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coup de froid est ce possible???
gerfaut a répondu à un(e) sujet de PM1 dans Biologie et santé des oiseaux de chasse
Votre oiseau semble présenter les symptômes de ce que les vétérinaires Américains appellent la ‘mid-winter anemia’ (anémie du milieu de l’hiver ou encore inanition de l’oiseau en condition trop basse). Étant donné que le poids de l'oiseau est diminué et que la quantité de nourriture est strictement contrôlée pendant la période de vol, un oiseau peut accidentellement se trouver dans un état d’inanition. Le fauconnier inexpérimenté, qui abaisse trop son oiseau ou le tient en condition trop basse en est souvent la cause la plus courante. Durant la saison de vol, certains oiseaux (surtout les tiercelets en première année et certains oiseaux ‘exotiques’ peu habitués à notre climat) qui volent régulièrement, sont maintenus à un poids constant et dans un stade permanent de balance énergétique légèrement négative. Leur poids est maintenu par la nourriture ingérée journellement. Néanmoins, ils entament doucement leur réserve de protéines présentes dans les muscles et le plasma sanguin. Si cet état est maintenu pendant plusieurs semaines (5–6 semaines) sans interruption, l'oiseau devient progressivement anémique et hypoprotéinémique. Si un changement brusque survient dans la vie de l'oiseau, il peut passer rapidement à un état d’inanition. Si l'oiseau est à la limite de ses réserves métaboliques et que la température extérieure diminue fortement la nuit, l'oiseau peut se retrouver, dès le lendemain, dans un état de faiblesse et de perte rapide de poids qui le mettent en danger de mort. Une prise de sang révèle invariablement une anémie marquée (Hématocrite souvent inférieur à 25%) et hypoprotéinémie (taux de protéine dans le plasma souvent inférieur à 2 g/dl). Demandez-donc à votre véto de faire une prise de sang et de faire les examens adéquats (hématocrite et taux de protéine). Parfois l’inanition peut présenter les symptômes de l’hypoglycémie. Si c’est de l’hypoglycémie, c‘est que l’oiseau est volé à la limite et qu’il a très peu de réserve de glycogène dans le foie et les muscles. L’oiseau est volé tous les jours mais la quantité de nourriture est juste en dessous de ce qu’il lui faut et il métabolise un petit peu de ses réserves tous les jours ; après plusieurs semaines, il arrive dans une situation où il n’a plus de réserve. Une nuit très froide consomme ses dernières réserves et le met dans une situation de faiblesse dangereuse. L’oiseau peut être en très bonne condition physique, bonne musculature, mais en cas de prise de sang, le taux de protéine totale dans le sang est souvent dans les 1.6 à 2.2 g/dl (normale : 2.5 à 4.5 g/dl). -
Il n'est pas plus facile d'importer un oiseau en Belgique - que du contraire. Toute importation de tout autre continent que l'Europe est interdite depuis 6 mois pour des raisons sanitaires (grippe aviaire). Chaque pays peut adopter des mesures plus strictes que celles recommandées par l'UE (quarantaine). La Belgique a opté pour la mesure la plus stricte: l'interdiction! Pour les bicolors, il y a un Allemand qui a un couple reproducteur qui produit quelques râres jeunes. Epervier: l'épervier est en effet un oiseau fragile et sûrement pas à conseiller à un débutant. C'est un oiseau de chasse fabuleux, sans aucun doute le meilleur pour le bas-vol sous nos latitudes. A envisager ... mais seulement quand vous aurez de l'expérience!
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En effet je vole avec du 218 et du 434. Les émetteurs que j'utilise sont des RT et RT+ de Marshall (dernière génération). Le 218 dont l'antenne est le double de celle en 434 est placé sur le harnais (elle ne dépasse pas la queue) tandis que le 434 est mis sur la queue. Les récepteurs sont les suivants: un Marshall dernière génération qui balaie la plage 216-218, un 'vieux' Weinmann balayant de 433-435 et un Falconsat espagnol (431-435 Mhz). Nous avons fait des essais en Ecosse en plaçant des émetteurs (RT et RT+ et un émetteur espagnol Falconsat) sur deux fréquences différentes (218 et 434). Les émetteurs ont été placés près du sol derrière un obstacle (je ne crois pas trop aux essais dans des conditions optimales -émetteur placé en hauteur ou oiseau en vol ; tous les émetteurs donnent un bon signal quand l'oiseau vole- et préfère les tests dans des conditions proches de celles de tous les jours). Malgré le relief montagneux, les 433-435 étaient nettement supérieurs aux 218 (trois fois la distance - environ 30 km)! C'était très surprenant parce que j'ai toujours cru que les 216-218 donnaient de meilleurs résultats! Un autre avantage du 433 est qu'on peut faire la recherche en voiture, ce qui est difficile avec le 216-218 parce que l'antenne du récepteur ne peut pas toujours être déployée à l'intérieur de la voiture et cela se termine souvent par une antenne croquée! Je n'ai jamais perdu d'oiseau avec le récepteur Weinmann en 15 ans et plusieurs milliers de vols. Il est cependant (relativement) encombrant et lourd (1.5 kg). Le nouveau récepteur espagnol falconsat est mignature (taille d'un Palm) et pèse 135 gr. A cause de sa taille, le haut-parleur est aussi plus petit. Harnais: La meilleure solution est de la placer de la manière 'indolore' sans endormissement de l'oiseau. La technique est parfaitement au point ; si on connait le poids, sexe et taille de l'oiseau, le point de couture peut être fait à l'avance et l'opération est vraiment rapide et indolore. Quand l'émetteur est fixé sur le dos, il est souvent quasi invisible. Le seul problème est parfois de trouver la cosse sur le harnais avec certains oiseaux qui ont beaucoup de plumes comme les gerfauts. Voici quelques photos de mes oiseaux équipés de harnais - vous verrez que l'émetteur n'est pas toujours très visible. https://servimg.com/image_preview.php?i=14&u=11036812 https://servimg.com/image_preview.php?i=9&u=11036812 https://servimg.com/image_preview.php?i=10&u=11036812 https://servimg.com/image_preview.php?i=8&u=11036812 https://servimg.com/image_preview.php?i=13&u=11036812
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La meilleure solution consiste à mettre deux émetteurs sur l'oiseau (harnais et queue) comme le font beaucoup d'Américains. C'est la solution que j'ai adoptée pour mes gerfauts. En montagne, j'utilise deux émetteurs sur deux fréquences différentes (434 et 218). J'ai des oiseaux équipés de harnais depuis 4 ans (ils le conservent pendant la mue) et je n'ai jamais eu de problème ni de dégradation au plumage. Par contre, avec les émetteurs fixés sur la queue, j'ai (comme tout le monde) eu plusieurs faucons qui ont eu des pennes de queue arrachées! Certaines ont repoussé, d'autres pas. Ces problèmes m'ont fait adopter le harnais ; je ne le regrette pas. Les harnais se placent en 10 minutes sans endormissement avec un oiseau chaperonné sur un bloc bas ou au poing. Je n'ai jamais eu de problèmes d'antenne (dévissée ou coupée). L'antenne est renforcée par du thermo chauffé et ne se dévisse pas. En ce qui concerne les oiseaux gorgés, si la digestion n'est pas commencée, il n'y a pas beaucoup de problèmes pour les reprendre au leurre ; ce n'est plus le cas après deux ou trois heures et ils passent la nuit dehors.
