» Ironiquement, les producteurs de foie gras de France rendaient publics leurs résultats et prévisions hier. Autant la production que les exportations sont en hausse de 3 % à 5 %. Et les États-Unis sont un marché en «forte progression».
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Cruellement bon! Quelques militants pour l'abolition de l'industrie du foie gras ont manifesté hier devant un supermarché IGA du centre-ville de Montréal. Photo: Jacques Nadeau On reproche à ce commerce de vendre des produits de la société Élevages Périgord, dont les pratiques d'élevage ont récemment fait l'objet de critiques. La manifestation d'hier était organisée par la Concordia Animal Rights Association, qui s'est officiellement jointe au groupe Global Action Network (celle-ci ayant diffusé plusieurs images dénonçant le traitement imposé aux canards et aux oies dans certaines fermes), dans la lutte contre cette «industrie cruelle». Les militants estiment que IGA encourage la cruauté envers les animaux. Ils demandent donc le boycottage total de ce supermarché. http://www.ledevoir.com/2007/10/11/160083.html Dites aux dirigeants de tous les supermarchés d’arrêter de vendre du foie gras! La façon la plus rapide d’arrêter la production de foie gras est de couper les points de vente. Les supermarchés ont votre fidélité, à titre de client, à cœur, alors veuillez communiquer avec les dirigeants des chaînes de supermarchés qui vendent du foie gras : Loblaw possède les chaînes québécoises Maxi et Provigo. Celles-ci vendent toutes deux du foie gras. De plus, les magasins Loblaw en Ontario indiquent qu’ils vendent parfois du foie gras. Veuillez communiquer avec le chef de l’exploitation de Loblaw, M. Dalton Phillips, et dites-lui que vous ne ferez pas vos emplettes dans les supermarchés appartenant à Loblaw tant et aussi longtemps qu’il ne donnera pas la directive aux entreprises qu’il dirige d’arrêter de vendre du foie gras. M. Dalton Phillips, chef de l’exploitation Les compagnies Loblaw limitée 1 President's Choice Way Brampton (Ontario) L6Y 5S5 No tél. : (905) 861-2192 No téléc. : (905) 861-2602 Courriel : customer_service@Weston.ca Métro possède les magasins québécois portant la bannière Métro et Marché Richelieu. Ceux-ci vendent tous deux du foie gras. Veuillez communiquer avec le PDG de Métro, M. Pierre Lessard, et dites-lui poliment que vous ne ferez pas vos emplettes dans les supermarchés Métro tant et aussi longtemps qu’il ne donnera pas la directive aux entreprises qu’il dirige d’arrêter de vendre du foie gras. M. Pierre H. Lessard, PDG Métro inc. 11011, boul. Maurice-Duplessis Montréal (Québec) H1C 1V6 No tél. : (514) 643-1000 No téléc. : (514) 643-1215 Service à la clientèle : 1-800-561-8429 Courriel : consommateurs@metro.ca Sobeys possède les magasins québécois portant la bannière IGA. Ceux-ci vendent du foie gras. Veuillez communiquer avec le PDG de Sobeys, M. Bill McEwan, et dites-lui poliment que vous ne ferez pas vos emplettes dans les supermarchés appartenant à Sobeys tant et aussi longtemps qu’il ne donnera pas la directive aux entreprises qu’il dirige d’arrêter de vendre du foie gras. M. Bill McEwan, PDG Sobeys inc. 115, rue King Stellarton (Nouvelle-Écosse) BOK 1S0 No tél. : (902) 752-8371, poste 2132 Courriel: sac@iga.net Vous pouvez également envoyer des courriels à Bill McEwan à l’attention de son adjointe : barbara.curry@sobeys.com Dites au ministre de l’agriculture du Canada d’interdire la production de foie gras! Veuillez communiquer avec le ministre d’Agriculture et agroalimentaire Canada, Gerry Ritz et dites-lui que vous voulez que le Canada interdise la production de foie gras. En agissant de la sorte, le Canada se joindrait à l’état d’Israël, l’Italie, l’Autriche, la République tchèque, le Danemark, la Finlande, l’Allemagne, le Luxembourg, la Norvège, la Pologne, les Pays-Bas, la Suède, la Suisse et le Royaume-Uni qui interdisent tous la production de foie gras. L’honorable Gerry Ritz Ministre Agriculture et agroalimentaire Canada Chambre des communes Ottawa, Ontario K1A 0A6 Tel: (613) 995-7080 Fax: (613) 996-8472 Courriel: Ritz.G@parl.gc.ca http://gan.ca/campagnes/foie+gras/engagez-vous%21.fr.html
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Un commentaire à bertha_laroche Le Mardi 9 Octobre 2007 Je suis d’accord avec vous. Les animaux sont là pour nous nourrir, point. Il y a des peuples où on mange du chien, ce qu’on trouve atroce ici comme pratique mais si c’est mangeable pour eux, pourquoi s’en priver? Ce qui me fait suer ce sont ceux qui s’émeuvent des conditions des rats de laboratoire qui servent à des expériences. Aimeriez-vous mieux que ça soit fait sur des humains?!?!? http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/?p=70720460
