Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Guido Lupo

Membres
  • Compteur de contenus

    715
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Guido Lupo

  1. Je compatis... En même temps, une interface Windaube qui te propose en deuze "Prendre une nouvelle photo", parmi 4 actions qu'il doit considérer comme essentielles, a été sûrement construite par un esprit particulièrement concret. Utiliser la souris de son PC pour déclencher, c'est tellement pratique, dans la vie courante. Faut juste avoir le PC sous la main… En même temps, partant de là, tout s'explique, c'est normal que tu veuilles de temps en temps supprimer d'un coup les 3912 vues du même coin de ta piaule… Allez, courage.
  2. Guido Lupo

    Ornithoquizz

    Et il n'a pas de sonnette non plus ?
  3. Guido Lupo

    Insectoquizz

    Vouais, Vanessa floutée (Vanessa tremblens Glau.), j'aurais dit… Cette année, 2 papillons de jour sur 3 sont des Belle Dame, c'est ma-thé-ma-ti-que.
  4. Bon, U., je te l'apprends pas, une "chimère", c'est un organisme bizarre qui associe de façon grotesque des parties d'organismes qui ne sont pas a priori faits pour aller ensemble. Ca te va pas comme définition pour ton truc IP bidule qui te sert d'unique référence ? Tu en conclus bien trop vite et trop définitivement que toutes les concertations sont vouées au même échec. Quand je dis que certains discours servent de repoussoir, y compris pour des gens de bonne volonté arrivant sur ce blog, et d'alibi aux grocs pour englober tous les défenseurs de la nature (et du loup) dans un grand sac de doux (ou moins doux) excités, je ne dis aucunement (pas plus qu'Antigone, dont tu déformes effectivement le propos) que "si les éleveurs tuent des loups, c'est de la faute de ceux qui les défendent", ce serait stupide et incohérent. Quand je critique tes propos, et d'une je ne pense pas qu'ils aient de telles conséquences (c'est surtout pas moi qui irais te dire que tu as du sang de loup sur les mains ), de deux je ne pense absolument pas que tu sois "ceux qui défendent le loup" à toi tout seul. Il me semble m'exprimer à peu près clairement, et cette énormité mise sous ma plume ne mérite pas d'en appeler à Michel, c'est juste une chimère que tu inventes là pour mieux la démolir. Idem, pour Terrasson… mais pourquoi est-ce que je m'entête… :banghead: :ange1: :ange1: :ange1: j'arrête… Ce que je dis, et peut être Antigone aussi, avec qui je suis loin d'être d'accord sur tout mais je ne sais pas mener 10 discussions de front, c'est que ces discours n'accélèrent en rien (litote) l'arrivée du rapport de force que tu appelles de tes vœux et qui permettra de botter les fesses aux grocs, et qu'ils rejettent du côté du grand charnier y compris ceux qui se prennent le chou avec eux dans les réunions d'éleveurs (décidément, tu ne veux pas intégrer ce qu'Antigone t'a dit à ce propos ). Sinon, ai-je bien compris, que tu appelais de tes vœux la disparition de l'élevage européen au profit des éleveurs néozélandais ? L'Hexagone de retour à la Nature, et la nouvelle Zélande abandonnée aux moutons, ce serait pas une protection zonale, pour le coup ? les Kiwis ne te disent pas merci Bon, je sors, tu m'as eu… :611:
  5. Relis-moi mieux : je n'ai pas dit que la préservation "artificielle" d'espèces protégées et la "sanctuarisation", ce que tu appelles la protection zonale (le terme de "zonal" a un sens particulier, en écologie et biogéographie), était la seule chose à faire, et que seuls ceux qui s'en occupent auraient des choses à proposer. Comme d'hab', tu n'entends que ce que tu penses par avance , c'est plus facile pour continuer sur les même rails, mais ça fait guère avancer le schmilblick… Allez, hop, encore une fois : Je dis simplement qu'elle répond parfois à une urgence, qu'elle est toujours mieux que rien, et qu'elle n'empêche jamais de s'occuper de faire bouger les choses plus profondément par ailleurs (sauf dans ton interprétation). Au contraire, elle peut être aussi l'occasion, de sensibiliser le public (revenons au sujet) pour qu'il adhère à des (r)évolutions plus profondes… Quand tu accueilles du public sur ces secteurs, tu peux lui faire passer tout autant (et