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Toutes les sous-espèces de peregrinus et pelegrinoides peuvent voler les grives et merles mais, bien entendu, ce sont les tiercelets des petites sous-espèces qui conviennent le mieux (minor mais aussi shaheen ou barbarie) et sont les plus spectaculaires à ce vol mais les plus efficaces sont les perlins (hybrides pèlerin/émerillon) qui arrivent à tourner à angle droit. Le vol sur haies demande une excellente condition physique des oiseaux mais aussi ... des aides! (encore plus que le vol sur pie). Je ne suis pas persuadé que les merles soient plus faciles à prendre, ils sont moins volants que les grives et volent plus près de la remise, ils se jettent aussi souvent au sol et se cachent dans les terres labourées entre deux sillons. Je ne crois pas que le plafond d'un oiseau en souffre ; le faucon adapte son plafond au biotope dans lequel il est volé. Je me souviens avoir volé un tiercelet de pèlerin brookei dans les années 70. Il volait joliment et avait un bon plafond mais était totalement inefficace sur perdrix. Au mois de décembre, je l'ai mis sur les grives et merles dans les haies pour développer son 'footing'. En un mois (une vingtaine de vols), il a fait 13 prises et avait un condition physique d'enfer. L'année suivante, il a été mis au vol d'amont sur perdrix et a fait 75 prises et plus de 100 chaque saison les années suivantes! Dans le temps, il y avait énormément de grives musiciennes lors des migrations et nous les volions au chien d'arrêt dans les betteraves. Les vols étaient difficiles parce que les grives se jetaient en criant dans les betteraves et il fallait les relever plusieurs fois et nous rentrions la plupart du temps bredouilles. C'est du passé ; actuellement elles sont râres dans les betteraves. On a encore des passages de mauvis et de litornes dans les haies où elle se nourissent de baies.
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Grenelle de l'environnement - le bien-être animal -
gerfaut a répondu à un(e) sujet de glassbreizh dans Le coin des fauconniers
Il y a eu des réactions, voir ci-dessous le communiqué publié par la coalition (fautes comprises): Bonjour à tous, > > veuillez lire attentivement le fichier ci-dessous émanant de la coalition (Aviornis, CDE, FFO et WPA). Je vous invite tous à déposer une message sur le site proposé pour défendre l'élevage en captivité face aux intégristes de tous bords. Il n'est pas utile d'être violent verbalement mais soyez réaliste. Défendez votre passion. > Sachez que certains veulent faire interdire toute vente d'animal né en captivité même marqué. Faites suivre ce message à vos proches, même s'ils ne sont pas adhérents à nos associations ou éleveur mais simplement sympathisants. > Après une réglementation renforcée, vous risquez maintenant de voir votre hobby interdit, même partiellement, à moyen terme. Compte tenu des interdictions d'importations en vigueur, ce serait une catastrophe en ce qui concerne le potentiel génétique amassé par les générations d'éleveurs qui vous ont précédés . > Amicalement > > Alain Hennache > Président WPA France ENVOL D’AVRIL COMMUNIQUÉ IMPORTANT Nos associations, malgré les demandes effectuées auprès du Ministre de l’Agriculture, n’ont pas été convoqué aux réunions du Grenelle de l’environnement. Ces réunions ont débouchées sur la mise en place de journées de rencontres « Animal et société » qui ont débuté le 14 mars 2008 par la mise en place des groupes de travail au nombre de trois : ● - Les statuts de l’animal, présidé par Monsieur Jean-Louis Etienne a pour objectif de préciser les statuts juridiques de protection de tous les animaux, qu’ils soient de compagnie, domestiques, sauvages. ● - L’animal dans la ville, présidé par Monsieur Jacques Pradel a pour mission de répondre aux questions posées par la présence de l’animal dans l’espace public, chiens et chats errants, animaux présentant des risques, pigeons des villes. ● - Animal, économie et territoire, présidé par Monsieur Jérôme Bignon doit analyser les questions portant sur l’utilisation de l’animal dans les activités économiques, de l’élevage d’animaux de rente aux spectacles faisant intervenir des animaux. Le nombre de réunions prévues est de quatre pour chacun des groupes, à raison d'une tous les quinze jours, la première ayant eu lieu le mardi 18 mars. Les conclusions de ces groupes de travail devront aboutir fin juin à la demande du Président de la République. Si nous n’avons pas pu nous exprimer et défendre notre passion, il n’en est pas de même des végétaliens extrémistes qui bien que minoritaire tente avec force de vouloir imposer leur point de vue sectaire sous couvert du bien être animal. Ils veulent voir disparaître l’élevage en captivité des animaux sauvages, interdire la vente, les bourses, les expositions, les annonces et bien d’autres choses encore, contraires à leurs convictions. Le Ministère de l'agriculture a mis un site internet depuis le 5 mars http://www.animal-societe.com pour ouvrir une large consultation. Il est urgent que nous intervenions massivement pour défendre notre passion car tous les citoyens sont invités à s'exprimer. Les organisations végétariennes et autres ne manqueront pas d'investir les lieux! Il est important que chacun donne son de cloche et son avis et fasse circuler au maximum l'info auprès de ses amis et connaissances, internet étant un moyen rapide et puissant! Mobilisons nous massivement, c’est notre seul salut si nous voulons voir perdurer nos activités. Le rédacteur Jean-Jacques DOMENGÉ -
Le frist-frast est un terme néerlandais pour désigner une aile de pigeon ou une plume avec laquelle on frotte les mains des passagers et haggards. Le frottement de cet instrument calme beaucoup les oiseaux. C'est un moyen de les habituer au contact de la main dont ils ont horreur. Les premières fois qu'ils sont touchés par une plume ou une aile de pigeon, ils se tiennent ébourrifés comme des chats en furie, ils donnent du bec puis s'habituent au frist-frast et par après progressivement acceptent d'être touchés par la main. Cet instrument est encore utilisé de nos jours par ceux qui ont la chance de voler des passagers (pèlerins, sacres ou gerfauts) - il était particulièrement recommandé pour les gerfauts qui sont d'un tempérament difficile mais aussi pour les prairies et plus généralement pour les oiseaux piégés tard (antanaires et haggards).