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Colloque sur la souffrance animale « Homme et animal : de la douleur à la cruauté » Driss Ouahmani Mercredi 10 Octobre 2007 - 14:17 A l'occasion du 30ème anniversaire de sa création, la Ligue française des droits de l'animal organise un colloque d'une journée sur le thème "Homme, animal : de la douleur à la cruauté", le mercredi 10 octobre 2007, salle Boris Vian de la Grande Halle du Parc de la Villette à Paris, dans le cadre de l'exposition « Bêtes et Hommes » réalisée par cet établissement public. L'entrée au colloque est gratuite dans la mesure des 400 places disponibles. De 9h à 12h et de 14h30 à 18h : 211, avenue Jean Jaurès 75019 Paris Ce colloque, organisé sur un lieu hautement symbolique puisqu'il fut celui des grands abattoirs de Paris, vise à montrer le nouveau regard porté sur la douleur et la souffrance des animaux, à la fois sous les angles scientifique, philosophique, sociologique, historique et juridique. Pour traiter des différents aspects de ce sujet de façon aussi complète et pluridisciplinaire que possible, la Fondation Ligue française des droits de l'animal a réuni pour la première fois en France dix intervenants d'horizons différents : médecins, neurobiologistes, éthologue, philosophes, sociologues, historien et juriste. Sur ce sujet central dans les relations entre les hommes et les animaux avec le grand public pourra débattre avec ces spécialistes, notamment sur les questions suivantes : Du point de vue de la neurobiologie, tous les animaux peuvent-ils éprouver de la douleur physique et de la douleur psychique ? Du point de vue philosophique, la douleur des animaux peut-elle être considérée comme un scandale absolu ? Comment reconnaître et interpréter les signes extérieurs de la souffrance des animaux ? Comment le cerveau humain perçoit-il la souffrance d'autrui ? Comment, au cours des trois derniers siècles, la douleur et la souffrance chez les animaux ont-elles été perçues, reconnues et prises en compte ? Un enfant cruel envers un animal devient-il un adulte cruel envers l'homme ? Des pratiques culturelles ou professionnelles sont elles aujourd'hui capables, en écrasant la sensibilité d'enfants ou d'adultes pour la souffrance des animaux, d'engendrer des souffrances et des séquelles psychologiques chez ceux qui sont soumis à ces pratiques ? Comment le Droit a-t-il pris en compte la cruauté envers l'animal ? Autant de questions, autant de sujets de débats qui seront nourris par des conférences données successivement par : Jean-Claude NOUET, médecin biologiste, vice-doyen honoraire de la faculté de médecine Pitié-Salpêtrière Georges CHAPOUTHIER, neurobiologiste et philosophe, directeur de recherche au CNRS Florence BURGAT, philosophe, directrice de recherche à l'INRA Dalila BOVET, éthologue, maître de conférences à l'université Paris X Jean DECETY, neurobiologiste, Professeur à l'Université de Chicago Jean-Luc Guichet, philosophe, directeur de programme au Collège international de philosophie Marie-France Le Heuzey, pédopsychiatre à l'hôpital Robert Debré Elisabeth Hardouin–Fugier, historienne, professeur honoraire de l'université Lyon I Jocelyne PORCHER, sociologue, chargée de recherche à l'INRA Suzanne ANTOINE, présidente de chambre honoraire à la cour d'appel de Paris http://bio-frais.com/Colloque-sur-la-souffrance-animale-Homme-et-animal-de-la-douleur-a-la-cruaute-_a3146.html
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Le foie gras bouté hors de York ! [9 octobre 2007 - 15:35] Le conseil municipal de la bonne ville de York (dans le nord de l’Angleterre) vient de prendre un arrêté interdisant la vente de foie gras. Motif invoqué : la cruauté du gavage. Cette ville renommée pour sa gastronomie – elle a donné son nom… à une recette de jambon - rejoint ainsi la dizaine de pays qui ont dit « Non » au gavage des oies. Pour le jeune conseiller municipal Paul Blanchard, à l’origine de la motion votée jeudi dernier, « le gavage est une pratique brutale. (…) Les tortures que subissent ces oiseaux pèsent sur toutes nos consciences ». Toutes peut-être pas, mais celle de York, vraisemblablement… Dans le monde une dizaine de pays – essentiellement européens- a déjà interdit la production de « l’horrible » foie gras. Le Danemark, l’Allemagne, l’Italie ou encore la Pologne en font partie. Plus à l’est, Israël a également sauté le pas. A l’heure de la guerre contre le terrorisme, des attentats suicides et de la famine dans le monde, la lutte pour le bien-être des oies semble bel et bien un combat… d’avant-garde. http://www.destinationsante.com/fr_depeche.php?id_rubrique=41&id_article=23143&cat=1
