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gerfaut

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  1. Je suppose que tu veux parler d'entement - action d'enter ou 'reconstituer une penne rompue en lui substituant une penne identique, soit une penne de mue des années précédentes, soit une penne d'un oiseau de même espèce' (H. Beaufrère -Lexique de la chasse au vol p. 149
  2. Bill Burnham, le président du Peregrine Fund a étudié les populations de pèlerins du Groenland pendant 15 ans et pense qu'il s'agit du tundrius. Le tundrius niche dans les rochers mais plus souvent au sol comme le calidus dont il a un peu l'apparence avec de petites moustaches (pas de calote)- il est plus petit en taille que le calidus. Le tundrius est le "duck hawk", le migrateur que les fauconniers Américains piègeaient dans les îles et côtes du sud des Etats Unis. Il y a deux sortes d'anatums - ceux du Nord (Canada et Alaska) et ceux du sud des Eats Unis et d'Amérique centrale. Les anatums du Nord pèsent de 900 à 1100 gr tandis que les sudistes ont la taille de brookeis (700 à 800gr). Je ne crois pas qu'on puisse classer comme 'anatum' les faucons réintroduits - ce sont des mélanges de peregrinus.
  3. La prise de sang se fait en général dans la veine dans le pli de l'aile, le faucon étant abattu et couché sur le dos. N'importe quel labo bien équipé devrait pouvoir faire les analyses. J'ai fait faire des prises de sang sur tous mes faucons pour des besoins d'analyses ADN. Tous ont bien supporté l'épreuve mais ils en ressortaient en général ankylosés et ne pouvaient pas bien voler avant quelques jours. Il faudrait aussi faire un frottis dans la gorge et rechercher si l'oiseau n'a pas de candidose.
  4. gerfaut

    autour sur corneille???

    Les faucons imprégnés peuvent être excellents à la corneille. Un fauconnier Suisse vole en ce moment une forme de pèlerin imprégnée - cet oiseau a pris plus de 1000 corneilles en 9 saisons. C'est le troisième oiseau imprégné avec lequel il a pris plus de mille corneilles. En ce qui concerne le sacre et ses hybrides, ils ont un (seul) avantage (?) sur d'autres espèces : ils sont plus habiles au sol et dans les arbres. Ils sont capables de prendre des corneilles remisées - ce que fait rarement un pèlerin. Ceci dit, je ne suis pas convaincu que le gain d'éfficacité (plus de prises) compense le manque de spectacle!!! La fauconnerie reste avant tout un plaisir d'esthète. Pour le reste les laniers comme les sacres sont très sensibles à l'humidité - ce sont de vrais buvards. Je suis surpris que des laniers de 600gr soient efficaces à la corneille. Ce n'est pourtant pas leur gibier de prédilection. Les laniers sont excellents à la pie mais un peu limites pour les corneilles sauf ceux de grande taille. J'ai vu des 'feldeggi' italiens volant entre 800 et 900gr; ils étaient mis au vol d'amont et étaient très hautains. Coppaloni les estimait beaucoup plus que les pèlerins ; les piqués étaient proches de la verticale. Pour les pèlerins mis à la corneille, la limite de poids inférieure est 700gr. En dessous de cela, les prises sont moins régulières, les faucons se faisant 'rosser' sur leur prise. Pour peu que la prise se passe à distance, toute la bande viendra à la rescousse de la corneille prise et les faucons de trop petite taille en sortent parfois fort abîmés et dégoûtés! Les tiercelets peuvent aussi en prendre mais cela ne dure pas. Le poids n'est en fait pas le critère primordial - c'est l'agressivité qui compte.
  5. Je voudrais signaler que j'ai souvent observé des pèlerins sauvages chassant en couple ou de compagnie. J'ai aussi vu des aigles royaux chasser à deux ou à trois. Quand le lapin était abondant, beaucoup d'autoursiers faisaient des tableaux impressionnants. Je connais un autoursier Hollandais qui prennait régulièrement une vingtaine de lapins sans l'aide de furets, à la botte avec des springers. Cet autoursier prenait entre 500 et 700 lapins par saison. Il chassait dans un endroit où la chasse au fusil était interdite et où le lapin pullulait. Son autour faisait de jolis vols à vue et avait un réclam parfait. Depuis lors, l'endroit a été classé 'réserve naturelle' et les renards ont remplacé (et bouffé) les lapins!
  6. gerfaut

