Snake House11

Python curtus; Python brongersmai; Python breitensteini...

La survitaminose est fatale chez les grenouilles. Le véto (L.S) m'avait dit de ne surtout pas donner de calcium enrichi en vitamine D.

Bonjour, J'ai une Certo "Fantasy" depuis... pfiou, ça fait 5 ou 6 ans maintenant. J'ai essayé différents types de maintenances... Tourbe blonde, sphaigne trempé, etc... et je suis revenu tout le temps au même type de maintenance... boite plastique avec un fond d'eau changé régulièrement. Elle mange tous les 4/ 5 jours, insectes (sauterelles, criquets, blattes) ou rosés soupoudrer de calcium (sans vitamineD). Et c'est ce qui lui convient le mieux d'après ce que j'ai pu observer. La boite est chauffé sur un coté (pas par le fond) à 28°C et l'autre coté est à 25°C. Pour nourrir à la pince, il faut passer la proies par dessus la tête et l'amener devant la bouche. C'est ce qui déclenche la prédation. Entre les yeux, vers la bouche, sans toucher la grenouille. Je sais que ce type de maintenance va déplaire aux puristes, et je ne prétends pas qu'il s'agit là de la meilleures technique. Je constate simplement qu'après avoir essayé différentes techniques, différents substrats, c'est ce qui convient le mieux à mon spécimen.

Prairies et savane... pas désertique.

Lors du prochain repas, si il ne tape toujours pas, essayes de frotter doucement la proie sur le coté de son cou, juste derrière la "mâchoire"... En général chez Morelia spilota ça déclenche une constriction. Si il fait une constriction sans mordre, fais légèrement bouger la proie comme si elle était vivante... et le serpent devrait mordre. Tu as également l'option vivant. L'avantage avec un spécimen jeune, c'est que les proies ne peuvent pas infliger de blessure... Par contre il est parfois difficile de trouver du blanchon vivant. Si tu en trouves prend du substrat souillé avec lui et réchauffe le tout dans tes mains avant de le présenter afin qu'il soit chaud et de la bonne odeur lors de la présentation. Ne déposes pas le rongeur juste devant le serpent mais à distance suffisante pour qu'il le voit et qu'il soit intrigué. Si le serpent est perché, dépose le rongeur en dessous par exemple. Les Morelia spilota chassent plus facilement lorsqu'ils sont perché car ils se sentent en sécurité.

Heureux de savoir que tout est rentré dans l'ordre. Par contre, pour ce genre de question, une ou plusieurs photos sont toujours les bienvenues...sans quoi on te répondra "à l'aveugle", sans vouloir faire de mauvais jeux de mots! Pour ce qui est de la déshydratation, le phénomène est visible sur les deux yeux, pas sur un seul...ce qui veut dire que ton problème n'était pas lié à une déshydratation de l'animal. Si le problème revient, prends des photos et postes les avec ta question.

Salut Chironex, Utiliser deux tapis l'un à coté de l'autre (qui ne se touchent pas) ne pose pas de problème. Tu peux d'ailleurs les brancher tous les deux sur un même thermostat à partir du moment ou il s'agit de deux tapis parfaitement identiques (même puissance/taille/marque). Tu peux également les brancher sur deux thermostats réglés différemment et ainsi contrôler ton gradient thermique. Maintenant, concernant le chauffage des grands terrariums, l'idéal est d'avoir une température ambiante dans le terra entre 25 et 27°C... Donc: - Soit la pièce est réservé aux reptiles et chauffée entre 25 et 27°C de jour, avec une baisse de quelques degrés la nuit. - Soit le terra est dans une pièce à vivre chauffé entre 20 et 23°C, et là les tapis ne sont pas le système idéal dans ces conditions. Si la pièce est fraiche, il est préférable d'opter pour un chauffage radiant de type lampe céramique pour chauffer l'air dans le terra. Le problème du chauffage par le sol dans une pièce fraiche, c'est que le serpent va rester tout le temps sur le chauffage. Pour que son corps atteigne une température convenable, il va devoir laisser son ventre exposé au chauffage de manière anormalement prolongé. Cela provoque des problèmes à plus ou moins long termes. D'après mon expérience, le chauffage par le sol ne devrait être conseillé que pour gagner maximum 3 degrés par rapport à la température ambiante. Pour tout ce qui est chauffage d'un terrarium dans une pièce fraiche, il faut avant tout chauffer l'air dans le terra.