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Lettre dans le Devoir: Le traitement des animaux d'élevage Michèle Salvail, Magog, le 4 octobre 2007 qui donc revient la responsabilité de réglementer le traitement des animaux d'élevage au Québec? Au ministère de l'Agriculture, j'imagine, dont ce serait normalement la responsabilité de s'assurer que le cadre de protection de ces animaux est adéquat et que l'application du cadre réglementaire est respectée. Pourquoi donc alors ces horreurs dénoncées à tout moment de canards gavés à l'excès, jusqu'à perdre conscience, et mis en contention dans ce but, de porcs et de poulets encagés sans pouvoir bouger, de poussins qu'on lance comme des billes dans des chariots lors de la sélection des plus forts, de ces manufactures de reproduction d'animaux domestiques, de chats, de chiens et autres petits animaux enfermés au plus étroit tout au long de leur vie et négligés à tous égards, de méthodes exécrables d'euthanasie et de transport des animaux vers l'abattoir? Et j'en oublie! Les SPA du Québec demandent depuis des années un renforcement de leur pouvoir exécutoire et légal en ce qui a trait à la protection des animaux. Et personne en position d'autorité n'agit. Ce pourrait effectivement être les SPA qui assument ce rôle de protection ou qui que ce soit d'autre, à la condition qu'un cadre juridique précis existe pour tous les types d'élevage et qu'on prenne les moyens pour que celui-ci soit respecté. Est-il acceptable dans une société évoluée qu'il y ait autant de laxisme dans ce domaine? Poser la question, c'est y répondre. http://www.ledevoir.com/2007/10/06/159625.html
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Choqué, Élisé François mise sur la tempête médiatique pour améliorer les pratiques d’élevage de canards Le RAG a diffusé des images de canards maltraités Aux Champs d’Élisé Carole Pronovost Le président de l’entreprise Aux Champs d’Élisé à Marieville, a rapidement réagi à la diffusion lundi dernier des images tournées dans sa ferme d’élevage de canards par le Réseau d’action globale, le RAG, montrant des actes de cruauté exécutés par des employés. Dès lundi midi, le 1er octobre, Élisé François donnait à Montréal une conférence de presse où il affirmait son désaccord total avec les gestes posés par un jeune employé saisonnier et un autre plus âgé. Le jeune garçon de 14 ans a été congédié alors que l’autre employé a été suspendu en attendant les conclusions de l’enquête de la Sûreté du Québec. «La crise a été gérée, nous avons pris des mesures disciplinaires et la police fait son enquête. Pendant que la tempête dure, c’est difficile, mais après ça se replace. Un problème, c’est une opportunité en salopette!» affirme Élisé François, philosophe. Il est certain que l’industrie tirera leçon de ces événements et instaurera des procédures encore plus serrées pour conserver la confiance envers les produits de foie gras québécois. Selon le producteur, la tolérance zéro envers les actes de cruauté est appliquée dans l’industrie du canard, mais il y a un petit pourcentage qui échappe à la surveillance et c’est à cette partie qu’il faut s’attaquer. L’entreprise a un cahier de charge très détaillé et précis, avec un suivi journalier de chaque employé, qui sera revu au complet et modifié si nécessaire, a-t-il assuré au Journal. «J’ai été choqué par ce que j’ai vu. C’est immoral. Nous avons interrogé le jeune qui s’en prenait à un canard avec son couteau. Il avait un nouveau couteau de chasse et quelqu’un lui a dit «Montre-moi comment on tue un canard avec ça». Mais il n’y a pas d’abattage Aux champs d’Élisé. Ça se fait dans un abattoir reconnu, supervisé par les services gouvernementaux. Ce jeune ne pouvait pas savoir comment faire. Quant à l’autre employé, il a voulu abréger les souffrances d’un canard tourmenté par le jeune... La méthode qu’il a employée n’est pas acceptable», affirme-t-il. Sur la vidéo, on voyait l’homme faire tournoyer le canard en le tenant par les pattes et lui frappant la tête contre le sol. Mais n’y avait-il pas un superviseur sur place pour arrêter ces agissements? Manque de chance, explique M. François, le superviseur avait été exceptionnellement envoyé faire un transport en l’absence du chauffeur habituel. La petite entreprise familiale emploie une dizaine de personnes, âgés entre 55 et 72 ans, qui viennent tôt le matin, vers 4 ou 5 h, et un peu plus tard dans la journée, en fonction du rythme imposé par ce type d’élevage. Ils font environ six heures par jour. «Ce travail leur plaît et ce sont des employés loyaux», de dire M. François. Pour avoir discuté avec le propriétaire des Élevages du Périgord, M. François croit que quelques clients pourraient se retirer, mais pas beaucoup. «Le marché du foie gras augmente de 3 à 5 % par an. En peu de temps, le Québec est passé de 500 canards par semaine à environ 10 000, qui sont vendus au Canada et aux États-Unis. C’est qu’il y a un marché. En occident, on connait ça depuis 200, 300 ans, mais dans l’histoire de l’humanité, ça existe depuis plus de 3500 ans! C’est un produit qui a ses lettres de noblesse», faisait-il remarquer en entrevue. Le gavage, comme il l’explique souvent, se fait deux fois par jour et ne dure que quelques minutes chaque fois. http://www.hebdos.net/jdc/edition252007/articles.asp?article_id=186266
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