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Pour le vol de voiture, il faut s'adresser à la gendarmerie, déclaration en bonne et due forme etc.. !!! Pour ce qui est de la chasse depuis la voiture, voici les références des textes légaux en la matière: L'annexe IV de la Directive Européenne 79/409 (dite Directive 'Oiseaux') interdit, pour la chasse des oiseaux, les avions et les véhicules automobiles. En application de cette Directive, la plupart des pays Européens ont légiféré en la matière. En ce qui concerne la France: L'article L. 424-4 du Code de l'environnement interdit l'avion et l'automobile pour la chasse y compris pour le rabat. Ces interdictions sont générales et elles s'appliquent aussi aux fauconniers. En droit français, il n'y a qu'une seule exception pour les handicapés moteur qui peuvent tirer depuis un véhicule après avoir mis le moteur à l'arrêt (L. 424-4 dudit code). Il y a aussi une référence à l'art Section 3 : Modes et moyens de chasse L224-4 - Dans le temps où la chasse est ouverte, le permis donne à celui qui l'a obtenu le droit de chasser de jour, soit à tir, soit à courre, à cor et à cri, soit au vol, suivant les distinctions établies par des arrêtés du ministre chargé de la chasse. Pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la chasse de certains oiseaux de passage en petites quantités, le ministre chargé de la chasse autorise, dans les conditions qu'il détermine, l'utilisation des modes et moyens de chasse consacrés par les usages traditionnels, dérogatoires à ceux autorisés par l'alinéa précédent. Tous les autres moyens de chasse, y compris l'avion et l'automobile, même comme moyens de rabat, sont prohibés. En droit Belge, pour la Région Wallonne Loi sur la chasse de 1882 modifiée par le Décret du 14.07.1994 [Art. 8. En Région wallonne, sans préjudice des dispositions de l'article 7, il est interdit, en tout temps, de ... Tout acte de chasse à partir d'un véhicule à moteur est interdit.
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Hugues FANAL est le directeur de l'aile francophone de la LRBPO (Ligue Royale Belge Protection des Oiseaux). Il est moins fanatique que son collègue Jan RODTS le directeur de l'aile Flamande ; tous deux ont succédé au président national Roger ARNHEM. La LRBPO se bat pour la protection des oiseaux et est notamment ... contre la chasse, l'importation des oiseaux exotiques et contre la détention des rapaces (voir leur site) Voici un extrait de presse sorti il y a quelques jours http://www.actu24.be/article/regions/provnamur/infosnam/lrbpo_denonce_saisie_de_rapaces_detenus_dans_conditions_desastreuses/95212.aspx
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Il est tout à fait exact que BB n'a plus beaucoup de crédit, mais il est à craindre que suite au 'Grenelle de l'environnement', certains ministres ne se sentent pousser des ailes et décident de légiférer en matière de bien-être animal (tauromachie, chasse à courre, conditions de détention etc...) C'est dans l'air du temps et tous les pays Européens y travaillent suite à une proposition de la Commission Européenne.
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Les menaces se précisent : vous remarquerez parmi les demandes de la Fondation Brigitte Bardot : l’interdiction progressive des animaux dans les cirques et autres spectacles itinérants et l’interdiction des chasses cruelles comme la vénerie et toute forme de piégeage. Il est temps d'affûter nos arguments! Rencontres "Animal et Société" - La Fondation Brigitte Bardot intensifie son action ! Après l’entretien que lui a accordé, le 27 septembre dernier, le Président Nicolas Sarkozy, la Fondation Brigitte Bardot a poursuivi son action pour la mise en place de différents groupes de travail interministériels sur la condition animale. 4 février 2008 Lancement officiel des rencontres "Animal et Société" Selon un communiqué de presse du Ministère de l'Agriculture datant du 4 février 2008, le Président de la République vient de demander au Ministre de l'Agriculture et de la Pêche de lancer un groupe de réflexion sur la question de la protection animale. La Fondation Brigitte Bardot se félicite du lancement officiel de ces "Rencontres" qui fait suite aux engagements pris par le chef de l'Etat lors de leur entretien le 27 septembre 2007. La FBB qui est à l'initiative de ce grand projet a enfin été entendue ! Ci-dessous nos dernières interventions auprès du Président et de son gouvernement. 31 janvier 2008 Nouvelle intervention auprès du Président Nicolas Sarkozy. « Après notre entretien si positif de septembre dernier, ma Fondation a intensifié son action pour la mise en œuvre de groupes de travail interministériels sur la condition animale. L’ébauche que nous vous avions présentée est aujourd’hui devenue, sous votre impulsion, un ambitieux projet placé sous l’égide du ministère de l’Agriculture qui pourra compter sur le soutien, notamment, du ministère de l’Ecologie comme me l’a assuré M. Jean-Louis Borloo. Bien sûr, il ne faut surtout pas limiter le rôle de ces « assises » de la protection animale à une simple réflexion, elles doivent impérativement aboutir à des propositions concrètes qui redresseront, enfin, l’image de la France dans ce domaine. Dans quelques jours, nous serons reçus à la Commission européenne pour confronter nos demandes au plan d’action « protection et bien-être des animaux », adopté il y a quelques mois par l’Union. Il serait bon en effet de construire un projet qui, à l’image de ce plan d’action communautaire, établisse des principes généraux et fixe un calendrier avec des objectifs sur 5 ans. Certains de ces objectifs pourraient être réalisés à très courte échéance comme la révision du régime juridique de l’animal, l’adoption d’un droit d’objection de conscience à l’expérimentation animale, l’étourdissement préalable des animaux lors d’un abattage rituel, la création d’une «écotaxe» permettant de financer des programmes de sauvegarde, etc. Je suis intervenue auprès de tous vos ministres concernés par ces assises de la protection animale mais plutôt que vous adresser les copies des différents courriers, je vous propose dans le document joint un point sur nos revendications, par ministères. Nos demandes sont souvent appuyées par des propositions de loi qui doivent être prises en compte car elles sont l’aboutissement d’une première réflexion, d’un premier travail parlementaire. » Nos