C'est cool! Petite question, quel genre de test a été effectué pour une recherche d'IBD et quel est sont pourcentage de fiabilité. Est-ce le nouveau test venu des US ou l'ancien?

Oui! Entre autre... Ca peut venir de la ventilation du bac, du volume et de l'emplacement du bol d'eau, etc... Les gens ont tendance à se focaliser sur l'hygrométrie... trop faible ou trop importante!?! En réalité l'hygrométrie dans le milieu naturel pour cette espèce est très élevé, de 90% à saturation. La grosse différence entre l'hygrométrie du milieu naturel et celle que l'on trouve en captivité, c'est le renouvellement d'air. En captivité, c'est ce qui fait défaut et provoque un développement de champignons, bactéries et autres éléments pouvant devenir pathogènes. Il y a donc trois solutions à cela: 1- On nettoie et désinfecte tous les jours le bac, on change le substrat, etc... afin d'éliminer les éléments pathogène en développement. 2- On s'arrange pour que le renouvellement d'air soit constant, sans pour autant créer un courant-d'air qui pourrait rendre malade l'animal. 3- On maintient le serpent dans des conditions moins humide, en tenant compte qu'il va s'hydrater en buvant plus, et donc on s'arrange pour qu'il ait constamment de l'eau propre à disposition. Chacune des méthodes à ses avantages et ses inconvénients. Personnellement, j'utilise la troisième donc je ne pourrai pas développer sur les deux autres (Sauf dans le cadre des bébés que je maintien dans un premier temps uniquement sur substrat humide). Les avantages de la méthode moins humide c'est que l'animal est maintenue dans une hygiène parfaite... L'inconvénient ou plutôt les inconvénients sont: - Des mues parfois incomplètes - Parfois des signes de légère déshydratation - La formations d'Urolithes parfois difficiles à évacuer pour le serpent lorsqu'ils deviennent volumineux et/ou de formes ne facilitant pas le passage final par le cloac. Il y a une solution qui fonctionne plutôt bien et qui est un bon intermédiaire entre toutes ces méthodes de maintenance, c'est la boite ou cachette humide. On prend une caisse en plastique dans laquelle on fait une entrée/sortie pour le serpent, et des trous pour la ventilation sur les cotés en haut. Dedans on y place de la sphaigne humide ou un autre substrat qui supporte l'humidité (Cypress mulch, etc...), et on place cette caisse dans le terra en plus des autres cachettes. Ainsi le serpent à le choix entre différentes températures grace au gradient thermique du système de chauffage, mais il a également le choix entre différentes hygrométries grace à la caisse humide. Attention, il faut bien vérifier l'état du substrat régulièrement, qu'il reste humide mais qu'il ne moisisse pas... surtout que les serpents ont tendance à uriner dans cette caisse.

J'avoue que les différents arguments qui animent ce débat sont les mêmes qui se bousculent régulièrement dans ma tête. Et d'après ce que j'ai pu observer, tout le monde ici est dans le vrai! J'ai testé un certain nombre de systèmes de chauffage. Lampe céramique seule, tapis seul, tapis+ lampe céramique, chauffage pièce a différentes températres 23/25/27/30°C. Aujourd'hui encore j'utilise différentes méthodes pour chauffer (par le bas/ chauffage verticale par le fond/ chauffage pièce), et je ne m'interdis pas de changer et d'essayer d'autres méthodes. Le résultat sur trouve dans le comportement des animaux, et je ne parle pas uniquement du fais qu'ils mangent, mues et se reproduisent... je parle également de leurs espérance de vie. L'hypothermie est dangereuse pour les reptiles. C'est la première chose qu'on apprend lorsqu'on commence la terrariophilie. Mais ce qu'on oublie de dire c'est que l'hyperthermie est tout aussi dévastatrice à plus ou moins long-terme. Il faut donc trouver un juste milieu, et respecter les variations de températures que l'espèce subit dans le milieu naturel, que ce soit entre le jour et la nuit ou entre les saisons. Hors c'est là que ça devient délicat, car les reptiles utilisent des "micro-climats" dans le milieu naturel afin de se thermoréguler et maintenir ainsi une température interne convenable. Dès lors, se calquer sur les températures qu'on trouve facilement sur internet concernant les pays où vivent ces animaux n'est pas toujours proche de la réalité. Par exemple, une idée profondément inscrite en terrariophilie est que les reptiles recherchent constamment des sources de chaleur dans la nature... hors c'est souvent l'inverse. Petit exemple flagrant, lors d'un séjour en Malaisie, un ami (assistant vétérinaire) à étudier les reptiles qu'il trouvait de jour comme de nuit, et le dernier soir il est tombé sur un jeune Malayopython reticulatus dont la température corporel était de 25°C... En captivité, pour la sous-espèce naine tout du moins (Malayopython reticulatus jampeanus), cette espèce n'aime pas les fortes chaleurs. Les premiers nains importés (donc ayant un comportement de type sauvage) se plaçaient systématiquement du coté frai du terra (25°C) et rarement au point chaud à 32°C. En baissant de quelques degrés le point chaud, les animaux migraient plus volontier dans la zone chaude. C'est également comme ça qu'on s'est rendu compte que les Pythons brongersmai/breitensteini et curtus ne sont pas friands des températures au dessus de 29°C, mais que leur TMP se situe plus autour de 27/28°C... température que l'on retrouve sur les animaux dans le milieu naturel. N'hésitez pas à vous inspirer des ouvrages d'herpéthologues et/ou terrariophiles qui sont allés ou vont régulièrement sur le terrain et relèvent des données fiables là où on trouve les animaux, de jour comme de nuit, a différents moments de l'année. On trouve également des reportages animaliers très intéressants sur le sujet. N'hésitez pas à tester (de manière progressive) différents type de maintenance, et observez le comportement de vos animaux. Sont ils trop calmes, ou trop mobiles... le comportement correspond-t- il aux moeurs de l'espèce et à son mode de prédation!? C'est par cette approche qu'on en apprend d'avantage pour le bien-être de nos animaux... C'est en tout cas mon point de vu.