à mon avis plus) le message qu'il ne s'agit pas là de la vraie nature, que celle-ci est en danger, etc. que dans ta classe, ou que si t'es artisan ferronnier (au hasard : je vais pas dire ouvrier chez Renault, on repartirait pour 3 tours) Je ne vois simplement pas ce que ne pas faire de protection locale apporterait de positif. Ca, pour le coup, c'est vraiment binaire. Car évidemment nous ne sommes PAS d'accord, même si on n'arrête pas de porter secours à des espèces, de les PROTEGER. Décidément, on ne te changera pas : je n'ai pas dit que nous étions d'accord sur la suite. Je dis que je suis d'accord avec toi sur ce premier point, qu'il ne faut pas l'arrêter, la protection d'urgence (tu venais de le dire au précédent post). Je ne co-sodomiserai pas le chironomide avec toi sur les éventuelles nuances entre protéger et porter secours, appelle ça comme tu veux, je te suis, on va pas y passer le réveillon. Ca t'embête vachement quand je dis que je suis d'accord avec toi sur un point… C'est comme si c'était fait, on dirait ? Pour la mise en pratique du "on cesse, on fait cesser la destruction", pour l'inversion du rapport de force, moi j'ai ma petite idée sur la façon d'y arriver, ça consiste non à "caresser l'opinion dans le sens du poil", mais à la faire évoluer, par l'éducation à l'environnement notamment, et la sensibilisation. Mais non, arrête de psychologiser la parole des autres (c'est une obsession ) : C'est toi qui penses que travailler à la protection locale serait forcément soutenir "ceux qui font le contraire de ce qu'on espère". De plus, c'est de plus en plus évident sur les derniers posts, tu fais un rapprochement abusif entre "protection locale" et "réformisme", ta pensée étant évidemment "révolutionnaire" et tu "y appelles" : Ben laisse tomber pour une fois le schéma, tu te gourres, là. Travailler localement n'empêche nullement de penser globalement. et travailler aux urgences n'empêche pas Pelloux de penser radicalement un autre système de santé. Ca fait seulement qu'il appuie ses idées sur son expérience pratique. Si elle n'est en rien un alibi pourquoi faut-il se soucier qu'on puisse s'en servir ainsi? Bien sûr qu'elle est un alibi. J'en ai décrit le mécanisme et on peut le vérifier tous les jours. Tous les jours le béton gagne du terrain. Mais on a Natura 2000 et les "acquis" du Grenelle. Alors le béton peut continuer maintenant habillé de "Développement Durable". Mais oui pour les arrêter, il n'y a que le rapport de forces. Mais justement leur force à eux vient AUSSI de l'alibi fourni par la présence de petits musées gérés par les protecteurs de la nature...On ne peut rien leur dire puisqu'il y a consensus pour protéger les espèces en voie de disparition. Quelle que soit ton action, tu ne peux empêcher qu'elle soit prise comme alibi par des adversaires de mauvaises foi, qu'en informant, sensibilisant, éduquant l'opinion. Ce qui ne veut pas dire qu'elle soit un alibi (valable). Toi-même, et ta vision des choses, vous ne servez pas d'alibi aux grocs, par hasard ? Bon, sinon pour les loups, ils ont toutes leurs chances parce qu'ils sont revenus d'eux-mêmes, après des années de (quasi) éradication, quand l'habitat leur est redevenu favorable (déprise agricole et forêt, grand gibier abondant) et quand leur évolution démographique a pu devenir positive grâce à leur protection légale, et ce malgré le braconnage, les empoisonnements, etc. Je suis plutôt optimiste en ce qui les concerne (pas assez, j'ai pas osé parier en 2006 sur une ZPP dans le Massif central dans les 5 ans, tu vois…). Alors que pour l'Ours, je vois ça mal barré, même à grand coup de transferts par avion et de colliers GPS qui pour le coup sont du simulacre et du brassage de vent pour calmer les zentils zécolos teddy-bear, si on n'a pas avant fait cesser ou foutrement diminué les causes de leur extinction… Le "machin", l'IP-bidule, là, c'était sans doute une chimère prématurée, pas étonnant qu'elle ait foiré. La Loutre revient, dans les ruisseaux du Forez, parce que le piégeage a cessé (ou suffisamment diminué). Si on en avait lâché quand tous les piégeurs étaient encore de ce monde, et leurs engins en état…
  6. Guido Lupo