    passager

    J’imagine que quand vous parlez de passager, vous entendez l’acception moderne du terme c'est-à-dire tout oiseau de vol piégé avant sa première mue. L’ancienne acception de passager désignait l’oiseau piégé durant son passage, lors de la migration d’automne (à partir de fin septembre). Avant cela on parlait de gentil. Ceci dit, la réponse est oui : pour autant qu’il soit piégé dans de bonnes conditions et non traumatisé comme certains oiseaux récupérés dans des faisanderies, le passager sera supérieur à la chasse à n’importe quel niais. Pour survivre, il aura du apprendre à chasser et s’il est capturé en octobre ou novembre, il aura déjà des centaines d’attaques et une bonne centaine de prises à son actif. Il faut plusieurs saisons à un niais (et beaucoup de gibier) pour acquérir la même expérience. La différence avec un oiseau sauvage est qu’il n’a pas droit à l’erreur: S’il rate, il jeûne ! S’il ne fait pas prise plusieurs jours de suite, il crève !!! C’est la loi de la nature – Dura lex sed lex. Lors d’une attaque et d’un vol de chasse, vous verrez la différence! L’affaitage sera tout à fait différent de celui d’un niais, pas nécessairement plus difficile parce que les réactions d’un passager sont beaucoup plus saines. Pour avoir volé beaucoup de faucons passagers avant l’arrivée de la reproduction en captivité, je peux vous dire que je rêve d’une seule chose : pouvoir à nouveau en voler! Nous avons régulièrement l'occasion d'avoir des faucons sauvages qui volent avec nos faucons. Souvent nous levons du gibier quand ils sont ensemble : je peux vous dire que c'est une leçon d'humilité pour les fauconniers. Des dizaines de fois nous avons levé des grouses en Ecosse : les faucons sauvages (parfois gorgés) battaient toujours nos niais même les plus performants. Seuls les passagers pouvaient rivaliser avec les sauvages. Je me souviens encore d'une attaque en escadrille de trois faucons ensemble: deux sauvages et un jeune forme gentille. C'est la seule fois que j'ai vu un oiseau de fauconnerie battre un sauvage et faire prise avant eux. La saison dernière, une de mes formes muées (pourtant mise au taquet une vingtaine de jours) a volé pendant près de deux heures avec une forme hagarde, qui l'a harcelée sans arrêt. J'ai réussi à lever plusieurs fois des grouses, à chaque fois les deux faucons piquaient ensemble. Malgré plusieurs centaines de mètres d'avance, ma forme était rattrapée avant de rejoindre la grouse. C'est pourtant un oiseau qui sait voler et a plusieurs centaines de prises à son actif!!! Comparer un oiseau de fauconnerie à un oiseau sauvage est un peu comme comparer le jour et la nuit.
  7. gerfaut

    un nouveau !

    Le vol sur escape et gibier marqué n'est en effet autorisé qu'à partir du 1er juillet. Pour ce qui est des espèces classées nuisibles, seule leur destruction est possible en dehors de la saison de chasse et seulement moyennant autorisation.
  8. gerfaut

    rapaces de volerie

    Je ne crois pas qu'il soit souhaitable de suivre l'exemple anglais en la matière. Les anglais ont créé le Hawk Board qui représente tous les intérêts des amateurs de rapaces. Résultat: grace aux spectacles, game fair, démonstrations, voleries, écoles etc. il y a plus de 30.000 détenteurs de rapaces en Grande Bretagne. Tous se disent fauconniers! La GB a à peu près la même population que la France ; imaginez-vous 30.000 amateurs en France? La fauconnerie est un mode de chasse ; elle n'a rien à voir avec les activités annexes -toutes respectables qu'elles soient. Cessons de tourner autour du pot, ce sont des activités différentes. On n'apprend pas la fauconnerie dans une volerie!
  9. gerfaut