Le substrat est sec? Le serpent ne présente pas de rides ou d''écailles "froissées"? Il ne renverse pas son eau en se baignant dedans? (ce qui pourrait ne pas se voir de suite avec ce type de substrat)

Effectivement, cet angle sur la fin du corps me semblait anormale sur la photo, mais je n'en étais pas sûr. J'ai eu deux cas de bébés qui s'étaient coincés avec le cordon du sac vitellin, ce qui avait provoqué des problèmes... je pense que les organes en amont de cette zone de compression ont subit d'important dégâts, puisque non vascularisé. J'ai malheureusement perdu pas mal de photos de l'époque où l'on voyait bien la trace du passage du cordon.

On me confirme que l'injection se fait fin du premier tiers du corps du serpent. En tout cas chez les véto que je connais. Je suppose que vous êtes deux lors de l'injection. Si ce n'est pas le cas, c'est préférable.

Pour le changement de terra, c'est toi qui vois, mais faut pas te faire des noeuds au cerveau pour ça. Lorsqu'un serpent est placé en hospitalisation chez le véto, il a rarement un terra aux dimensions parfaites (comme pour de la maintenance sur le long terme j'entends). L'important dans l'immédiat étant un terra correctement chauffé, et facile à nettoyer et désinfecter. Pour l'endroit des injections, de mémoire (car ça fait un bout de temps que je n'ai pas eu à en faire), c'était fin du premier tiers du corps. Mais j'ai demandé confirmation aux professionnels, j'attend la réponse. Concernant la température du produit, une méthode qui fonctionne pas mal, de plus en plus utilisé par les vétos, c'est la préparation de plusieurs seringues déjà dosées à l'avance. Comme ça on a plus qu'a sortir une seringue, la réchauffer dans sa main cinq à dix minute, et procéder à l'injection. Ainsi les autres doses restent au frais et ne subissent aucun choc thermique. Un petit détail qui a son importance et que parfois le véto oublie de préciser car c'est devenu un réflex pour lui, mais il oublie que ça ne l'est pas pour tout le monde, c'est de masser avec le pouce l'endroit où vient d'être injecter le produit. En effet, la concentration de ce type de produit à l'endroit de la piqure peut provoquer une dépigmentation des écailles périphériques, surtout si on pique toujours au même endroit. Un massage en cercle, permet d'éviter ce problème et aide la pénétration intra musculaire du produit. Une légère augmentation de la température au point chaud (+1 ou 2 degrés) permet également d'augmenter l'efficacité de l'antibiothérapie. Mais attention, le serpent doit toujours pouvoir se soustraire au point chaud et se thermoréguler avec une zone plus fraiche. Pour éviter de forcer lors de l'injection, l'idéal est de bien piquer sous une écaille, avec un angle de 45°C et ne pas piquer en surface mais bien au centre du muscle. En cela, les seringues à insuline sont top car elles ont de petites aiguilles courtes qui sont relativement faciles à manier en terme de profondeur d'injection.