    Insectoquizz

    Sur le site de l'INPN, au MNHN, ZE reference pour la taxonomie (notamment) : http://inpn.mnhn.fr/isb/servlet/ISBServlet?action=Espece&typeAction=10&pageReturn=ficheEspeceDescription.jsp&numero_taxon=223152 (je l'ai pas sur mon édition de Chinery, vot' bestiole)
  7. Tu me surveilles? De mieux en mieux! Ah que non, grand parano va ! C'est toi qui nous fournis des liens pour aller voir ailleurs l'activité du troll vert J'avoue que je me suis contenté de m'étonner de ta productivité. Bon, je veux pas aller plus loin dans ce débat, excuse-moi, on l'a déjà eu : je repensais à François Terrasson, et à Michel Brosselin, que j'ai rencontrés fugitivement à la même époque, (1978) pour comparer leur attitude. Le premier semblait à 40 ans à peine déjà aigri et démobilisateur, l'autre a été fauché accidentellement en plein combat(s) (pour les rapaces, les parcs nationaux, etc. ce qui ne l'empêchait pas de réfléchir beaucoup plus loin). C'est sans doute injuste, c'est les seuls souvenirs que j'en ai. Beaucoup plus tard, j'ai écouté aussi, à la télé et à la radio, Terrasson présenter, longuement, son bouquin sur la friche et sa théorie, que tu reprends souvent, sur la crainte superstitieuse qu'en auraient les "gestionnaires" : ça a eu le mérite d'interpeler certains qui appliquaient des recettes simplistes, le problème c'est qu'une fois qu'on l'a dit, si c'est tout ce qu'on a à dire, on va pas très loin, on passe son temps à dénigrer, et ça commence à dater alors que depuis 15 ans de plus en plus de monde travaille sur la "naturalité", le "laisser faire la nature", le "zéro intervention". Tu écris que l'activité de protection sert d'alibi... (!). Donc, on l'arrête, ou bien ? Tu dis que non, évidemment. Nous sommes d'accord. Tu dis qu'elle est largement insuffisante, ne règle pas le problème à long terme. Nous sommes d'accord. Je te dis qu'elle n'est en rien un alibi, qu'on ne doit pas la laisser servir d'alibi, et que je m'en préoccupe autant que toi. D'ailleurs je te le répète, les bétonneurs n'ont pas besoin d'alibi, il se foutent toujours autant de la nature, et pour citer quelqu'un, pour les arrêter, il n'y a que le rapport de forces. Qu'on créera en convaincant une majorité de gens de voter des lois pour les arrêter, ou de changer radicalement la société, pourquoi pas. Ca commence par discuter avec ces gens, pas par les rejeter systématiquement parce qu'ils n'ont pas ton niveau de purisme. Et en recherchant à nouveau des infos sur Brosselin, là, sur Google, je suis tombé sur sa nécro à la LPO Auvergne (il avait fondé aussi le COA), et puis sur une page d'un blog pas mal, "Nature et Biodiversité", en date de Décembre 2007, où un certain Guido kékechose te disait déjà fort bien, mieux que je ne saurais le dire aujourd'hui, ce que je ressens sur le sujet, sur la protection des sites, sur la protection de la nature, et sur ta position. (sujet "l'extinction" des espèces s'accélère", pages 6 et suivantes, dans ce même chapitre "Menaces sur la Biodiversité"). /menaces-sur-la-biodiversite-f47/l-extinction-des-especes-s-accelere-t855-75.htm J'y lis qu'on se répète. Donc là gagnons du temps, je préfèrerais te voir expliciter tes divergences avec mon exposé ci-dessus concernant la fonction du pastoralisme vis-à-vis de la biodiversité, ou la place que tu vois au pastoralisme, à l'élevage, à l'avenir en France. Bien clairement ta position, pas ta critique point à point de la mienne en me supposant telle ou telle intention. Ca m'intéresse bien plus. (L'IPHB, désolé je peux pas te répondre, faudrait déjà que je sache ce que c'est ce truc qui t'a traumatisé , et là faut que je bosse). Allez, à pluche. P'tain, un Friquet ! je le signale à la LPO !!! :bird2:
  8. Je ne discutais pas de l'intérêt ou de la morale de ces pratiques, et je connais bien ton avis, que j'évoquais. Je posais un fait d'observation : "aujourd'hui, les espèces rustiques sont parfois employées..." Pour éclairer que s'appuyant sur ce fait, certains éleveurs en concluent hâtivement… Et je voulais arriver au point de divergence essentiel de la controverse "pastoralisme et biodiversité", qui est l'interprétation qu'on tire de ces différents faits, toi, Antigone, ou moi. Sinon je suis bien d'accord pour dire qu'il vaut mieux ne pas détruire, tu parles Charles. Mais que faire quand tout est détruit ? Que faire pour sauvegarder une espèce, quand tout est 100 % artificiel, sauf un lambeau que le prunellier envahit ? Et s'il te faut penser binaire, vraie nature 100 % ou rien, plutôt que "replâtrage", que penses-tu par exemple de la sauvegarde des haies, de leur conduite "écologique" ? Une horrible trahison visant à faire durer la méchante agriculture ? Tu prônes la politique du pire ? Et relis-moi mieux : je dis "sur leur aire naturelle de répartition, bouffée à 99,999 %". La limitation des ligneux ne ferait jamais revenir comme tu le dis pour la seconde fois, " (en créant des conditions "écologiques" naturellement absentes) dans des lieux éloignés de leur aire naturelle de répartition, des espèces qui y sont détruites" . On est bien sur leur aire de répartition naturelle, la preuve, les graines et rhizomes sont là dans le sol. Ce qui se passe, c'est que sur ces lambeaux, il n'y a plus place pour les cycles naturels permettant le renouvellement des habitats pionniers (ouverts dans la nature par les grands animaux sauvages, la chute des arbres, la foudre et l'incendie, ou les crues des cours d'eau…), et donc pour les espèces spécifiques de ces habitats pionniers, transitoires et rares dans la nature (et il ne s'agit pas que de botanique… Des insectes, certains piafs, etc. sont liés à ces habitats). Si tu veux dire que les laisser complètement disparaître, sans ce replâtrage artificiel, est meilleur pour la nature, libre à toi. C'est pas nouveau, et à mon avis tu fais là comme ceux qui disent que l'aide humanitaire d'urgence pérennise les situations du tiers monde, et que seul vaut un travail de fond (voire qu'il vaut mieux laisser faire, jusqu'au point d'insupportable supposé amener une hypothétique révolution, plutôt que de "replâtrer"). Cette controverse est stérile, du purisme inapplicable dans les faits. Moi, je suis plutôt pour l'urgence ET le développement. Je ne confonds pas les enclaves entretenues artificiellement avec la vraie nature non plus, me fais pas un faux procès, j'ai pas envie d'ergoter, là. J'ai effectivement besoin de vraie nature sauvage, qu'on laisse libre sur de vastes territoires. Le Loup, d'une certaine façon, et même s'il s'adapte à nos activités plus qu'on ne l'imagine, représente une vraie nature sauvage, qu'on n'entretiendra pas artificiellement à coup de tondeuse à pattes. Ce qui n'empêche que ne souhaitant pas éradiquer l'homme, sur les territoires où il est densément présent, je souhaite EN PLUS des respirations, fussent-elles timbres-postes, même entretenues délibérément, partout où c'est possible ; et EN PLUS, je souhaite que dans ses activités économiques, agricoles, industrielles, dans son habitat, l'homme fasse place aussi à la nature, par des pratiques raisonnées. Qu'il y ait des toits végétalisés ET des fauches tardives sur les accotements routiers ET des mares à batraciens en guise de bassins tampons des eaux de ruissellement urbaines, ET des réserves naturelles ET des Parcs nationaux ET des pratiques agricoles aussi respectueuses que possibles, ET, ET, et… Que mon voisin installe un nichoir sur sa façade et moi une mangeoire à ma fenêtre n'empêchera pas la Fauvette à tête noire et le merle de nicher naturellement au fond de mon jardin en ville, et tout ça ne portera en rien ombrage au Pélerin sur sa falaise des gorges de la Loire, ni à l'Ugatza dans ses Pyrénées ; et la pelouse à Orchis entretenue dans l'agglomération lyonnaise ne nuit en rien au loup dans le Vercors. L'idée que parce qu'on protégerait artificiellement ici on servirait d'alibi au bétonneur est tordue. Le bétonneur n'a pas besoin d'alibi. Le botaniste n'a pas plus les yeux rivés sur son carré de pelouse que toi sur ton écran*. Et il passe sans doute autant de temps que toi à convaincre ses visiteurs qu'il faut combattre les bétonneurs, qu'on n'arrêtera que par une majorité et des lois. Par un rapport de forces, pas par l'émiettement obsessionnel. Pour qu'il n'y ait pas confusion : je ne suis pas botaniste * j'aurais dû dire "moins", là, vu le temps que tu passes sur les blogs !
  9. Bon, bin je me suis fait mon anniv' avec 6 mois d'avance, je l'ai commandé après en avoir eu un en mains. Ca a l'air vraiment bien. Je vous raconterai.