demandes en bref (détail par Ministère ci-après) : La « moralisation » du commerce des animaux de compagnie. Une révision de la réglementation sur le transport des animaux de ferme. Le respect de l’étourdissement préalable des animaux lors d’un abattage rituel. La création d’une taxe sur les activités liées à l’exploitation des animaux pour financer des programmes de sauvegarde. L’interdiction progressive des animaux dans les cirques et autres spectacles itinérants. L’interdiction des chasses cruelles comme la vénerie et toute forme de piégeage. La révision du régime juridique de l’animal La stricte application de l’article 521-1 du Code pénal (sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux) sans exception pour les courses de taureaux et combats de coqs. Le développement des méthodes substitutives à l’expérimentation animale (aide à la recherche, validation des méthodes déjà étudiées et enseignement de ces méthodes) La reconnaissance d’un droit à l’objection de conscience à l'expérimentation animale. 30 janvier 2008 La Fondation Brigitte Bardot intervient auprès de tous les ministres susceptibles de participer aux Assises de la Protection Animale Ministère de l'Agriculture et de la Pêche : - La « moralisation » du commerce des animaux de compagnie. Face à la surpopulation canine et féline en France, les abandons et euthanasies qui en découlent, il est urgent d’encadrer strictement les réseaux de vente en interdisant, notamment, la vente par petites annonces, en animaleries, l’importation des chiots de moins de 3 mois, etc. ; - Une révision de la réglementation sur le transport des animaux de ferme. Alors que le règlement CE n°1/2005 faisait l’impasse sur nos revendications visant à limiter la durée des transports et la densité des chargements, la prochaine révision du texte doit permettre d’intégrer ces critères essentiels de « bien-être » animal ; - Le respect de l’étourdissement préalable des animaux lors d’un abattage rituel. Plus rien ne s’oppose, objectivement, à la généralisation de l’étourdissement préalable des animaux puisque le Président du Conseil Français du Culte Musulman a déclaré que « l’Islam n’est pas hostile à l’étourdissement à condition qu’il ne soit pas irréversible » et que l’Académie vétérinaire de France a précisé, dans son rapport de décembre 2006, que « l’étourdissement électrique des animaux de boucherie, et notamment des ovins, est réversible ». D’autres réflexions doivent être menées, notamment sur les scandaleuses conditions de vie des millions d’animaux (poules pondeuses, poulets de chair, veaux, porcs, lapins, etc.) élevés en élevages intensifs dans des conditions effroyables qui ne répondent jamais à leurs besoins les plus élémentaires. Ministère de l'Economie : - La création d’une taxe sur les activités liées à l’exploitation des animaux pour financer des programmes de sauvegarde. Il s’agit en fait d’appliquer le principe « d’écotaxe » ou de « pollueur-payeur » au domaine qui est le nôtre, la protection animale. Les secteurs d’activité qui pourraient être visés sont nombreux, voici trois exemples pour mieux appréhender le principe : - Taxe sur l’exploitation des animaux sauvages (cirques, zoos, etc.) pour financer des centres d’accueil et de soins. Ma Fondation est, en effet, constamment sollicitée par les autorités pour procéder au retrait d’animaux sauvages maltraités. Ces saisies sont rendues difficiles, voire impossibles, par l’absence de structures d’accueil adaptées ; - Taxe sur l’exploitation des chevaux (courses, PMU, clubs hippiques…) pour financer la création de « maisons de retraite » pour les chevaux réformés ou pour soutenir les structures existantes. La plus belle conquête de l’homme, qui rapporte des millions à son propriétaire, ne doit pas finir à l’abattoir, c’est une évidence, un principe éthique et de dignité humaine ; - Taxe sur le commerce des animaux de compagnie (élevages, animaleries et autres réseaux de vente) pour, d’une part, aider les refuges qui croulent sous les abandons avec peu de moyens et, d’autre part, financer une campagne de stérilisation des animaux de compagnie. » Ministère de l'Ecologie : - L’interdiction progressive des animaux dans les cirques et autres spectacles itinérants, - L’interdiction des chasses cruelles comme la vénerie et toute forme de piégeage. Ministère de la Justice : - La révision du régime juridique de l’animal Il est en effet inacceptable que l’animal soit assimilé à un « bien meuble » dans le Code civil alors qu’il est considéré, à juste titre, comme « être sensible » dans le Code pénal, le Code rural et le droit européen. - La stricte application de l’article 521-1 du Code pénal (sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux) sans exception pour les courses de taureaux et combats de coqs. Autre incohérence de notre législation : reconnaître, au niveau national, les courses de taureaux et combats de coqs comme autant de sévices graves sur les animaux sans les sanctionner lorsqu’une tradition peut être invoquée. Pourtant, la cruauté ne saurait se justifier par une « tradition », si elle est établie, elle doit être sanctionnée ! Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : - Le développement des méthodes substitutives à l’expérimentation animale (aide à la recherche, validation des méthodes déjà étudiées et enseignement de ces méthodes) Il est urgent en effet de prendre des mesures nationales car la France, vous le savez, détient le triste record du nombre d’animaux sacrifiés (près de 2 500 000 chaque année !) en Europe. Ces chiffres en forte progression ne peuvent être justifiés puisqu’il existe désormais des méthodes expérimentales plus fiables et éthiquement recevables (biologie moléculaire, tests sur cellules humaines ou sur peau artificielle, simulation sur ordinateur, etc.). - La reconnaissance d’un droit à l’objection de conscience. La Fondation Brigitte Bardot remercie Lionnel Luca, député des Alpes-Maritimes, d'avoir déposé à l'Assemblée nationale, le 29 janvier, une proposition de loi pour un " droit d'objection de conscience à l'expérimentation animale ". Ce texte, rédigé avec le concours de la Fondation, prévoit notamment que " tout citoyen qui refuse, pour des raisons d'ordre éthique, le recours à l'animal doit pouvoir bénéficier d'un droit d'objection de conscience et pouvoir orienter sa formation ou ses recherches vers d'autres méthodes expérimentales ".