    Désairage II

    Je rejoins tout à fait Emma dans ses remarques : nous nous éloignons tout à fait du sujet qui était le désairage et des considérations politiques et philosophiques n’ont rien à voir sur ce forum. Ll’utilisation hybrides ou exotiques versus races pures fait l’objet de débats dans d’autres rubriques. Je voudrais tout de même vous faire remarquer que même s’il ne fait pas partie des rapaces nichant en France, le gerfaut fait partie de l’avifaune Française et de toute manière, à l’heure où on parle d’Europe, il est repris dans l’avifaune Européenne. Le gerfaut est loin d’être un exotique puisqu’il niche en Europe (en Norvège et en Islande) et est un migrateur régulier. Le fait de reproduire des hybrides ne fera pas disparaître le gerfaut – il y a suffisamment d’autres reproducteurs qui en reproduisent en captivité en Europe (et parfois en grandes quantités) et les populations sauvages sont plus importantes que celles de pèlerin. Ce qui le fera peut-être disparaître un jour est le changement climatique. Déjà maintenant, les populations de gerfauts diminuent à certains endroits du Groenland à cause des effets du réchauffement climatique. Les populations de gerfaut remontent vers le nord et leur aires sont colonisées par des pèlerins. En cas de compétition, c’est curieusement toujours le pèlerin qui l’emporte ! Le fait a été étudié pendant les 5 dernières années par une équipe de scientifiques du Peregrine Fund dirigée par feu son président Bill Burhnam. Par contre, à d’autres endroits de Russie, il est en augmentation. En ce qui concerne les Buses de harris, loin d'en être un défenseur -ce n'est pas vraiment ma tasse de thé- il n’y a aucun risque qu’elles s’hybrident naturellement avec des buses variables : elles appartiennent à des espèces différentes (parabuteo). Les buses à queue rousse (Buteo jamaicensis) peuvent s’accoupler avec des variables puisqu’elles appartiennent toutes deux au groupe buteo mais pas les buses de harris qui appartiennent à un groupe parabuteo. Les croisements dont vous avez fait état dans un post plus haut ne sont pas prouvés ! Pour qu’une hybridation naturelle soit possible, il faut au moins que les oiseaux appartiennent au mêm groupe d’espèces – c’est par exemple le cas pour les ‘falco’ mais pas pour les autres. Les Buses de harris représentent actuellement entre 60 et 70% des oiseaux de bas-vol en Europe. A titre personnel, je trouve dommage qu'elles remplacent les oiseaux traditionnels de fauconnerie qu’étaient les autours! L'autourserie commençait pour moi avec la recherche d'une aire, la connaissance de l'oiseau dans son biotope et l'affaitage d'un oiseau extraordinaire parfaitement adapté à son environnement et son gibier. La vie moderne fait malheureusement que beaucoup n'ont plus le temps nécessaire à consacrer à l'autour et se tournent vers un oiseau plus facile, plus sociable et moins exigeant en temps. Doit-on pour autant les condamner? "o tempora o mores" (autres temps, autres mœurs).
  10. gerfaut

    Désairage II

    Je ne sais pas d'où vous tenez vos informations concernant les dérives venant des plaines du farwest. Je serais intéressé de savoir quel est le reproducteur qui a reproduit un harris/autour!!! Je ne suis même sur qu'il y ait jamais eu d'hybride crécerelle/pèlerin!!! J'ai pourtant visité quantité de reproducteurs aux Etats-Unis et en Europe et vu toutes sortes d'hybridations notamment autour/épervier mais je n'ai jamais entendu parler des hybridations que vous citez ci-dessus. Les Américains reproduisent des hybrides gerfaut/pèlerin surtout pour le marché local et quelques uns seulement pour l'exportation. Les plus grands reproducteurs d'hybrides sont Européens -Allemands ou Anglais- mais pas Américains. La majorité des oiseaux reproduits est le gerfaut/sacre et le gerfaut/pèlerin qui représentent 95% de la production d'hybrides. Tous les autres croisements possibles ne représentent pas plus de 5% de la production.
  11. gerfaut

    Le rêve d'un fauconnier....