  10. Bon Antigone tu déconnes, là. Louve, quoiqu'elle fasse dans la vie, dit des choses sensées, respecte ses interlocuteurs, et cherche à discuter. Faudrait-il qu'elle soit agricultrice et quinquagénaire pour que ce qu'elle dit ait quelques chances d'être intéressant ? Autant j'étais gêné que tu en arrives à être censurée, comprenant que tu sois blessée depuis des pages, autant là c'est toi qui dégrades inutilement le débat. T'aurais pas gardé le sang un peu bouillant de tes origines méridionales ? (si je te suis bien, t'es pas née en Bretagne, et le plus marrant c'est que si ça se trouve vous avez fait exactement le même exode, avec Loulou, du Sud à l'Ouest). Bon, hier j'avais longuement écrit un récapitulatif, juste après le post de Loulou, et puis à 23 h30 au moment de l'envoyer, paf, déconnexion et disparu mon pensum... Et ce soir, on peut pas dire que le débat soit devenu plus constructif. Mais je suis têtu, je m'y recolle, des fois qu'il reste quelqu'un après vos fortes paroles ("le débat est clos", grmmmbbblll) J'essaie quand même : rebondissant sur ce que Loulou disait donc de ses potes bergers "J'en connais aussi qui font vachement bien leur boulot, avec qui je suis resté ami d'ailleurs, ceux là, c'est marrant on les voit pas au bistrot, sauf le jour de la foire quand ils descendent vendre leurs tardons." je supposais que "ceux-là" ne faisaient pas non plus partie des excités du Grand Charnier, et que tu étais comme eux, Antigone, d'ailleurs tu l'écrivais mais personne n'a dû noter (c'est moi qui souligne en rouge) : Bien. Il me semblait donc intéressant au lieu de s'engueuler et de faire claquer les portes, de faire le point récapitulatif de la controverse "pastoralisme versus biodiversité", le plus posément possible, pour bien repérer les vraies points de divergences. Il me semble qu'on peut poser (siouplaît, ne vous énervez pas sur les détails) : A - Le pâturage raisonné par des races rustiques (type Moutons d'Ouessant, vaches Highlands, Chevaux camarguais) est parfois utilisé sur certains sites pour contenir la végétation ligneuse et maintenir une flore et une petite faune patrimoniales. Et ce, non pour faire plaisir à des bobos, ni par peur de la sauvage épine, mais bien à la demande de botanistes ou entomologistes soucieux de préserver ces espèces patrimoniales, menacées de disparition sur leur aire naturelle de répartition, bouffée à 99,999 % par l'agriculture et l'élevage intensifs, l'urbanisation, les zones d'activités et commerciales, les autoroutes et aéroports, les terrains de foot et, en proportions bien insuffisantes pourtant, les écoles et lycées de notre civilisation... C'est un fait, qui ne plaît pas à U ni à feu Terrasson qui en discutent l'utilité, mais c'est un fait observé. B - Le pastoralisme, comme l'élevage et l'agriculture en général, comme toutes les activités économiques, s'exerce aujourd'hui dans une économie de marché concurrentiel élargi, de plus en plus concurrentiel et internationalisé, qui le conduit à la concentration, à l'intensification, à la surexploitation, à l'industrialisation (... et d'autres trucs en - ion que je vous laisse compléter, tous anti-nature, j'ai pas besoin de développer). Me semble que c'est observé par tout le monde, inutile de préciser. C - Un mouvement, encore marginal, revient à des pratiques plus respectueuses de l'environnement, pour des raisons multiples : la nécessité de pérenniser l'activité (en agriculture, on travaille avec le climat et les sols, qui sont des composantes majeures de la nature qu'on continue d'oublier - je propose l'ouverture d'un sujet "lombrics et collemboles" ), mais aussi la pression de consommateurs sensibilisés (bobos ou pas, on s'en fout), la nécessité de trouver des "niches" de marchés qualitatifs pour mieux résister à la concurrence, ou simplement parfois la volonté de faire mieux leur travail, de la part d'éleveurs eux-mêmes sensibilisés (ils ne sont pas différents des autres citoyens), et souhaitant pouvoir se mirer sans remords au soir dans les yeux de leurs petits zenfants blonds comme les vôtres (les miens sont bruns et grandelets, c'est pourquoi j'ai mauvais esprit). Poussés par des subventions, ou par leur seule volonté de mieux faire (Allez Choron !), ils modifient leurs pratiques (diminution des intrants, diversification floristique des prairies, lisières enherbées ou enfrichées, recul des clôtures le long des