De rien Titane... C'est cool de t'avoir parmi nous. Ca permet de parler un peu d'espèces mises de coté, car serpents imposants, besoin de place, CDC/AOE en France obligatoire, et danger potentiel (donc deuxième voir troisième personne en sécurité pour les gros spécimens)...

Ce phénomène est parfaitement normal. Tu as du également remarqué au file des ans et des différents serpents que tu as maintenu qu'à un certain stade de la mue (en début en général) le ventre du serpent est rosé, plus encore là où il est appuyé. Ce phénomène d'hypervascularisation est lié au fait que l'ancienne mue comprime légèrement le corps du serpent, à la manière d'un vêtement trop serré. Cette mue est donc déjà sous tension. C'est une des raisons pour lesquelles le serpent est parfaitement inactif a partir de cette période. Ca et le fait qu'il va bientôt devenir aveugle temporairement. Ajoutons à cette tension une constriction et une progression de proie dans le corps du serpent et on obtient une forte probabilité de micro-déchirure sur la future mue. Lorsque le cycle est complet et que la mue est enfin prête à se décollé, les micro-déchirure provoque une rupture de la chaine. Bien entendu, et je ne t'apprendrai rien en te disant que c'est sans danger... C'est juste galère à retirer, surtout sur la tête et le bout de la queue. Mais la méthode serviette trempée dans un bac, en sandwich sur le serpent fonctionne plutôt bien... mieux qu'un bain. Effectivement la mue des Malayopython reticulatus est relativement fine.

C'est bien de se poser ce genre de question Dragoos. Effectivement, on fini souvent par conclure "ça arrive!". Mais c'est bien d'être curieux et de comprendre le pourquoi du comment. C'est comme ça qu'on avance et qu'on corrige les éventuelles erreurs afin de ne pas les renouveler. D'après ce que je comprend, ce petit était donc complètement développé, et il avait de lui même percé sa coquille et pointé le bout de son rostre à l'extérieur. Lorsque tu l'as sorti de l'oeuf, avait-il absorbé son sac vitellin où avait-il une poche rose accroché par un cordon au ventre? As tu remarqué une marque de strangulation à un endroit du corps du petit, une forme de déformation?

Très joli ce petit! Nico à de très belles souches. Il y a quelques années en arrière, j'aurai également tilté sur l'ancienneté et l'expérience en terrariophilie pour maintenir cette espèce... mais plus maintenant. J'ai vu des terrariophiles avec plus de dix ans "d'élevage", capacitaires, et bla bla bla poster des photos où ils portaient leur brongersmai avec des gants de soudeurs alors que leur bête n'avait absolument aucune raison d'être manipulé avec le risque de tomber des mains de leur soigneur (et oui, ce type de gants ça glisse et ça empêche une prise correcte). Il y en a même qui ne reproduisaient pas pour ne pas avoir a retirer la femelle des oeufs. Parallèlement à cela, j'ai vu des petites amies de potes terrariophiles, qui ne connaissaient rien au brongersmai, qui n'avaient donc aucune appréhension (car on ne lui avait pas bourré le crâne avec l'idée qu'il s'agissait de serpents agressifs), prendre sans aucun problème un jeune brong ou un jeune breitensteini (espèce cousine), sans aucun soucis et le manipuler plus facilement qu'un regius. On parle de plus en plus de conditionnement positif, surtout lorsqu'on aborde ce type espèces (logique, puisque c'est Nico qui a adapter ce concept à la terrariophilie, a cause de l'image qu'avait le trio brong/breit/curtus)... mais ce qui compte avant tout, c'est le conditionnement du soigneur. Si vous êtes conditionné à penser qu'une espèce est débile et que n'importe quel spécimen issu de cette même espèce vous sautera à la gorge dès que vous allez flipper... il y a de grandes chance pour que ça ce passe effectivement mal. Mais pas parce-que l'animal est agressif! Simplement parce-que tout votre corps va d'instinct provoquer une méfiance et donc un stress chez l'animal. Chacun a ses petits secrets pour se conditionner. Par exemple, je fais passer le bien être de l'animal avant ma peur. Bien entendu il m'arrive d'avoir peur! Le petit coup de stress, la sueur froide sur le front, le coeur qui accélère avec une monté de chaleur lié à l'adrénaline... Mais lorsque ça arrive, je me place toujours à la place de l'animal qui lui à bien plus de raisons d'être terrorisé que moi. Il a un géant bipède en face de lui, et pour lui, programmation génétique oblige, il y a deux type d'animaux, ceux qu'il peut bouffer, et ceux qui veulent le bouffer. A nous de lui présenter la troisième catégorie, celui qui prend soin de lui. Fort heureusement, cet animal a une mémoire et il est capable d'associer votre contacte, votre odeur et la maitrise de vos gestes à quelque-chose de positif... Déjà vous ne le tué pas! Ca c'est plutôt positif, non?! Et puis lorsqu'il est manipulé, il retrouve un terra propre sans odeur, avec de l'eau propre! Ca aussi c'est positif! Lorsqu'il a du mal à mué, la main du soigneur l'aide! Vous aurez peut-être la chance de faire l'expérience troublante d'un travail en équipe avec le serpent pour retirer certains reste de mues. Il arrive parfois qu'on ait vraiment la sensation que le serpent comprend qu'on est là pour l'aider. Bref... de mon point de vu, il s'agit avant tout d'un état d'esprit du soigneur. Je dirai donc qu'effectivement le Python brongersmai n'est pas à la porté de tous... mais que ce n'est pas une question d'expérience en terrariophilie.