    Tout de même, pour la photo il eût fallu mettre autre chose qu'un lagopède (congelé) en livrée d'été. Mais c'est vrai : c'est un rêve !!!
  12. Dans certains pays, le vaccin est réservé aux élevages industriels, aux jardin zoologiques etc... et il est interdit aux particuliers. Il faut aussi savoir que lors d'un prélèvement, il n'est pas toujours possible de différentier le vaccin de la maladie. Dans certains pays (Royaume Uni), il est interdit d'importer des oiseaux vaccinés. En cas de contrôle, ils pourraient être abattus car présumés porteurs de la maladie! En ce qui concerne l'importation en Europe d'un oiseau venant d'Amérique, il devra subir une quarantaine dans un centre agréé. Les formalités sont lourdes et longues, mieux vaut se renseigner dès à présent!!! Dans certains cas, l'importation n'est possible que pour les "animaux de compagnie" accompagnant leur propriétaire.
  13. Il faut aussi signaler quelques pygargues infectés. Il y a aussi eu d'autres oiseaux captifs, notamment 5 faucons infectés en février 2006 en Arabie Saoudite - 37 faucons ont été abattus par mesure de précaution. AVIAN INFLUENZA: H5 Strain Discovered in Saudi Arabia The Saudi Ministry of Agriculture recently reported that five falcons at a veterinary center in Riyadh tested positive for the H5 virus. The H5 virus is a group of Avian Influenzas, of which the N1 is the only known substrain of human concern. We have NO indication at this time that these falcons had this N1 strain. The Ministry killed and burned 37 falcons in an effort to contain the spread of the disease. Further laboratory tests are being conducted to determine if the five cases involve the N1 strain. The Ministry of Health examined and tested all exposed workers, none of who show any symptoms of avian flu. The exposed workers have not been quarantined.
  14. Les informations ci-dessous sont (très) légèrement différentes : Kuwait reports H5N1 outbreaks in birds Feb 26, 2007 (CIDRAP News) – Health officials in Kuwait have reported finding H5N1 avian influenza in backyard and captive birds at several locations in the past two days, according to news services. Yesterday health ministry spokesman Ahmed al-Shatti announced that 20 falcons, chickens, and turkeys at the Kuwait Zoo, on farms, and at a clinic for falcons were infected, according to an Associated Press (AP) report. Today al-Shatti said the disease was found in three turkeys and nine chickens in home pens in Wafra, which is south of Kuwait City, and in the northern district of Doha. The H5N1 outbreaks are the first reported in Kuwait since November 2005, when news services said the disease was found in a flamingo and a falcon. However, World Organization for Animal Health (OIE) databases do not document any H5N1 cases in birds in Kuwait. The country has reported no human H5N1 cases. The health ministry closed the Kuwait Zoo and bird markets yesterday and banned all bird imports and exports, the AP reported. Officials culled poultry on the involved farms and gave antiviral medication to people who had been in contact with infected birds, al-Shatti told the AP.
  15. Petite rectification, il semblerait que les oiseaux infectés provenaient du zoo de l'Emirat et d'une ferme de la région de Wafra proche de l'Arabie Saoudite et que ce n'étaient pas des oiseaux de fauconnerie rentrant d'un camp de chasse. 12 nouveaux cas sur des poulets ont été détectés hier, portant le nombre de cas à 32 pour le Koweit. dimanche 25 février 2007, 17h03 Koweït: 20 cas de grippe aviaire détectés sur des oiseaux et des volailles KOWEIT (AFP) - Vingt cas de grippe aviaire ont été détectés sur des oiseaux, notamment des faucons et des volailles, au Koweït, a annoncé dimanche le ministre koweïtien de la Santé dans un communiqué."Vingt cas de virus de la grippe aviaire ont été détectés sur des oiseaux, pour la plupart sur des faucons", a affirmé cheikh Ahmed Abdallah Al-Sabah, précisant qu'une confirmation avait été obtenue auprès de "laboratoires spécialisés internationaux". "Aucun cas de grippe aviaire n'a été détecté sur des êtres humains", a-t-il ajouté. Le porte-parole du ministère de la Santé, Ahmed Al-Chatti, a affirmé à l'AFP que les oiseaux, "des faucons, des dindons et des poulets", étaient bien porteurs du virus H5N1, la forme la plus pathogène. Il a précisé que le Koweït avait "réactivé un programme national d'urgence", incluant notamment "l'interdiction immédiate de l'importation de toutes sortes d'oiseaux", et que les autorités avaient également "fermé temporairement le zoo et le marché aux oiseaux". Selon M. Chatti, "le ministère a prélevé des échantillons de sang auprès des personnes qui étaient en contact avec les oiseaux et les volailles infectés" pour les faire analyser. Certains oiseaux infectés ont été détectés dans des fermes à Wafra, une région limitrophe de l'Arabie Saoudite, et d'autres dans l'unique zoo de l'émirat, a-t-il précisé. En novembre 2005, un flamant rose d'une villa du bord de mer, un de deux oiseaux atteints de la grippe aviaire découverts au Koweït, avait été détecté comme porteur du virus H5N1. Le second oiseau était un faucon trouvé à l'aéroport de Koweït, porteur du H5N2, une variante moins dangereuse du virus. Ces deux cas de grippe aviaire étaient les premiers signalés dans la région du Golfe.
  16. Il semble que les oiseaux infectés étaient des oiseaux de fauconnerie qui revenaient d'un 'houbara hunting camp' quelque part en Asie et qui ont été nourris par des volailles infectées.
  17. L'année dernière il y a eu très peu de cas (presque rien par rapport à l'année précédente) et l'épidémie a été presqu'oubliée. Hélàs cette année, il semble que l'épidémie se renforce (nombreux cas depuis quelques semaines) en Europe comme en Asie et au Moyen Orient. C'est ennuyeux pour les sauvaginiers mais aussi pour les fauconniers. L'Europe en a profité pour reconduire son interdiction d'importation d'oiseaux sauvages et a imposé des mesures de quarantaine pour tous les oiseaux domestiques qui proviennent hors d'Europe (même si certains continents ont été épargnés jusqu'à présent comme les Etats Unis). On va à nouveau assister à une paranoïa dans quelques jours!
  18. Non, dans le cas des hybrides pèlerin/gerfaut ou gerfaut/pèlerin, la différence de taille n'est pas sensible -environ 100 gr pour les tiercelets et 150 à 200gr pour les formes. Comme ce sont surtout des éleveurs professionnels ou commerciaux qui produisent des hybrides avec du gerfaut, s'ils ont une forme de gerfaut qui pond, il est rare qu'ils produisent des pèlerins/gerfaut pour la simple raison qu'il est plus rentable des vendre des gerfauts purs que des hybrides (cela dépend surtout de la coloration - il y a des variations énormes de prix entre un gerfaut gris et un noir ou un blanc - de 1 à 5 ou à 10!) S'ils le font, c'est souvent par manque de tiercelet de gerfaut donnant du sperme au moment voulu.
  19. Dans le cas du perlin, c'est une question de cycle. Les émerillons pondent environ un mois plus tard (4 à 7 semaines) que les pèlerins - les tiercelets d'émerillon sont donc décallés pour leur production de sperme par rapport aux pèlerins normaux. Ceci dit, c'est techniquement possible à condition d'avoir un tiercelet d'émerillon tôt en cycle et une forme de pèlerin pondant tard (par exemple une deuxième ponte). Il n'est pas facile de prélever du sperme sur un émerillon vu sa taille mais c'est possible.
  20. Il est confirmé que les faucons du Koweit étaient porteurs du H5N1. Les faucons et la plupart des rapaces peuvent être atteints par le H5N1, tant les oiseaux sauvages que les oiseaux de fauconnerie. Il y a eu des cas au Moyen Orient (faucons -oiseaux de fauconnerie- pour la plupart infectés par la nourriture lors de camps de chasse en Asie). Un Faucon pèlerin sauvage a été trouvé mort à Hong-Kong mais il y a aussi eu plusieurs cas en Europe (Autour des palombes, Buse variable, Aigle pêcheur etc...) qui se sont probablement infectés sur des proies mortes ou mourantes. Un cas a été fort médiatisé il y a deux ans: des deux Nipalensis (transportés illégallement en cabine dans des tubes) vers la Belgique. Ces aigles avaient été infectés par la nourriture avant le départ. Tous les passagers de l'avion ont du subir une quarantaine.
  21. Non, au contraire, la plupart du temps la forme appartient à l'espèce la plus petite. On insémine la forme d'émerillon avec un tiercelet de pèlerin. Le problème est que l'émerillon pond plus tard que le pèlerin. Il est plus facile de trouver un tiercelet de pèlerin donnant du sperme tard que que de trouver un tiercelet d'émerillon donnant du sperme tôt. A ma connaissance, le mélange a toujours été tiercelet de pèlerin sur forme d'émerillon. Quand on parle d'hybrides, on cite toujours le père en premier (perlin=peregrine sur merlin ; gerfaut/pèlerin= tiercelet de gerfaut sur pèlerin). Pour les croisements avec du gerfaut, c'est presque toujours une forme d'une autre espèce (plus petite) qui est utilisée (pèlerin ou sacre). Il est très rare que la forme de gerfaut soit inséminée avec une autre espèce sauf à défaut de tiercelet de gerfaut donneur.
  22. gerfaut

