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gerfaut

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Tout ce qui a été posté par gerfaut

  1. La musculation est une chose mais il ne faut pas oublier que ce n'est une partie de l'entraînement, il y a énormément d'autres aspects dans l'affaitage! Il faut faire une distinction entre un jeune oiseau et un oiseau mué. Parler d'un oiseau juvénile demanderait un traîté d'affaitage, ce qui serait trop long et hors de propos ici, je parlerai plutôt de la musculation lors de la remise en condition des oiseaux de chasse. Excusez ce post assez long et technique, mais la partie 'technique' permet de comprendre la raison du choix d'une méthode. Remettre un oiseau de chasse en condition est lui redonner le tonus musculaire, le souffle et la condition physique. La première chose est d’essimer l’oiseau, c’est à dire faire perdre dans la durée le poids superflu, la graisse accumulée pendant la mue ou l’inactivité forcée. Différentes méthodes d’entraînement existent : chasse, vol sur escapes ou pigeons, entraînement au cerf-volant ou ballon, saut vertical, poursuite restreinte, passes à deux leurres, poursuite en voiture, utilisation d’escapes mécaniques téléguidés ou d’avions d’aéromodélisme télécommandés etc… En règle générale, on peut exclure le ‘vrai’ taquet car il n’est applicable que pour de jeunes oiseaux sauf dans des endroits isolés. Un fauconnier Anglais, Geoffrey Pollard avait l’habitude, quand il arrivait en Ecosse vers le début août, de relâcher tous ses pèlerins au milieu du moor. Les oiseaux s’émancipaient progressivement et s’essimaient. Ils étaient piégés une dizaine de jours plus tard, parfaitement en condition. Quelle est la meilleure manière de muscler un oiseau? Pour répondre à cette question, il est intéressant de reprendre quelques notions de d’anatomie : Les fibres musculaires se divisent en trois grandes familles: Les fibres rapides ou fibres blanches: utilisées pour les efforts brefs, très fatigables, travaillant exclusivement en anaérobie (sans oxygène). Le mot anaérobie vient du grec an=priv, aêr=air et bios=vie). Un entraînement dit "anaérobie", représente des exercices répétés relativement intenses (type sauts verticaux plus ou moins longs!), réalisés dans le but de préparer l'organisme à mieux tolérer un effort proche du maximum. Les fibres intermédiaires: déterminent une aptitude à la résistance, type 400m à 1000m en athlétisme. Elles ne sont pas suffisamment puissantes pour un 100m, ni suffisamment endurantes pour un 10.000m. Elles sont utilisées pour les efforts intermédiaires. Les fibres lentes dites également fibres rouges, captent l'oxygène venant directement des poumons, elles n'ont aucune réserve, c'est la fibre type du marathonien ou … du faucon gerfaut. Cet effort plus prolongé, qui dure plus de quarante secondes, use d'une troisième voie métabolique, qui, elle, exige de l'oxygène, et est appelée, pour cette raison, aérobie. Ce troisième réservoir, naît de la combustion de l'acide pyruvique provenant de la dégradation du glycogène et des acides gras, en provenance des graisses accumulées dans l'organisme. L'attribution de tel ou tel type de fibre chez un oiseau est purement génétique : un oiseau de bas-vol comme l’autour développera plutôt des fibres rapides pour des efforts intenses mais brefs et utilisera un entraînement du type "anaérobie", tandis qu’un oiseau de haut-vol comme un faucon développera plutôt des fibres lentes pour des efforts plus longs et sera volé en entrazînement du type aérobie. L'entraînement permet d'améliorer un peu les manques dans un type de fibre, mais toujours au dépends des qualités premières. Les résultats sont généralement décevants car on ne transformera jamais un Percheron en cheval de course ni une Buse de Harris en Faucon pèlerin. Selon le type d’oiseau de chasse à muscler, on utilisera donc des méthodes différentes : par exemple saut vertical et poursuite restreinte pour les oiseaux de bas-vol, entraînement au pigeon ou cerf-volant et ballon pour les faucons. J’ai pratiqué à peu près toutes les méthodes de remises en condition pour les faucons : toutes donnent de bons résultats mais dépendent du type d’oiseau et du type de vol. La poursuite en voiture et la poursuite restreinte par exemple ne donnent aucun résultat pour un oiseau d’amont alors qu'elles sont excellentes pour un oiseau de poing. En ce qui concerne les faucons volant d’amont, les meilleures méthodes sont la chasse (à condition de présenter du gibier à chaque vol), l’entraînement sur pigeon ou le cerf-volant. A titre anecdotique, chaque année, je vais en Ecosse avec un ami et une cage de faucons. Nous utilisons chacun une méthode différente : mon ami remet ses oiseaux sur l’aile sur arrêt de chien le jour de l’ouverture et la plupart du temps fait prise au premier vol. Les oiseaux sont abaissés avant le premier vol et arrivent en poids de vol le premier jour. Ils regagnent leur condition en poursuivant et en manquant le gibier. Il faut en général trois à quatre semaines pour qu’ils soient en ‘yarak’. Personnellement j’entraîne mes oiseaux au cerf-volant avant d’arriver. En deux semaines, mes oiseaux arrivent à leur meilleur niveau. Comme ce sont des oiseaux mués, ils connaissent la chasse et font également prise dès leurs premiers vols en chasse. L’essimage me semble plus progressif, les oiseaux n’ont pas besoin d’être fort abaissés pour fournir leur effort. Ils ne prennent pas ou peu le change. En deux semaines, ils ont développé leur musculature et leur souffle. Je rejoins mon ami qui est sur place et chasse depuis trois semaines et bien souvent nous terminons le séjour avec le même nombre de prises. Je suis en effet un "adict" de la méthode du cerf-volant. La méthode n'est pas aussi lourde à mettre en oeuvre qu'on le dit. Avec un peu d'organisation, un bon matériel et ... un terrain approprié, un fauconnier, seul, peut voler deux oiseaux en moins d'une heure et jusqu'à 6 en deux heures. J’ai volé une trentaine de faucons au cerf-volant, de différentes espèces et sous-espèces, grands et petits, tiercelets et formes, niais, mis au taquet et passagers ; tous sauf trois avec d’excellents résultats. Les seuls avec quelques problèmes étaient des imprégnés un peu trop fixés sur le cerf-volant. Après une saison, ces problèmes se sont règlés et ils se sont révélés excellents en chasse, un de ceux-ci auquel il a été fait référence dans un post plus haut, a fait plus de 500 prises. Tous se sont révélés de bons oiseaux de chasse qui terminaient leur saison avec d'honnêtes scores à 2 ou 3 chiffres. L'agressivité ne dépend pas seulement de la méthode d'affaîtage et d'entraînement. On rend rarement un oiseau agressif - il l'est ou ne l'est pas. Certains le sont, d'autres moins, d'autres pas du tout -cela n'a en tout cas pas beaucoup à voir avec l'usage ou non du cerf-volant.
  2. gerfaut