La langue entre et sort d'une gaine complètement indépendante du prolongement de l'oesophage. Une anomalie au niveau de la langue bifide n'a donc pas grand chose a voir avec une infection respiratoire. Encore que... la proximité des deux organes peut laisser passer des bactéries de l'un à l'autre. Par contre, une stomatite peut handicaper le bon fonctionnement "mécanique" de sortie et entrée de la langue, voir même l'endommager. Je me souviens d'un article où une vipère avait perdu une partie de sa langue en sortie d'hiver, à cause d'une stomatite. Il n'est pas toujours facile de voir si la bouche est propre ou non... Les photos de stomatite que l'on voit dans les livre sont souvent à des stades très avancés, alors qu'un début d'infection ne se voit pas toujours au premier coup d'oeil. D'après ce que tu décris, je pense qu'il faut se concentrer sur la bouche qui reste légèrement ouverte et asymétrique. Le prolongement de l'oesophage est situé en arrière de la gaine d'où sort la langue: -Lorsque le serpent ingère une proie (plus particulièrement une grosse proie) ce prolongement en parti cartilagineux peut sortir légèrement de la bouche à la manière d'un tuba, pour permettre au serpent de continuer à respirer, surtout lorsque l'ingestion est longue. -Lorsque le serpent à la bouche fermé, ce "tube" vient se connecter aux choanes, deux orifices situés en arrière du palet directement relié au narines du serpent. Ainsi, lorsque le serpent à la bouche fermé, l'air est inspiré et expiré via les narines, mais lorsqu'il a la bouche ouverte, il y a déconnection mécanique, et les narine ne jouent plus aucun rôle dans la respiration... Vous l'aurez donc compris, un serpent qui a du mal a respirer va donc laisser entre-ouvert la bouche. De même qu'une stomatite peut également forcer le serpent a entre-ouvrir la bouche. Quoi qu'il en soit, et peu importe qu'il s'agisse d'une stomatite ou d'un problème respiratoire, il me semble important de prendre rendez vous rapidement avec un véto spécialisé en reptiles. Ce que tu as du déjà faire je pense! Profites de cette visite pour faire passer quelques testes à ce serpent arrivé il y a six mois. Un petit examen de selles si tu en as l'opportunité, et un check up sur la motricité, reflex, etc... Je suppose qu'il était déjà placé en quarantaine depuis son arrivé... prolonge celle-ci de six mois encore. Tu nous diras le diagnostique du véto. Ne t'inquiètes pas plus que nécessaire. Simplement applique le protocole d'isolement.

Les deux espèces utilisent toutes les deux ces deux méthodes de déplacement suivant le contexte.