    epervier /becasse

    Les Tunisiens mais aussi beaucoup d'éperveteurs Turcs et Géorgiens lancent leur épervier. La technique s'apprend (relativement) facilement - l'épervier est basculé vers l'arrière, pris avec la main droite par le dos (ailes plaquées), il est rabattu vers l'avant et passé dans l'autre main. Le lancer se fait un peu comme un lancer de javelot (vers le haut). Cela demande un peu de pratique. Dans les années 70, Jacques Renaud lançait une forme d'autour avec beaucoup de succès sur faisan. Un gant en soie serait indiqué parce que la sueur des mains peut abîmer les plumes. Une équipe Espagnole a fait pour l'IAF un film sur la fauconnerie dans le monde – il y a une assez longue séquence sur la capture d’un épervier, son affaitage et quelques chasses sur caille. Un perlin (pèlerin/émerillon) serait sans doute capable de prendre les bécasses, il est aussi agile qu’un épervier et plus persévérant. J'ai pris une dizaine de bécasses avec des faucons volant d'amont - en Ecosse comme en Belgique. Le problème est de trouver des bécasses dans des biotopes assez ouverts pour le haut-vol. Il semble qu’il y ait de bons biotopes dans certaines républiques de l’ex-URSS. En Ecosse, les bécasses se trouvent rarement dans le ‘moor’ mais souvent en bordure de forêt. Nous en trouvons aussi quelque fois dans nos grandes plaines brabançonnes lors des migrations d’automne, dans des cultures d’engrais vert – genre « moutarde ». Les vols sont amusants parce que la bécasse crochète beaucoup et peut décourager un faucon peu assidu. Cette année encore j'ai eu la chance d'en voler une avec un pèlerin. Certaines, aussi surprises que nous, sont été capturées facilement au terme du premier piqué, d'autres crochètent et sont diaboliques. Pour faire plaisir à scolopax, voici un extrait d’un petit article que j’avais écrit il y a quelques années. Ecosse, 2 septembre 1999 : Les grouses ont bourri trop tôt sous Eclipse mal placé. «Eclipse» tiercelet de gerfaut juvénile (ainsi baptisé parce qu’introduit pendant l’éclipse totale du 11 août) les poursuit à l’horizon. Bredouille, il survole la remise un moment avant de prendre appui sur le vent qui bute sur le flanc de la montagne aux aigles située en face de nous. Cette montagne a une sinistre réputation parce qu’elle héberge des aigles royaux qui nous ont déjà coûté quelques faucons ! En quelques dizaines de secondes, Eclipse est à plusieurs centaines de mètres de hauteur comme aspiré par un ascenseur. Arrivé au niveau du sommet, il se décide à revenir vers nous. Comme il a pris un bon plafond, je commence à me déplacer pour relancer le chien et trouver un nouveau service. Un oiseau part dans mes pieds en crochetant : une bécasse ! C’est la première fois que j’en vois dans le moor depuis que nous allons en Ecosse. Nous en voyons régulièrement le soir ou la nuit en traversant les forêts mais jamais dans le moor. Nous nous trouvons au sommet d’un grand cirque bordé par une vieille forêt de pins écossais. La bécasse plonge dans la vallée en filant droit vers la forêt distante de 600-700m. Le gerfaut attaque tout de suite malgré son handicap et entreprend la bécasse avec un énorme retard. Son vol d’attaque est très rapide : visiblement ce gibier qu’il voit pour la première fois lui plaît plus que les grouses qu’il entreprend sans trop de conviction. Nous sommes à flanc de colline, magnifiquement placés pour observer sa longue attaque latérale : les gerfauts sont impressionnants dans les attaques à 45°. Les deux oiseaux sont éloignés l’un de l’autre de plus d’un kilomètre mais filent tous deux vers un point de convergence, comme la base d’un triangle rectangle géant, chacun empruntant un des côtés. Le point de rencontre virtuel est la base du triangle : la forêt. Eclipse comble rapidement son handicap et essaie de couper la trajectoire de la bécasse. Les deux oiseaux arrivent à peu près en même temps à la lisière de la forêt dans laquelle plonge la bécasse suivie à une vingtaine de mètres par le gerfaut. C’est une forêt de vieux pins écossais assez claire, les arbres sont espacés et le sol recouvert de mousse et de lichens. Nous attendons quelques minutes sans trop y croire ; le gerfaut ne réapparaît pas. Le récepteur indique un signal stable, mais difficile à localiser à cause des échos dans les ravins. La forêt est coupée de petits ravins et canyons avec des dénivelés et à pics impressionnants (50-80m). Je descends la pente assez raide vers une rivière coincée entre deux canyons. Eclipse trône sur une grosse pierre plate émergeant de la rivière : il a pleine gorge et semble content de lui au milieu de la plumée de sa