    Télémétrie Tracker

    Oui il y a 30 ans!!! Les LL (Louis Lucksander) sont fiables en fréquence 151 (antenne longue) mais d'une technologie dépassée. Ils sont par contre excellents en montagne.
  3. gerfaut

    hybrides...

    Il s'agit en effet d'une expérience dont les résultats sont improbables. Il serait logique que cet hybride d'hybride revienne un peu plus vers le pèlerin puisqu'il aura 50% de gènes de pèlerin mais c'est tout à fait hypothétique. J'ai vu quelques hybrides recroisés, ils étaient tous différents. Il faut seulement espérer qu'il prenne plus de pèlerin que de sacre!
  4. gerfaut

    Prix ?

    Les rapaces sont protégés en Tunisie comme presque partout dans le monde. Il est interdit de les détenir sans licences ni des les capturer ou d'en faire du commerce. Les fauconniers de El Haouaria obtiennent une vingtaine de licences chaque année pour piéger des éperviers. Ceux-ci sont relâchés à la fin de la saison. Quelques fauconniers ont des licences pour des faucons mais le régime général est la protection totale des rapaces. Les oiseaux proposés sur les marchés sont dans un état lamentable (regardez la photo de la crécerelle) et inutilisables en fauconnerie. Il est fortement déconseillé aux fauconniers étrangers d'acheter des oiseaux illégaux car ils ne pourront pas les importer sans les permis CITES (importation dans le pays de destination et exportation dans le pays d'origine). Ces permis ne sont pas délivrés pour des oiseaux provenant de la nature. Les oiseaux illégaux sont confisqués et vous courrez le risque de suppression de votre licence nationale (ou certificat de capacité). En outre, depuis un an, tous les oiseaux provenant d'autres continents sont soumis à une quarantaine lors de leur entrée en Europe (à cause de la grippe aviaire) et les contrôles sont stricts. Acheter un oiseau illégal est encourager le commerce illégal - c'est aussi faire courir un grand risque pour l'image de la fauconnerie et donner des arguments à nos détracteurs.
  5. Phrase absolument imcompréhensible! Que voulez-vous dire: Que s'est-il passé? Quel est le sens de la question??? Voulez-vous demander ce qu'il s'est passé avec l'oiseau pour qu'il soit dans cet état ou ce qu'il en est advenu?
  6. gerfaut