cours d'eau, haies champêtres diversifiées...). Ceci dans l'exercice de leur profession (on n'est donc pas dans le "A", là). C'est certes loin de la nature. Ce n'est pas la nature, c'est l'élevage. Mais c'est un petit peu plus de nature quand même. Les Chevêches et Pique-prune apprécieraient que ça se généralise. Peut-on pour autant, de A+B+C conclure que le pastoralisme favorise la biodiversité ? évidemment NON, Antigone. Ce n'est pas parce que le mouton est utilisé comme une supertondeuse, ou que l'activité pastorale explore timidement de nouvelles pratiques moins destructrices de la biodiversité, qu'on peut s'autoriser ce raccourci. Et quand le grand charnier nous dit :" mouton = biodiversité, donc il faut éradiquer le loup pour des raisons écologiques", il y a de quoi s'énerver. (d'ailleurs toi-même tu l'as fait, nous dis-tu). Depuis 20 ans, les dépendances vertes des Autoroutes du Sud de la France ne sont pas entretenues (aucun intrant, aucune intervention mécanique), hors des aires aménagées et des quelques mètres sécurisés en bord de chaussée. Entre les grillages, des espaces de tranquillité absolue, non chassés, ont vu s'épanouir une flore et une faune exceptionnelles. On soupçonne de plus que ces espaces jouent le rôle de corridors biologiques (dans le sens de la route, du moins ; dans l'autre, bonjour l'obstacle ). Mais si on en concluait qu'avec ces pratiques les autoroutes favorisent la biodiversité, et qu'on balançait l'argument aux opposants écolos d'une autoroute à travers les Pyrénées (exemple imaginaire au hasard), il pourraient à juste titre sortir de leurs gonds, non ? Et voilà Antigone pourquoi U est chatouilleux (d'accord, c'est une litote). Mais par ailleurs en ce qui me concerne, n'étant pas végétarien, je suis pour le maintien d'un élevage, et d'un pastoralisme (je me dis que, comme le poulet, le mouton qui a courru et s'est nourri d'herbes parfumées doit avoir meilleur goût - et le St-Nectaire d'estive est bien meilleur, j'en suis sûr). Tant qu'à faire, je suis pour le maintien chez nous du pastoralisme, plutôt que de transporter moutons et gigots tout autour de la planète, ne serait-ce que pour le bilan carbone, ou la conservation des savoir-faire. Donc je trouve le pastoralisme une activité utile, voire nécessaire (en ça je suis pas d'accord avec U et pas mal de monde ici, il me semble, en tout cas comme c'est exprimé). Mais pas à n'importe que prix : comme toutes les activités humaines, le pastoralisme doit aujourd'hui s'adapter, être respectueux des eaux, des sols, de la flore, de la faune... et parmi elle des grands prédateurs. C'est difficile, ça coûte, ça complique la vie ? Tant pis, déjà c'est LA LOI, on discute pas (je compte sur Loulou pour la faire appliquer), le loup est protégé. S'il l'était pas, je voterais pour changer la loi. Parce que comme U l'a dit, et mieux que lui Hainard, l'existence d'une vraie nature sauvage est nécessaire à l'homme civilisé, qu'il puisse s'y plonger et s'y confronter de temps en temps, et la savoir là autour, toujours. Pour être plus complet ; et moins c** (là, je cite le grand U). Construire des stations d'épuration de plus en plus performantes, aussi, c'est plus cher, plus difficile, plus compliqué, plus embêtant pour le contribuable et l'habitant, que de chier dans le ruisseau. Pourtant on s'y plie. Et qu'on me raconte pas que 150 loups, et même 1500, mettraient en danger l'activité économique pastorale, qu'on n'aurait pas les moyens techniques ou les compensations financières suffisantes pour pallier quelques dégâts (je suis pas l'affaire dans le détail, il y a d'autres sujets où elle est traitée, mais les moutons bouffés par le loup sont en diminution, malgré l'augmentation d'icelui, et ont toujours été moins nombreux que ceux tués par les chiens, il me semble, non ?). Les quelques loups qui se seraient spécialisés dans l'animal laineux, plutôt que le chevreuil ou le chamois, le doivent probablement aux tentations que leur ont proposées des éleveurs branquignoles. Mais je suis contre le fait qu'on les lynche sans procès équitable (les loups, je sais, y avait doute), et en tout cas pas avant que les populations lupines soient suffisamment solides ; c'est pas demain la veille. Bon, j'ai dû enfoncer pas mal de portes ouvertes aux yeux de certains. Tchô
  11. Guido Lupo