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Voila le moment d’avoir une action positive vis-à-vis du problème du bien-être animal: la fédération de chasseurs de France circule le texte d’une consultation publique de la Commission Européenne sur le « bien-être des animaux sauvages ». La critique est facile, voici le moment de prouver la solidarité des chasseurs face à ce problème. Un jour ce sera peut-être le tour de la fauconnerie. Madame, Monsieur, > > La question de la « bien-traitance animale » est un sujet que la Fédération Nationale des Chasseurs considère comme prioritaire pour les mois et années à venir. > > Nous faisons appel à votre mobilisation générale vis-à-vis de la Commission Européenne, AVANT LE 13 FÉVRIER. > > La Commission a lancé une consultation publique sur le « bien-être des animaux sauvages ». > Il est indispensable que le maximum d’acteurs cynégétiques apporte sa contribution à cette consultation publique qui, sinon, sera exclusivement abondée par des associations de protection des animaux notoirement opposantes à la chasse. > > Le titre de cette consultation publique est trompeur : « Votre point de vue sur le commerce de produits dérivés du phoque ». > Derrière cette question figure en première ligne l’interdiction de la chasse aux phoques. > Mais il ne faut pas croire pas que cette initiative ne concerne pas les chasseurs européens ! > > Non seulement les phoques sont chassés normalement en tant qu’espèce “gibier” en Suède et en Finlande mais, en plus, le résultat risque d’être utilisé par l’UE pour devenir active dans d’autres questions de bien-être de la faune sauvage (fauconnerie, recours aux chiens pour la chasse, etc.). > Il faut également s’attendre à ce que le lobby du bien-être animal profite de l’occasion pour mobiliser ses membres afin d’influencer les résultats de cette consultation. > > Votre contribution nous paraît INDISPENSABLE. C’est pourquoi, nous vous demandons de bien vouloir participer activement et en urgence à cette consultation publique par Internet, qui s’achèvera le 13 février 2008. > Le mode d’emploi précis et traduit pour accéder à cette consultation et y répondre est joint à cette circulaire. Laissez-vous guider ! > > Nous vous remercions de votre précieuse et rapide contribution et vous prions de recevoir l’expression de nos meilleures salutations, 1 MODE D’EMPLOI POUR LA CONSULTATION PUBLIQUE INTERNET SUR LA BIEN-TRAITANCE DES ANIMAUX SAUVAGES AVANT LE 13 FEVRIER 2008 ATTENTION: cette enquête est uniquement disponible en anglais (ce qui influencera également le résultat de celle-ci, car les associations de protection animale anglo-saxonnes sont très puissantes et organisées). Mais nous avons traduit les questions et les réponses les plus pertinentes. L’enquête est basée sur un questionnaire plutôt compliqué et problématique ; Afin de vous aider à y répondre correctement, veuillez trouver ci-dessous nos commentaires et conseils. 1 : ACCÈS à LA CONSULTATION Pour avoir directement accès au questionnaire, cliquez sur le lien suivant: http://ec.europa.eu/yourvoice/consultations/index_fr.htm Un certain nombre de consultations ouvertes vous est proposé. Choisissez la consultation titrée : Votre point de vue sur le commerce de produits dérivés du phoque , Pour ouvrir l’enquête, cliquez sur “Lire plus” ou “EN”. Toutes les questions de la première rubrique intitulée “Personal data” sont obligatoires, alors que celles des trois rubriques suivantes sont facultatives. Afin de faciliter la réponse à chaque question, nous les avons numérotées, mais notez que ces numéros n’apparaissent pas dans l’enquête. Les réponses en gras sont celles que nous vous recommandons. Il y a deux questions pièges pour lesquelles les options de réponses proposées ne vous laissent aucune possibilité d’exprimer une opinion en faveur de la chasse durable. Le meilleur moyen de répondre à ces questions est de ne pas y répondre – LAISSEZ-LES VIERGES ! 2 : REPONSE à l’ENQUÊTE I Personal data – Données personnelles 1. First name - Prénom (Remplissez la case) 2. Last name - Nom (Remplissez la case) 3. E-mail address – Adresse email (Si vous répondez en tant que particulier, il est préférable d’indiquer votre adresse email privée) 4. Age category – Tranche d’âge (Choisissez une proposition dans le menu déroulant) Under - Moins de 18/ 18- 24 / 25 - 44 / 45 - 64 / 65 + 5. Where do you live? Où habitez-vous? (Choisissez une proposition dans le menu déroulant) City – Ville de plus de 1.000 000 habitants / entre 100.000 et 1.100.000 habitants / entre 20.000 et 99.000 habitants / moins de 20.000 habitants / Zone rurale. 6. Country of residence – Pays de résidence (Choisissez une proposition dans le menu déroulant) 2 7. Are you replying? Répondez-vous (Choisissez) - As an individual / On behalf of an organisation or institution - En tant que particulier / au nom d’une organisation ou institution (Votre choix présent déterminera les questions supplémentaires auxquelles vous devrez répondre) > As an individual – En tant que particulier Are you replying? Répondez-vous ? (Choisissez) - As an individual not affiliated to an organisation or institution - As an individual affiliated to an organisation - En tant que personne non affiliée à une organisation ou institution - En tant que personne affiliée à une organisation (Une question supplémentaire apparaîtra) Type of organisation? Types d’organisation? (Choisissez) - National NGO / International NGO -ONG Nationale / ONG Internationale Country where your organisation is based Pays où est basée votre organisation ? (Choisissez une proposition dans le menu déroulant) Are you a hunter? Etes-vous chasseur? (Choisissez) – Yes / No - Oui / Non > On behalf of an organisation or institution - Au nom d’une organisation ou institution Type of organisation or institution Type d’organisation ou institution (Choisissez) - National authority Autorités nationales - Regional or local authority Autorités locales ou régionales - Academic institution/think tank Institution / groupe de réflexion académique - National NGO ONG Nationale - International NGO ONG Internationale - Organisation representing the private sector Organisme représentant le secteur privé - Small or medium-sized enterprise Petite ou moyenne entreprise - Large company Grande entreprise - Other contributor Autres Country where your organisation or institution is based - Pays où est basée votre organisation (Choisissez une proposition dans le menu déroulant) II Key questions – Questions clefs 1. Do you accept hunting in principle? (Choose one) - Approuvez-vous la chasse en principe ? (Choisissez une proposition) Choisissez : Yes - Oui 2. Do you see any difference, in principle, between the act of killing a wild animal like a seal and the slaughter of farm animals such as cattle or pigs? - Voyez-vous une quelconque différence, en principe, entre le fait de tuer un animal sauvage comme un phoque et le fait d’abattre des animaux de ferme tels que des bovins ou des porcs ? Choisissez : Yes - Oui (Une question supplémentaire apparaîtra) 2b. If yes: why? - Si oui: pourquoi ? Choisissez : The act of killing an animal in the wild exposes it to less distress, pain and suffering Le fait de tuer un animal en liberté inflige moins de stress, douleur et souffrance 3. Is hunting seal populations (without reducing the overall seal stocks) different to other ways of making use of natural resources, such as hunting deer or catching fish? – La chasse aux populations de phoques (sans réduction général de leur niveau de population) est-elle différente d’autres méthodes d’utilisation de ressources naturelles, telles que chasser du grand gibier ou prendre des poissons? Choisissez : No – Non (Une question supplémentaire apparaîtra) 3 3b. If no: why? - Si non: pourquoi ? Choisissez: - Humans have a right to make sustainable use of natural resources, including seals - L’homme a le droit d’utiliser de façon durable des ressources naturelles, y compris des phoques 4. How much should concern over animal welfare count compared to concern over local communities that depend on seal hunting? – Les préoccupations au sujet du bien-être animal comptent-elles plus à vos yeux que les préoccupations au sujet des communautés locales ? Ceci est une question piège – ne répondez rien 5. Which are, to your knowledge, the main methods for killing seals? – Quelles sont, à votre connaissance, les principales méthodes pour tuer des phoques ? Choisissez: Shooting - Tir Physical (hitting the seal’s head with a striking weapon) Physique (en frappant la tête du phoque avec une arme) III Methods of seal killing - Méthodes de mise à mort de phoques Please rank, by order of priority from the most appropriate (1) to the least appropriate (4) the seal killing methods which, in your view, are the most appropriate for reducing, as much as possible, unnecessary pain, distress and suffering: Veuillez classer par ordre de priorité des plus appropriées (1) au moins appropriées (4) les méthodes de mise à mort du phoque, selon qu’elles soient appropriées pour réduire autant que possible les douleurs inutiles, le stress et la souffrance: Choisissez : Shooting=1 / Physical=2 / Netting=4 / Harpooning=3 - Tir=1/ Physique=2 / Au filet=4 / A l’harpon=3 Is the age of hunted seals a factor in your view? L’âge des phoques chassés est-il selon vous un facteur à tenir en compte? Choisissez : It is acceptable to hunt all ages - Il est acceptable de chasser tous les âges The use of hunted seals - which is the most acceptable to you? L’utilisation d’un phoque chassé – Qu’est-ce qui selon vous est le plus acceptable? Choisissez To hunt seals and make use of the full body, i.e. skins, meat, oil such as OMEGA 3 oil Chasser le phoque et utiliser le corps tout entier, i.e. la peau, la viande, l’huile comme l’huile OMEGA 3 The hunter - what is the most acceptable to you? Tick the statement which comes closest to your opinion. Le chasseur – Qu’est-ce qui vous semble le plus acceptable? Choisissez la proposition la plus proche de votre opinion. Ceci est une question piège – ne répondez rien IV Regulating seal hunting – Chasse au phoque règlementée Seal hunting is acceptable if it is regulated by clear laws setting requirements for seal hunting methods. La chasse au phoque est acceptable si elle est régulée par des lois claires mettant en place des conditions pour des méthodes de chasse au phoque. Choisissez: - Fully agree – Tout à fait d’accord Seal hunting is acceptable if it is regulated by law, setting requirements to seal hunting methods and if independent inspectors control the seal hunts. La chasse au phoque est acceptable si elle est régulée par la loi, mettant en place des conditions pour des méthodes de chasse au phoque et si des inspecteurs indépendants contrôlent cette chasse. Choisissez: - Partly agree- Partiellement d’accord It is generally known that in some cases, not all seals that are thought to have been killed actually die. Some will only have been wounded and will manage to get away (called struck and lost). For seal hunting to be acceptable, which struck-and-lost ratio is acceptable? On sait en général que dans certains cas, les phoques que l’on croit avoir tués ne sont pas tous vraiment morts. Certains n’auront été que blessés et réussiront à s’enfuir (appelés touchés et perdus). Pour que la chasse au phoque soit acceptable, quel niveau « touchés et perdus» peut être admis ? Choisissez: Struck-and-lost level should be lower than 5% Le niveau « touchés et perdus» devrait être inférieur à 5% 4 What would you suggest to decision-makers at the European level on possible legislative measures to regulate the placing on the market of seal products? Please select one statement only. Que suggéreriez-vous aux décideurs au niveau européen en matière de mesures législatives éventuelles pour réguler la mise sur le marché des produits dérivés du phoque? Veuillez ne choisir qu’une seule proposition. Choisissez: No supplementary measures needed – Pas de mesures supplémentaires nécessaires Après avoir vérifié vos réponses, veuillez sélectionner le bouton « SUBMIT ». L’écran suivant apparaîtra: Your attitude towards trade in seal products Thank you for your contribution. Your response has been successfully submitted. The IPM reference number is: ######################## If you wish to view and/or print your response, please press the button below and use the printing facilities of your browser. PRINT Sélectionnez le bouton « PRINT » pour imprimer votre formulaire de réponse et archivez le.