    La mue

    C'est exact qu'il est dangereux de manipuler la mue. Il ne faut donc recourir à ce procédé qu'en dernier recours et ne pas surdoser les hormones et surtout ne pas en donner tous les jours.
  7. gerfaut

    La mue

    Tout dépend s'il s'agit d'un forme ou d'un tierclet (d'autour): Chez le tiercelet une seule injection de 25mg de testostérone retard provoque une mue rapide et totale chez les oiseaux tardant à muer, sans nuire à leur santé. Chez la forme, une injection de 50mg de progestérone retard associée à la folliculine, répétée après 15 jours, provoque dès la 2è injection le début de la mue qui se poursuit rapidement. Par voie orale, « la pilule » contraceptive qui est une association de ces deux hormones assimilables donne le même résultat à la dose de un comprimé par jour jusqu’au déclenchement de la mue (puis un ‘rappel’ une fois par mois). Chez l’autour, pour les 5 premiers couteaux les hormones femelles donnent des résultats spectaculaires, avec un tableau de marche correspondant au tableau dans la nature, parfois plus rapide … mais ensuite la mue reprend un train plus lent et il ne faut pas escompter même en commençant tôt une mue terminée avant la mi-août, ce qui est quand même un résultat appréciable. Un programme lumineux (allongement de la durée de 2 à 4 heures par jour) fait accélerer la mue d'un mois environ.
  8. gerfaut

    gerfaut

    J'ai vu aux USA deux tiercelets de gerfaut gris Canadiens (de provenances différentes) volant à 950gr ; mais j'ai volé un tiercelet (de la même origine) -Yukon River à 1150gr! Cette année, Bob Berry volait un tiercelet de noir à 950gr en compagnie d'un blanc de 1050gr. J'ai vu plusieurs Norvégiens en poids plein à 950-980gr et aussi des ... 'Allemands' (ou du moins nés en Allemagne) poids plein à 950gr mais je me permets de douter de leur pureté. J'ai volé plusieurs tiercelets : le plus petit volait à 1000-1020gr, plusieurs à 1070-1080gr, 1100gr et 1150gr et le plus gros -un blanc- à 1250gr. Pour les 3/4, d'après les Américains 900gr ne semble pas anormal comme poids ; notre ami de Lantin en a (avait?) un des USA de 900gr. Il y a parfois de très gros hybrides normaux (50/50). J'ai reproduit deux tiercelets de 50/50 qui volaient respectivement à 950gr et un de 980gr (mis sur perdreau avec beaucoup de succès dans la Marne et très hautain malgré son poids). Le même couple a reproduit deux formes 50/50 de 1600 et 1650gr! Toutes les exceptions sont dans la nature.
  9. gerfaut

    gerfaut

    Les poids de vol des 3/4 que j'ai vus variaient de 900 à 1000gr - cela dépend du gerfaut (mère). C'est un excellent poids de vol qui permet de prendre presque tout l'éventail de gibiers disponibles. Il a des tiercelets de gerfaut purs qui volent à 950gr. La moyenne pour un pur (toutes colorations confondues) est de 1050-1080gr. Le noir (à la mode) est un des plus petits - de même pour le norvégien. Les plus grands sont dans l'ordre (décroissant) les blancs du Groenland, les Sibériens et les Islandais.
  10. gerfaut