Attention, les reptiles peuvent être porteurs sains de toute une flore bactérienne qui peut être dangereuse pour l'homme (Zoonoses) mais également pour d'autres animaux qui ne sont pas immunisés contre elle. C'est pour cela qu'il est très important de bien se laver les mains avant, mais surtout après s'être occupé de son reptile, et cela concerne bien entendu la manipulation de tout ce qui a été en contacte avec le reptile. Donc la mue en contacte avec le chat, surtout lorsqu'on sait comment ils font leur toilettes, pas super comme idée! Je profite de cette remarque importante pour un point encore plus important, mais dont je suis certain, toutes les précautions ont déjà été prises... avec une futur maman enceinte dans la maison, pas droit à l'erreur. Une salmonellose enceinte, c'est pas bon du tout. Très facile à éviter: 1- Tout ce qui touche au serpent est lavé dans un autre évier que celui de la cuisine (salle de bain par exemple, mais pas de contacte avec brosse à dents). 2- Une éponge et une serviette dédié exclusivement au matériel du serpent. 3- Bien se laver et/ou désinfecter les mains après manipulation du serpent ou de son matériel. Des petits rappels simples, mais tellement importants car ils peuvent faire la différence et éviter bien des problèmes. PS: Je ne connais pas trop les zoonoses concernant les autres animaux citées ici, mais je sait qu'elles sont également potentiellement dangereuses pour une femme enceinte, donc même protocole!

Pourquoi arrêter de les nourrir!? Au contraire, cela correspond à une période d'abondance dans le milieu naturel. C'est le moment où les animaux fond leurs réserves pour l'hivers prochain!

Pas de point chaud... La première chose à faire en cas de canicule c'est débrancher tout système de chauffage. Chaque appareil électrique branché, même en veille, produit de la chaleur. Inutile d'en rajouter alors que les pièces sont déjà à plus de 28°C.

Logiquement, en débranchant tout ce qui chauffe (lumière/ télé/ etc...), en fermant les volets et en les ouvrant (+fenêtre) la nuit, ça devrait passer... Pour rafraichir une pièce il n'y a pas 36 000 solutions, soit c'est une clim, soit un ventilateur qui souffle sur un linge humide. Et si vraiment on arrive pas à baisser la température de la pièce et que ça monte au dessus de 35°C, on met le serpent dans une caisse ou une boite plastique avec des trous pour la ventilation... un substrat, un bol d'eau, et on déplace le tout dans une pièce plus fraiche le temps que passe les quelques jours de canicule.

De mon point de vu, la question ne se pose pas: - Revendre ou céder tes Masto à un autre terrariophile!? Ca ne me semble pas nécessaire puisque je n'ai remarqué aucun problème pour passer de la Masto au rat chez le regius. - Ne pas utiliser les Masto et les "jeter"... Chaque vies animal sacrifiées pour en alimenter une autre doit être respecté à sa juste valeur. Partant de cela, je dirai que oui, tu peux finir les Masto sans problème, puis tu passeras au rat plus tard. Certains terrariophiles préfèrent nourrir dans un autre contenant... moi pas. Surtout lorsqu'il s'agit d'un spécimen qui ne s'alimente pas encore de manière régulière et spontané. Nous parlons ici d'un prédateur qui chasse à l'affut. Sa couleur, ses motifs, son immobilisme, tout chez lui inclus un mode de chasse où il doit se sentir invisible pour sa proie. Déplacer un serpent qui ne mange pas encore facilement au milieu d'une surface où il ne peut pas se sentir invisible, pour tenter de le nourrir, c'est pas la meilleure technique. par contre, attendre la nuit et passer la proie au loin, puis devant sa cachette... stimuler sa curiosité pour déclencher son instinct de prédateur, ça c'est déjà un pas vers un nourrissage réussi. On laisse le serpent frapper sa proie et faire sa constriction... On stimule la constriction en simulant des spasmes de la proie (morte) en reprenant cette dernière par la queue avec la pince. C'est très léger comme mouvement... de petits tremblements de la proie. Et lorsque le serpent reserre son étreinte, on soulève légèrement la proie (avec le serpent accroché dessus) et on glisse la feuille de papier journal en dessous. On repose le tout doucement... on lâche tout... on s'éloigne d'un mètre, et on ne bouge plus (ou on se place hors champs de vision du serpent). On laisse le serpent prendre conscience que la proie est bien morte, puis on le laisse l'ingérer sans le distraire. Concernant ton "rack de nourrissage", même si tu ne l'utilise pas pour le nourrissage, ce type de bac est, de mon point de vu, indispensable. - Lorsqu'on nettoie le terra, il faut bien placer le serpent dans un bac d'où il ne peut pas s'évader. - En cas de mauvaise mue, ce type de bac peut servir à baigner l'animal, ou encore mieux, y mettre une serviette humide et recouvrir l'animal avec( en sandwich). Pour moi, un bon bac de change doit pouvoir s'ouvrir avec une main sans problème, et être anti-évasion pour le serpent. Les systèmes de bac en Racks présentent ce double avantage, a l'opposé de certaines boites en plastique avec couvercle. ps: Pas de soucis, le forum est fait pour cela!