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Il ne faut pas prêcher un convaincu ; ce n'est pas moi qu'il faut convaincre! Je connais les arguments et les réponses qu'il faut donner mais parfois les arguments scientifiques ou de simple bon sens ne suffisent pas. J'essaie seulement d'attirer votre attention sur une des menaces les plus graves qui pèse sur la fauconnerie (avec la disparition du gibier - je suis d'accord avec Fly the snype). Les lois sont faites par des législateurs souvent très politisés. Les politiques sont versatiles et influençables. Mentez- mentez, il en restera toujours quelque chose. Il est facile pour des opposants de mauvaise foi de distiller des messages faux ou mensongers en se basant sur l'émotionnel. Il ne faut pas oublier que c'est leur fonds de commerce. Ils veulent l'interdiction de tout ce qu'ils n'aiment pas - c'est en effet une forme de dictature.
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Je ne suis pas persuadé que cela ne risque pas d’influencer le législateur. Il faut être prudent en matière législative ; trop souvent les lois sont faites par des gens qui n’y connaissent pas grand-chose et se laissent guider par l’émotionnel. Le problème du bien-être animal n'est pas local, ni régional ni même national, il est international. C’est une matière complexe qui ne peut être réglée par l’émotionnel. Cela sera sûrement une des préoccupations pour le futur de la fauconnerie. Partout dans le monde et surtout en Europe, on travaille à des lois sur le bien-être animal. Rien que l'année dernière, trois pays Européens ont réglementé en matière de bien être animal. La Suisse et la Belgique y travaillent en ce moment. La tentation pour le législateur est de réglementer les normes de détention, par exemple dimensions minimales de volières, longueur de jets et de longe, trolleys etc…. Cela a déjà été fait pour les professionnels et établissements ouverts au public ; cela le sera bientôt pour les particuliers. Certains pays envisagent même un examen de capacité des futurs détenteurs. Pour donner un exemple concret des implications pratiques que cela supposerait pour le fauconnier 'normal': Imaginons que la loi préconise une volière de dimensions minimales -par exemple 4mx5mx2.5m ou 50m³ pour une buse de harris ou pour un autour. Comment ferait un butéonier ou un autoursier pour se déplacer si des mesures dérogatoires ne sont pas prévues pour le transport ? Plus question pour lui de se rendre sur son terrain de vol en cas de législation trop restrictive sauf à rouler en semi remorque. De même plus question pour lui de loger son oiseau sur une perche dans un garage ou une fauconnerie normale ou de le laisser jardiné à la perche. Si une telle législation était adoptée, peu de fauconniers seraient en règle! Ce n'est pas du délire, c'est la réalité : cela a été discuté en Allemagne, en Autriche et en Belgique. En matière de détention, les fauconniers ne demandent rien d’autre que de pouvoir détenir, affaiter et voler leurs oiseaux selon les méthodes traditionnelles qui ont fait leurs preuves depuis des millénaires. Mais à cela s'ajoutent d'autres préoccupations différentes de celles des simples détenteurs de rapaces. Voici quelques exemples d'arguments soulevés par les opposants à la fauconnerie : . Privation de lumière (usage du chaperon) . Privation ou du moins rationnement de nourriture quand l’oiseau est abaissé ou essimé . Le fait que l’oiseau soit attaché (enchaîné !) . Le fait qu’on excite un animal contre un autre animal, ce qui est interdit par la plupart des législations sur le bien-être animal Bien sûr, il y a moyen de répondre à tous ces arguments mais ce n’est pas aussi simple que cela dans beaucoup pays, surtout les pays nordiques qui ont toujours été à la pointe dans ce domaine. Nous avons quelques alliés de poids qui peuvent répondre aux arguments des opposants : un vétérinaire Allemand prof d’unif (fauconnier) qui enseigne deux matières concernées : bien-être animal et éthique de la chasse- il connaît le sujet et est une autorité respectée dans le milieu et un prof d’unif Belge qui enseigne l’éthologie et qui est prêt à apporter son soutien. Il y en a d’autres aussi. En ces matières il faut le soutien d’autorités scientifiques, mais parfois cela ne suffit pas, trop souvent l'émotionnel et la pression politique font loi!
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Pour info, lu hier dans plusieurs journaux locaux: LRBPO dénonce saisie de rapaces détenus dans conditions désastreuses La Ligue Royale Belge pour la Protection des oiseaux (LRBPO) a tenu lundi à dénoncer une nouvelle fois "les conditions scandaleuses dans lesquelles certains oiseaux sauvages sont détenus chez des particuliers" et à réaffirmer son opposition totale à ce type de détention. Le 25 janvier dernier, trois rapaces "dans un état sanitaire désastreux" ont été saisis chez un habitant du village de Landenne par la police d'Andenne, indique le communiqué. Il s'agit d'un Faucon crécerelle, d'un petit-duc et d'une Chouette hulotte. Ces oiseaux détenus dans des clapiers ont été confiés au centre de revalidation pour oiseaux handicapés (CROH) de Héron. A la suite de cette saisie, la LRBPO et le CROH tiennent à dénoncer par voie de communiqué les conditions scandaleuses dans lesquelles certains oiseaux sauvages sont détenus par des particuliers. La LRBPO tient en outre à réaffirmer son opposition totale à la détention d'oiseaux de proie par des particuliers et aux exhibitions publiques de rapaces. La Ligue souligne qu'un engouement de plus en plus malsain pour ce genre de manifestations est à l'origine du nombre toujours croissant de rapaces détenus par des particuliers". L'asbl va déposer plainte et se constituer partie civile dans cette affaire, ajoute-t-elle, mentionnant également qu'une pétition contre la commercialisation et les exhibitions de rapaces est accessible sur le site web www.protectiondesoiseaux.be. Des agissements pareils sont du pain béni pour les opposants à la fauconnerie et l'amalgame est vite fait. Ce type d'information passe toutes les semaines dans la presse néerlandophone. Une loi sur le bien-être animal est en préparation pour règlementer la détention des rapaces.