    gerfaut

    Les 1/4 pèlerin - 3/4 gerfaut se comportent plus comme des gerfauts. Ce sont des oiseaux plus puissants que les hybrides normaux. J'en ai vu voler plusieurs - en fait ce sont des 'mini' gerfauts (tiercelets volant souvent vers 900gr). Une autre combinaison intéressante est le 3/4 pèlerin - 1/4 gerfaut meilleure à mon avis que l'hybride 50/50 - plus pèlerin et plus styliste. Quand un oiseau poursuit en ligne droite, on ne peut pas vraiment parler de chasse sur autrui. Les proies capables de voler des kilomètres sont surtout des pigeons et parfois de canards ou outardes. Il n'y a donc pas vraiment chasse sur autrui mais plutôt droit de suite. Ceci dit il vaut mieux arriver vite à la prise pour éviter un coup de bâton ou fusil! Il n'est pas sûr que les pèlerins sauvages restent toujours inaccessibles. Les Etats Unis ont délisté le pèlerin et peuvent à nouveau les prélever dans la nature. Rien ne dit que l'Europe ne le fasse pas un jour. Les populations sauvages sont reconstituées partout - la directive Européenne permet des dérogations pour de petites quantités et de façon judicieuse. C'est la raison pour laquelle les fauconniers Français peuvent désairer des autours et éperviers. Les Irlandais ont quelques licences pour pèlerin et émerillon chaque année. Ceci dit, il est vrai que les éleveurs commerciaux (surtout Anglais) ne poussent pas trop à la charrette - ils ont un peu peur d'une concurrence qui n'en est pas vraiment une. En ce qui concerne les autours pris dans les faisanderies - il ne faut pas qu'ils y restent trop longtemps, sinon ils sont inutilisables car trop traumatisés. D'accord pour arranger un vol de gerfaut passager aux USA mais pas en Alaska (il n'est possible d'y voler que jusqu'à fin septembre) - trop froid et pas de routes. Il faut aller dans les Etats du centre-ouest en hiver.
  11. gerfaut

    gerfaut

    Il ne faut pas nécessairement être salarié d'un roi du pétrole pour faire du haut vol et voler plusieurs heures par jour! Le haut-vol a toujours été et sera toujours exigeant - c'est un choix de vie. Beaucoup y consacrent leurs vacances qu'ils prennent à coups de demie journée en automne. Je crois qu'il en est de même pour la chasse au chien d'arrêt. Un oiseau ne doit pas nécessairement voler plusieurs heures tous les jours, il faut seulement essayer de lui offrir une occasion de vol à chaque sortie. Un vol tous les jours est le mieux ; 5 jours par semaine suffisent. Si vous pouvez offrir cela à votre oiseau, il sera forcément bon et hautain s'il vole dans un biotope adapté. L'emprunt à la nature était la pratique habituelle il n'y a pas si longtemps encore. Le passager était piégé au début de saison et relâché en fin de saison (quand il n'était pas perdu au cours de la saison). Certains fauconniers (à l'étranger) le font encore! On a parlé dans un autre post du débat passagers versus oiseaux nés en captivité : comme je l'ai déjà dit, c'est le jour et la nuit. Un passager, comme son nom l'indique, est un oiseau qui est pris au passage, c'est à dire durant sa migration. Il a déjà volé plusieurs milliers de kilomètres et a fait des centaines de prises rien à voir avec le pauvre oiseau né en captivité. Les passagers empruntés à la nature peuvent rivaliser avec leurs congénères sauvages. J'en ai fait plusieurs fois l'expérience. Que dire alors d'un gerfaut passager- j'en ai vu partir du poing à la poursuite d'oies qui passaient en migration à grande hauteur. Pour ma part, je suis prêt à abandonner le 'confort des oiseaux nés en captivité' pour la brillance d'un passager.
  12. gerfaut

    harnais et gps

    Voici le lien pour le harnais: http://www.marshallradio.com/falconry/fhome.asp Il montre une installation sans calmant lors de la dernière réunion américaine - très intéressant Westernsporting en a en stock ainsi que l'agent de Marshall en Angleterre.
  13. gerfaut

    gerfaut

    La fauconnerie est toujours une leçon de modestie! Il n'est pas possible de comparer un oiseau sauvage et un oiseau captif surtout un sauvage en migration. Les calidus partent d'Afrique du Sud et rentrent en Sibérie en une quinzaine de jours (10.000km)! Ceci dit, je connais le cas d'oiseaux de fauconnerie qui, montés à l'essor et perdus, ont fait près de 800km en un jour. J'en ai perdu un qui a fait 300km en deux heures de temps!
  14. Il s'agit d'un faucon crécerelle(falco tinunculus) qui est dans un état lamentable. Le régime alimentaire est composé principalement de rongeurs (souris) mais aussi de petits oiseaux et lézards.
  15. gerfaut