première prise. Il a mangé vite et ne m’a laissé que le bec et les pattes. Roy Dennis, célèbre ornithologue écossais spécialiste des aigles, qui nous accompagnait avec le nom moins célèbre fauconnier Steve Frank, après avoir consulté son carnet, me dit avec un humour typiquement british, qu’il a vérifié et que tout est en ordre puisque la saison de la bécasse ouvre le 1er septembre ! Novembre 1999, Belgique : L’après-midi touche à sa fin. Nous roulons depuis près de deux heures à la recherche de perdreaux. En longeant un chaume de maïs, j’ai une vision fugitive dans le rétroviseur : un battement d’ailes ; un oiseau a décollé et s’est reposé aussitôt. Je ne suis pas sûr de ce que c’est –sans doute un perdreau- mais comme le jour ne va pas tarder à tomber, je décide de voler. Nous nous arrêtons à quelques centaines de mètres et le tiercelet de pèlerin est déchaperonné et mis sur l’aile. Comme à son habitude, il décolle sans s’ébrouer (ce qu’il fait en vol) et monte rapidement dans l’air frais en carrières décidées. Le pointer est délongé et part en trombe vers le coin opposé du champ pour prendre le vent. Le tiercelet s’est placé en amont à 250-300m au-dessus de nous et surveille nos mouvements avec attention. Après quelques minutes et une dizaine de lacets du chien, c’est l’arrêt brutal, typique du pointer. L’oiseau a piété et se trouve déjà à une centaine de mètres de l’endroit où nous l’avons vu se poser, entre le chien et nous. Surprise, c’est une bécasse qui décolle assez loin devant nous alors que nous approchons du chien ; elle file droit au ras du sol. L’attaque est instantanée, le piqué raide et le buffetage spectaculaire dans une explosion de plumes. Le tiercelet fait un cercle mais au moment où il va se poser sur sa proie, la bécasse repart aussi sec et file en crochetant suivie comme un missile téléguidé par le tiercelet. Crochets diaboliques, ressources et vrilles spectaculaires s’enchaînent sur près d’un kilomètre sans que le faucon abandonne. Il faut dire que ce tiercelet a un moral à toute épreuve et est capable de prendre de bons voyageurs après des poursuites de 4 ou 5km. La bécasse est un gibier agile capable d’esquiver les attaques au dernier moment par des crochets à angle droit. Nous pensons que le tiercelet va abandonner mais il adopte une autre stratégie, prenant un peu de hauteur pour dominer sa proie et essayant d’anticiper et de couper les crochets de la bécasse. Après deux ou trous essais, la manœuvre réussit parce qu’il feint de partir dans la mauvaise direction pour corriger au dernier moment et il arrive à lier la bécasse par une aile. Cette fois-ci elle a terminé dans notre casserole, après avoir fait courtoisie au tiercelet.
  23. Suite à la prolifération de spectacles et l'utilisation de rapaces dans toutes sortes de manifestations, mariages, fêtes médiévales, 'events' etc... en Région Flamande, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (section Flamande) a lancé une pétition. Elle condamne les activités de ces 'pseudo-fauconniers' et veut la suppression de leurs activités. Mieux vaut être averti! Texte intégral en Néerlandais (sans les photos): Roofvogeldemonstraties zijn allesbehalve educatief Vogelbescherming Vlaanderen maakt zich ernstige zorgen over de toename van demonstraties met roofvogels en uilen en de aandacht die ze in de media krijgen. Overal bieden bepaalde individuen – die zichzelf valkenier noemen – hun diensten aan in scholen, bij verenigingen, feestcomités en zelfs bij overheidsdiensten. Het is betreurenswaardig dat de meeste instanties daar positief op ingaan, vermoedelijk door gebrek aan de nodige achtergrondinformatie. Personen die roofvogelshows ten beste geven zijn in feite geen echte valkeniers, het zijn eerder – wat wij noemen – 'pseudo-valkeniers'. Deze mensen proberen onder het mom van natuureducatie hun boterham te verdienen. Zij beschikken vaak over een groot aantal dag- en nachtroofvogels, waarvan lang niet vaststaat of ze legaal werden verkregen. Het is al langer dan vandaag geweten dat roofvogelhorsten in de natuur worden leeggeroofd om aan de grote vraag van pseudo-valkeniers en andere 'roofvogelliefhebbers' te kunnen voldoen. Ook nestkasten – ondermeer van kerkuilen en torenvalken – worden hoe langer hoe meer geplunderd. Roofvogels die met lederen riemen aan een blok of 'sprengel' worden vastgehouden en die af en toe eens mogen rondvliegen, kunnen natuurlijk het publiek bekoren, zoveel is zeker. Maar daarmee maak je de toeschouwers niet warm voor de bescherming van de roofvogels in de natuur, integendeel. Het publiek vindt dit wel leuk en bepaalde toeschouwers zouden dat ook wel