    Papillons du monde

    Vous saviez, vous, que certaines espèces de nos papillons sont migratrices ? Moi pas, je croyais qu'y avait que le Monarque américain pour ce genre d'exploits, jusqu'à la semaine dernière où un collègue m'a dit avoir assisté à un passage de Belle Dame. Et bien 3 jours après, j'étais assis en haut d'une belle pelouse dominant le Rhône, orientée plein Sud (c'est dans l'Ain), en plein midi avec des vols d'Ascalaphes et de Zygènes turquoise papillonnant dans tous les sens, et voilà-t-y pas que débouchant du bas du coteau, fonçant sans hésiter vers nous et le Nord, ramant comme un forcené, manquant nous percuter et continuant ensuite imperturbablement à travers champs, une première Belle Dame, . 3 minutes après, une autre, idem... Et en un quart d'heure, j'en ai compté 30, traçant toutes sans musarder. Depuis d'autres collègues en ont vu encore plus, sur des sites du Pilat… Quelqu'un d'autre en a noté ailleurs ?
  12. Guido Lupo

    Ornithoquizz

    Leucoptère ? Je vous jure qu'il a disparu, le premier glarung à Glauréole… Ben vlà aut'chose, ça dépend sur quelle bécane je me connecte… Les voies de Saint Steve Jobs sont parfois impénétrables…
  13. Bonjour, Choron. Je ne comprends pas ta remarque sur les bosses que tu te prends quand tu fauches en centrifuge… Sauf si tu as effectivement un terrain préparé en planches (sol lourd, humide ?), auquel cas ça doit secouer à chaque tour en bout de champ quand tu les recoupes en travers… Mais pour les vieilles prairies permanentes, ou les labours à plat, y devrait pas y avoir de souci, (ou bien ?). Sinon, l'essentiel c'est de commencer par le centre du terrain, même en planches (ça fait peut-êre plus manœuvrer) pour faire fuir les lièvres et autres chevreaux sur les lisières au lieu de les cerner pour faire une fauche de pattes au dernier passage… Mais pour les couvées, la solution c'est plutôt de marquer les nids et de les éviter… Y aussi le maintien des haies complètes, et des vieux arbres creux, évidemment. Bon, on m'appelle.
  14. Guido Lupo

    Ornithoquizz

    Soit j'ai emprunté les Ray-ban de Montagné, soit il a complètement disparu, là, ton piaf, Glau… C'est plus un Quizz, c'est un Memory, votre truc. Moi j'avais cru voir un petit héron, pour la forme et le bec, mais les ailes étaient foutrement roides, enfin pour ce que je m'en souviens…
  15. Guido Lupo