    epervier /becasse

    La première chose à faire est de repérer des sites de nidification. Il est prudent d'en avoir au moins trois avant de faire une demande de désairage. cela permet d'avoir la possibilité de se rabattre sur l'une ou l'autre selon le nombre de jeunes ou si l'une est abandonnée. C'est encore un peu tôt pour les éperviers mais ce serait déjà bien de réperer d'anciennes aires. Une aire occupée se voit par les duvets et petites plumes qui sont accrochées dans le nid; quand il y a des jeunes il y a des déjections sous le nid (mais à ce moment il est trop tard pour faire la demande!) Il ne faut pas oublier de demander la permission au propriétaire -c'est parfois risqué parce que beaucoup ignorent la présence d'aires sur leur territoire!
  16. gerfaut

    red napped shaheen

    Etienne a raison. Sans entrer dans la discussion sur le fait que les pelegrinoides sont des sous-espèces ou non de peregrinus (voir plus bas), ce qui différencie les RNS et les barbaries par rapport à beaucoup d'autres pèlerins, c'est leur charge alaire. Ils ont des ailes proportionnellement plus étroites et plus longues (le bout des ailes dépasse souvent la queue) et ont moins de portance donc doivent battre plus vite des ailes. C'est uniquement visuel pour le plus grand plaisir des fauconniers. Ils ne montent pas plus haut ni ne piquent plus vite, ils donnent seulement l'impression d'être beaucoup plus actifs en vol - ce qui est déjà un plus en soi. Comme ils sont de petite taille, ils donnent l'impression de monter plus que des faucons plus grands (mais c'est contredit par des mesures vérifiées). Les tiercelets sont fort petits mais peuvent prendre les perdreaux même les rouges (je connais un fauconnier qui en a pris en Espagne). Ils sont malgré tout limités par leur taille! Les barbaries sont plus colorés que les RNS qui sont plus fades. Les passagers que nous volions dans le temps étaient souvent tout à fait décolorés (comme beaucoup d'oiseaux du sud exposés à un intense rayonnement solaire). A titre indicatif, le CITES fait une distinction entre le peregrinus et le pelegrinoides (qui sont tous deux repris en annexe I)!
  17. gerfaut

    epervier /becasse

    Pourquoi ne pas s'affilier à l'ANFA et faire une demande de désairage?
  18. gerfaut

    gerfaut

    Il faut une plaine avec une vue tout à fait dégagée (5 à 10 km de vue) pour voler un gerfaut. A titre indicatif, un gerfaut demande environ 10 à 20 fois le territoire d'un bon pèlerin soit 5.000 à10.000ha bien dégagés. Il y en a très peu qui sont volés en Europe à cause de ce problème - aux USA les espaces sont immenses et tout à fait adaptés ; les fauconniers peuvent voler sur des territoires publics sur des centianes de milliers d'ha et ils sautent dans leur 4x4 pour suivre leurs oiseaux. Même lors sa mise sur l'aile pour un simple petit vol, le gerfaut part la plupart du temps en ligne droite sur un à deux kilomètres avant de revenir vers le fauconnier.Les premiers vols ne posent pas de problèmes, le gerfaut ne commence à s'exprimer qu'après quelques mois quand il commence à faire prise. Une fois mis, un gerfaut peut poursuivre ses proies sur 20 à 50km (j'en ai retrouvé sur leur pigeon à 50km du point de départ). Un conseil: il vaut mieux ne pas être trop stressé pour voler ce type d'oiseau. J'ai déjà volé dans des endroits fermés avec des bosquets, mais je conseille de prendre des calmants avant le vol ou alors ... il y a la philatélie!
  19. gerfaut

    setter ou pointer ?