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nouriture congelé
gerfaut a répondu à un(e) sujet de francois freddy dans Biologie et santé des oiseaux de chasse
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passe aux ramiers
gerfaut a répondu à un(e) sujet de leo1111 dans Ornithologie - Observations - Ethologie
Le faucon que vous avez observé est sûrement un pèlerin. Le pèlerin chasse surtout en piqué mais utilise toutes les techniques possibles. J'ai volé des pèlerins sur ramiers et les vols ressemblaient souvent à celui que vous avez vu avec un faucon qui essaye de dominer sa proie pour fondre sur lui puis le poursuivre en force. Les ramiers essaient de monter pour échapper mais parfois plongent à grande vitesse, font la vrille et même des loopings. Le faucon pèlerin est revenu en force en Belgique. Il y a une cinquantaine de couples nicheurs - beaucoup d'oiseaux sont erratiques en ce moment - souvent les jeunes. Il y a aussi les migrateurs nordiques qui séjournent quand le temps n'est pas trop froid. Souvent les hivernants sont assez fidèles à leur "volerie" et y restent pendant quelque semaines. Il y a donc encore de grandes chances d'observer quelques bons vols s'il est fixé. -
Le temple d'Edfou est dédié à Horus - incontournable- avec une magnifique statue de Horus de 3m! Je me souviens d'un spectace son et lumières à Karnac où une forme de barbarie est venue se poser sur les ruines du temple pour y passer la nuit. Elle a commencé sa toilette devant quelques centaines de personnes sur un fond de coucher de soleil - magnifique!
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Le leurre est fixé à la filière à l'aide d'un filin rigide d'environ 5 mètres au moyen d'un mousqueton avec touret attaché à un gros anneau. On trouve ces mousquetons dans tous les magasins de pêche. Le mousqueton permet de détacher rapidement le leurre de l'anneau une fois que le faucon sera au sol. L’anneau d'un diamètre de 5 à 8cm environ est en métal (par exemple en aluminium comme ceux utilisés pour les tringles à rideau). L'anneau coulissera le long de la filière dès qu'il sera décroché du système d'attache. Le système de décrochage proprement dit sera plus ou moins sophistiqué : soit à télécommande déclenchant le largage du leurre, soit un système à vis de réglage appelé ‘CANSON’ utilisé à la pêche au gros soit une simple pince à linge. Cette pince à linge -de préférence en plastique- est fixée à la filière (on fait un noeud sur la filière et on y passe un petite attache 'Colson' qui passe au centre de la pince à linge). La pince à linge est munie d'un élastique enroulé autour de la partie qu'on "pince". Cet élastique sert à régler l'ouverture de la pince : placé plus près du centre, il empêchera la pince de s'ouvrir trop facilement, éloigné du centre et proche du bout, il permet à la pince de s'ouvrir plus facilement.
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Chacun peut avoir son opinion sur le cerf-volant et chaque opinion est défendable. L'utilisation est une méthode parmi d'autres. En ce qui me concerne je trouve beaucoup d’avantages à la méthode. Au cours de la dernière décennie, je dois avoir entraîné une trentaine de faucons de toutes espèces à l’aide de cerfs-volants et crois connaître assez bien la technique. Il est vrai que la difficulté n’est pas de faire monter les oiseaux mais de faire la transition de voler avec et sans le cerf-volant. Une fois qu’on a compris comment le faire, il n’y a pas de problèmes. Il est vrai aussi que descendre un CV de 500m par vent moyen ou fort est un exercice assez physique (à fortiori si on a plusieurs oiseaux à faire voler), mais … n’est ce pas ce qu’il faut pour remettre … le fauconnier en condition ! Avec un peu de technique et du matériel approprié, on parvient très bien à utiliser le CV tout seul. Un vol au CV demande en gros une demie heure (montage du CV - en moins de 5 minutes le CV est monté et au plafond désiré, vol de l’oiseau, descente du CV, démontage et rembobinage de la corde). Pour voler 5 ou 6 oiseaux, il faut deux heures. L’agressivité d’un oiseau n’a rien à voir avec la méthode. Certains oiseaux sont agressifs, d’autres ne le sont pas. Je me souviens du scepticisme de mon épouse face au cerf-volant à cause du manque d’agressivité du premier oiseau que j’ai entraîné avec le cerf-volant. Il a fallu deux saisons avant que cet oiseau soit efficace à la chasse. Il s’est bien rattrapé par la suite puisqu’il a fait plus de 300 prises en trois saisons avant de se faire massacrer sur un pigeon. Il y a des oiseaux agressifs, d’autres moins, c’est dans les gênes, peu importe la méthode avec laquelle ils sont mis à la chasse. Sur la trentaine d’oiseaux entraînés à l’aide du cerf-volant, trois se sont montrés peu chasseurs ; c’est dans la norme. J’ai entraîné 6 faucons cette année dont 4 au CV – tous sont également agressifs et ont fait prise quasi quotidiennement. En ce qui concerne le matériel, les meilleurs CV sont du type Delta en mono fil. Pour bien pouvoir les utiliser, il faut disposer de plusieurs CV (idéalement 3) à utiliser selon la force du vent. Certains CV sont capables de voler en vent quasi nul ou très faible (5-10 km/h), d’autres par vent faible (10 km/h) à moyen (20 km/h) et d’autres par vents très forts. Un petit conseil : tous les problèmes liés au CV arrivent par vent fort ; alors… évitez de l’utiliser par vent fort ! Northwoods ne fabrique pas de CV, il en revend. Les meilleurs et … malheureusement les plus chers sont fabriqués par un Américain qui vit au Pays de Galles. Ces CV sont ‘fait main’, selon les modèles ils volent et restent stables par tous temps.