willen doen. Het valt regelmatig voor dat scholieren ons vragen waar ze dit 'vak' kunnen aanleren. Volgens Vogelbescherming Vlaanderen zijn roofvogels door hun aard en levenswijze ongeschikt om in gevangenschap te worden gehouden. Zowel door hun lichaamsbouw als door hun gedrag hebben deze dieren immers veel ruimte nodig. Zij vangen hun prooien door middel van een snelle vlucht of door het afleggen van lange afstanden, waarbij ze de omgeving afspeuren en hun prooi in een duikvlucht verrassen. Het opsluiten van deze majestueuze vogels in kleine kooien of ze vastketenen aan een blok (beperking van hun bewegingsvrijheid), ziet onze vereniging als een ernstige vorm van dierenmishandeling. Het tonen van deze dieren in gevangenschap is alleen maar bedoeld als publiekstrekker en dient tot vermaak van de bezoekers. Dergelijke initiatieven hebben dan ook niets te maken met het geven van informatie over roofvogels of goede voorlichting over deze dieren in de natuur. Door deze vogels onder dergelijke omstandigheden te laten zien – waarbij zij zich in geen enkel opzicht natuurlijk kunnen gedragen – wordt de natuurbeschermingsgedachte geweld aangedaan. Om de dieren te kunnen gebruiken voor het geven van demonstraties zullen bovendien allerlei valkeniersmethoden worden toegepast, zoals het gebruik van lederen kapjes op de kop die de ogen bedekken om de vogels rustig te houden (huif) en zendertjes om ze te kunnen opsporen als ze ontsnapt zijn. Kerkuilen zijn nachtdieren en horen niet thuis op een braderij in de volle zon Bovendien worden de vogels hongerig gehouden zodat ze gemakkelijk met voedsel kunnen worden gemanipuleerd. Wil je écht aan educatie doen, ga dan met een roofvogelkenner op stap in de natuur. Ga bijvoorbeeld naar een elektriciteitscentrale waar een speciale nestkast voor Slechtvalken werd geplaatst. Daar kunnen de vogels in hun natuurlijke doen geobserveerd worden met behulp van telescopen en verrekijkers. Deze waarnemingen zijn een stuk spectaculairder dan die van een of andere getrainde hybridenvalk die naar een ronddraaiend stuk vlees aan een koord (loer) duikt. Roofvogels en uilen horen thuis in de natuur. Het is een vaststaand feit dat jaarlijks vele tientallen ontsnapte roofvogels en uilen in bedenkelijke conditie in de Opvangcentra voor Vogels en Wilde Dieren terechtkomen en dat andere in de natuur sterven omdat ze nooit hebben leren jagen. Het valt ook vaak voor dat ontsnapte vogels met hun lederen riemen in boomtakken verstrikt geraken en sterven door uitputting. Deze vogels waren voordien in het bezit van pseudo-valkeniers of ondeskundige particulieren en hebben nooit zelfstandig leren jagen. Het natuurlijke jachtinstinct is hen ontnomen door inmenging van de mens. Op educatief niveau zijn dergelijke demonstraties waardeloos, bovendien stimuleren ze anderen om ook een roofvogel of uil in huis te halen, met alle gevolgen vandien. Vogelbescherming Vlaanderen wil dat de regelgeving m.b.t. het houden van beschermde vogels strenger wordt gemaakt en dat (commerciële) roofvogeldemonstraties aan banden worden gelegd. De pseudo-valkerij wordt vaak romantisch voorgesteld Wat zijn roofvogeldemonstraties? De meeste mensen zullen al eens een demonstratie bijgewoond hebben. Een pseudo-valkenier geeft dan het beste van zichzelf op één of andere kermis, braderij, in een pretpark en zelfs op school met behulp van roofvogels en/of uilen. De meeste van deze mensen hebben een vergunning om (een) roofvogel(s) te houden, te vervoeren en er demonstraties mee te geven. De pseudo-valkeniers vinden dat zij hier niets mis mee doen en zijn van mening dat alles volgens de wet verloopt. Vogelbescherming Vlaanderen houdt hier echter een andere mening op na, namelijk dat dit alles niet echt diervriendelijk is. Je moet immers weten dat deze roofvogels op honger getraind worden en dat ze vóór een demonstratie een tijdlang geen voedsel krijgen. Dat is trouwens de reden waarom roofvogels op zo'n demonstratie constant zitten te krijsen (lees: bedelen om voedsel). Je moet er maar eens op letten. Het eerste wat de vogel doet als hij terug op een lederen handschoen landt is met zijn bek naar de vuist gaan omdat hij weet dat daar voedsel in zit. Nachtroofvogels (of uilen) zitten op dergelijke demonstraties dan weer uren in de zon, een onnatuurlijke situatie voor nachtactieve roofvogels. Heel geregeld worden op roofvogeldemonstraties inbreuken vastgesteld op de Vlaamse vogelbeschermingregelgeving van 1981 en op de federale wetgeving inzake dierenwelzijn en -bescherming van 1986. Dergelijke demonstraties werken de handel in roofvogels en uilen bovendien in de hand.
  24. gerfaut