    Il s'agit sans doute de pointers américains. Les Américains, contrairement au standard Européen veulent une queue tendue (à la verticale) pour pouvoir voir les chiens à l'arrêt dans les hautes herbes et buissons de sauge. En Europe, c'est un défaut éliminatoire pour les pointers (en concours). Les anciens setters utilisés en fauconnerie (Laverack et Lellewin) arrêtaient avec la queue en cimeterre. C'est passé de mode et peu conforme au standards actuels. C'est cependant parfois efficace pour repérer des chiens de petite taille dans des couverts comme les betteraves.
  20. Les auteurs divergent d'opinion quant au classement des RNS et barbaries mais s'accordent tout de même pour dire que ce sont tous les deux des pelegrinoides: Barbarie = pelegrinoides pelegrinoides Red Naped Shaheen = pelegrinoides babylonicus Les statut du black shaheen est différent tantôt classé comme peregrinus peregrinator et parfois comme pelegrinoides peregrinator. Les barbaries et RNS peuvent effectivement se croiser (naturellement) avec des peregrinus de sous-espèces plutôt de petite taille.
  21. Il y a des variations de taille d'environ 100-120gr pour les formes (630gr à 750gr) selon la distribution géorgraphique. Dans certaines régions (par exemple Iran-Irak)) ils peuvent se croiser avec des red naped shaheens.
  22. Je ne partage pas l'avis de beaucoup sur le sujet : il est parfaitement possible de distinguer les espèces et même les sous-espèces. On ne confondra jamais un peregrinus pealei avec un tundrius, ni avec un anatum ou un brookei et encore moins avec une autre espèce comme les pelegrinoides, barbarie ou shaheen. Beaucoup de sous-espèces ont été croisées entre elles pour toutes sortes de raisons: disponibilité d'un partenaire de la même sous-espèce mais aussi volontairement, pour essayer 'd'améliorer' la race comme les croisements de chiens. Par exemple, des croisements pealei avec du pèlerin norvégien ont donné des oiseaux remarquables. Des croisements d'espèces différentes comme barbarie ou shaheen avec du pèlerin ont aussi produit des oiseaux remarquables. Les oiseaux recherchés ont souvent été produits suite à un effet de mode et pour répondre à une demande: à un moment donné, la mode était à l'écossais. Résultat, les reproducteurs ont reproduit de l'écossais. Ceci dit, il est vrai que beaucoup de grands reproducteurs (Allemands et Anglais) ont mélangé les sous-espèces de pèlerin et ils ne savent plus eux-mêmes ce qu'ils produisent. Si la souche est pure et les deux partenaires de la même sous-espèce, il est parfaitement possible de distinguer une espèce d'une autre et une sous-espèce d'une autre!
  23. gerfaut

    retour inatendu

    En février, un de mes amis a récupéré un faucon pèlerin après 5 semaines à quelques kilomètres de l'endroit de la perte mais en pleine ville. L'oiseau était en poids de mue et tuait des corneilles tous les jours. Beaucoup d'oiseaux sont récupérés plus rapidement grâce aux plaques d'identité. Cela ne coûte pas cher et peut rapporter gros!
  24. gerfaut

    gibier

    Pour le vol d'amont, il faut citer en Europe le petits tétras qui volent magnifiquement et donnent des grands vols de fauconnerie ; pourquoi pas le grand tétras au gerfaut? Autres gibiers mythiques, mais dans une moindre mesure: l'outarde canepetière (en arrière saison), la bécasse, la bécassine, le pluvier doré, le courlis. Aux Etats Unis, ce sont les vols sur sharp tailed grouse, les deux variétés de prairie chicken (lesser et greater) et les sage grouse qui m'ont le plus impressionnés. J'ai eu la chance de voler et de prendre tous ces gibiers sauf le grand tétras mais ils restent malgré tout toujours un peu mythiques! Ces "ultimate game" donnent une autre dimension aux vols de nos oiseaux en ajoutant une petite touche d'exotisme!
  25. gerfaut

    gibier

    Je dois reconnaître que les gangas font partie de mes gibiers mythiques. Il se défendent un peu comme un autre gibier mythique- le sharp tailed grouse des Etats Unis, mais en plus petit et moins rapide. Les gangas d'Afrique et du Moyen Orient sont très différents des espagnols. Ils semblent plus faciles à capturer peut-être parce qu'ils doivent voler de longues distances pour arriver aux points d'eau. Beaucoup se font prendre par des faucons sauvages près des points d'eau. J'ai des photos fascinantes d'un couple de laniers chassant de compagnie et faisant prise sur des gangas. Les gangas espagnols donnent des vols magnifiques. lls sont prenables jusqu'en fin septembre, après cela ils sont difficiles et à partir de décembre ils sont vraiment très difficiles. Deux de nos compatriotes ont volé des gangas (unibande et cata) pendant plusieurs saisons. Sur une centaine de vols par saison avec des faucons confirmés et de premier ordre, habitués à prendre des rouges et des outardes, seulement une vingtaine de gangas ont été buffetés et quelques uns ont été pris (de un à trois par saison)!!! C'est dire la difficulté du gibier. Ce ne sont pas les tiercelets qui se sont montrés les plus performants (sauf un hybride gerfaut/pèlerin) mais les formes de pèlerin. Des prises époustouflantes avec des plafonds à plus de 300m! Ceci dit, pour moi il existe d'autres gibiers mythiques volables à l'aide de chiens - la fauconnerie étant un tout et le travail du chien en faisant partie- ce sont peut être ceux qui me tentent le plus.
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