    Botanoquizz

    Tu pousses un peu quand même, Amiral, on le voit de tellement loin que je le voyais lacinié, pas crispé, ton truc marron. Avec le Callitriche, même hésitant, je pourrais avoir 3 sur 20, Msieu ?
  16. Guido Lupo

    Botanoquizz

    Ray ban, mon potamot
  17. Guido Lupo

    Botanoquizz

    Tu veux pas nous en faire bouffer, non plus… Je tente, faut bien que quelqu'un se dévoue (si c'est une ânerie, on dira que l'eau est trouble…) Ceratophyllum ? + Callitriche ou Montia ? (vois même pas si les feuilles sont opposées… ) En plus je nage comme un fer à repasser…
  18. Certes… Ton attitude n'est pas vaine, elle est super-efficace puisque tu te retrouves tout seul (avec lutra )
  19. Guido Lupo

    Et bien ?

    U a dit : "Donc le libéralisme, ultra ou pas, social ou pas, c'est le capitalisme. Et vice versa. Ce n'est donc pas, j'espère que tu l'as maintenant compris, du NPA que je parle quand je dis les "antilibéraux". Le A de NPA signifie donc Anticapitaliste." tu veux bien te relire lentement ? 1) capitalisme = libéralisme (dans les deux sens, relation réciproque) 2) Donc NPA Anticapitaliste Différent de Antilibéraux ? et U a conclu : "Bref, il faut être clair pour être crédible." Bon je sais que tu te ferais tuer sur place plutôt que d'avouer que tu t'es ne serait-ce qu'un poil embrouillé. Mais j'ai quand même à peu près compris ce que tu voulais dire, maintenant avec ta page d'explication, sérieux, vas pas t'y relancer.
  20. Guido Lupo

    La presse et le loup

    T'inquiète, je pense pas que c'est perdre son temps que causer avec toi, mon U. Quand je pense perdre mon temps, je me tais !
  21. Guido Lupo

    Et bien ?

    Cher U faut te réveiller Je te re-recite: Ta phrase nous dit bien que les antilibéraux (pour moi, les antilibéraux - l'opposé des libéraux, hein - c'est le parti anticapitaliste, ou j'ai rien compris ?) entretiennent (qui entretient ? : les antilibéraux) une confusion sur l'Europe contre laquelle il convient de lutter… Il conviendrait donc pour toi de lutter contre une confusion entretenue par les antilibéraux. Désolé, c'est ce que tu dis, en français, là. Et 4 négations, je sais ce que je dis (me fais pas un cours avec ton petit bled, ou je te ressors mes humanités, gnôthi seauton) Non seulement se ressembler, mais se rassembler. Bôh ? tu vouvoies Jacques maintenant ? ce qu'il dit est contestable, de la à le vouvoyer, t'es vraiment fâché ? ou tu cèdes à nouveau aux facilités de l'amalgame ?
  22. Guido Lupo

    La presse et le loup

    Lutra, faut que je t'explique l'écosystème : ici : - Tu dis que tu bouffes du foie gras : t'as perdu 3/4 de sympathisants - En plus de l'industriel : le quart restant te tourne le dos… Par contre personne ne te reprochera d'avoir fumé de la Clématite de Haute-Loire. Attention au goudron quand même.
  23. Guido Lupo

    Et bien ?

    Pas besoin, tu dis très bien toi-même ce que tu ne veux pas dire… Bon à ta décharge, elle était un poil tortillée, ta phrase (4 négations dans la même proposition…), normal que tu t'y sois perdu. (ou alors, le NPA, ce serait-y des anti-anti-libéraux ?) Sinon, l'entrisme, t'es gentil avec ton tilleul, mais tu sais bien que c'est une méthode "virale" qui consiste à noyauter un parti proche, pour en prendre le contrôle, à visage masqué (l'organisation "virale" continuant à vivre et à prendre ses propres décisions, ses membres se réunissant à part pour se mettre d'accord sur les choix à faire, à l'insu de l'organisation hôte), quitte à la faire éclater en espérant agréger ensuite quelques morceaux, pour recommencer et gagner de plus en plus d'adhérents. Mais bon, une fois qu'on est averti… Et Dray était trotskiste ? il ne faut jamais désespérer* de la nature humaine alors, il collectionne encore plus de montres bling-bling que SAS Sarko beauLinge *Les mecs, c'est de l'humour noir, là
×
×
  • Créer...