    lanier aveugle

    En effet beaucoup de faucons sont entrainés avec des pigeons. Le meilleur moyen de dégoutter un faucon d'attaquer les pigeons sauvages (ramiers) et voyageurs est ... d'utiliser des pigeons. Le faucon aura rapidement compris la différence entre un pigeon 'sauvage' difficile et un pigeon 'facile' (éventuellement écourté) qu'on lui escape dans les meilleures conditions. Les faucons entrainés avec des pigeons prennent rarement le change sur des sauvages.
  25. Le gros problème du GPS sera sans doute son coût d'utilisation. Les systèmes GPS utilisés pour la navigation sont très énergivores quand ils émettent un signal régulier permettant de les repérer. Souvent les GPS utilisés pour suivre les migrations d'oiseaux ou ceux utilisés pour localiser des chiens n'émettent un signal qu'à la demande (quand ils sont intérrogés) pour éviter d'avoir des batteries qui se déchargent trop vite en émettant un signal régulier. Chaque "demande" équivaut à une communication. Certains systèmes sont très coûteux -jusqu'à 2 Euros par demande. Le coût du GPS lui-même n'est pas élevé, à peu près le même qu'un système de radio-tracking normal, mais le coût de l'abonnement risque d'être assez élevé (on parle de 250 Euros par an)! C'est toujours une question d'offre et de demande. Les systèmes de navigation (utilisés dans les voitures) sont largement amortis parce que la demande est énorme.
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