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gerfaut

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  1. gerfaut

    marshall powermax

    J'en ai reçu un et ai fait des tests comparatifs avec 4 autres récepteurs de différentes marques : il donne des résultats de 1.75 à 2 fois supérieurs à tout ce qui existe sur le marché. Impressionnant. D'autres tests sont prévus la semaine prochaine.
  2. gerfaut

    Barbary/brookei

    Je suis d'accord avec Etienne en ce qui concerne les performances dont les aigles sont capables. J'ai souvent vu des aigles piquer avec des pèlerins et des barbaries et les faucons n'ont du leur salut que parce qu'ils ont esquivé au dernier moment. Ils étaient battus en vitesse pure! J'ai vu la prise en vol de trois faucons: deux excellents tiercelets d'hybride (gerfaut/pèlerin) par des aigles royaux (un en Ecosse et l'autre aux USA) et la prise d'un tiercelet d'hybride par un bonelli en Espagne. Ces aigles, malgré une traînée supérieure et un coefficient aérodynamique moins performant piquaient à une vitesse supérieure à celle des faucons! Je pense donc que la masse joue un rôle essentiel. En ce qui concerne les gerfauts, il faut savoir que comme pour les sacres, il y a des oiseaux différents (différentes sous-espèces?) -cela n'a rien à voir avec la couleur. Il y a de fortes différences dans la morphologie, la texture de leur plumage et leur voilure : la majorité des gerfauts sont trappus, ont des plumes plus molles que les pèlerins et ont une queue assez longue (le bout des ailes arrive au milieu de la queue). Il en est d'autres qui sont plus longs (les ailes arrivent aux 3/4 de la queue - parfois plus), ont des plumes dures et ils ne sont pas tellement différents des pèlerins normaux dont le bout des ailes arrive à la dernière barre de la queue sauf qu'ils ont plus de 'coffre' et de masse.
  3. gerfaut

    Barbary/brookei

    Il faudrait songer à te réactualiser. Les mesures auxquelles tu fais référence datent un peu (T. Cade et V.A. Tucker, 1998). Il s'agissait aussi d'une seule mesure en piqué oblique (62° pour une perte de hauteur de 150 m et 100 m de plat) dans un temps très court sur un oiseau qui a abandonné son effort rapidement parce qu'il a été rappellé au leurre. Il y a eu beaucoup d'autres mesures avec des appareillages beaucoup plus précis depuis dont les plus récentes donnent pour un gerfaut près de 420 hm/h! C'est vrai qu'un 'homme volant' de 80 kg ne pique pas comme un pèlerin, il n'est pas profilé comme le pèlerin. Un autre faucon plus lourd, le peut! Ken Franklin, auquel tu fais allusion, dit, par ailleurs, que ce qui le limitait, c'était qu'il n'était pas un champion de saut en chute libre mais que les vrais champions pouvaient atteindre des vitesses nettement plus élevées que lui! C'est ce qu'ils ont fait entretemps et avec différents faucons! D'autrepart, le faucon auquel tu fais référence était, en effet, comme tu le soulignes, mon premier gerfaut -un oiseau volé en 1986- à un moment où personne (ou à peu près) en Europe ne pensait qu'il était possible de faire voler un gerfaut d'amont. C'était déjà pas mal d'arriver à le faire voler d'amont et il était loin d'atteindre les hauteurs des gerfauts volés actuellement! C'est vrai que le pèlerin est plus 'conçu' pour le piqué mais les grands faucons, comme les peales ou calidus et aussi les gerfauts, peuvent parfaitement apprendre à le faire. Je ne connais pas l'expérience de notre ami Sergio mais je connais la mienne : j'ai vu voler beaucoup de gerfauts aux USA, j'en ai aussi volé plusieurs ainsi que beaucoup de pèlerins de presque toutes les sous-espèces, barbaries et RNS. Ce qui nous différencie, c'est que quand je parle de quelque chose, c'est d'expérience et pas d'une seule comparaison entre un G/P (même pas un pur!!!) et un RNS! : Pour avoir des points de comparaison valables, il faudrait voyager ou du moins sortir un peu et mesurer tes oiseaux aux autres!
  4. gerfaut

    Barbary/brookei

    Pour répondre à la question de Nico, j'ai, en effet, déjà volé une forme de brookei/barbarie. En règle générale, contrairement à d'autres, je n'aime pas tirer trop rapidement des conclusions sur une expérience avec un seul oiseau. Les oiseaux sont tellement différents individuellement qu'il est difficile de généraliser ; tout au plus, peut-on commencer à esquisser quelques règles quand on a volé plusieurs oiseaux d'une sous-espèce. Il me semble présomptueux d'affirmer des choses sur base d'une expérience assez limitée. En ce qui concerne cet oiseau, je peux seulement dire que c'était un oiseau très hautain et très aérien, qui avait toutes les qualités du barbarie mais avec un meilleur caractère, un poids supérieur (760-780gr) et qu'il était mieux adapté à nos conditions climatiques. Pas vraiment... ce n'est pas la même chose de faire monter un grand faucon dont le poids est largement supérieur au KG, qu'un oiseau de 5 ou 600 g. Je partage l'avis d'Etienne qu'il est beaucoup plus difficile de faire monter un grand oiseau qu'un petit. Les petits oiseaux doivent monter pour prendre parce qu'ils sont plus lents. Les faucons de petite race (barbaries, RNS, minor) montent souvent naturellement pour compenser leur manque de vitesse. Ceci dit, si on arrive à faire monter un grand oiseau à de grands plafonds, il volera forcément avec style et il descendra plus vite qu'un petit à cause de sa masse supérieure. Je peux vous affirmer qu'à grand plafond égal, un tiercelet de gerfaut descend infiniment plus vite que n'importe quel tiercelet de pèlerin ou forme de RNS ou barbarie!
  5. Trois jeunes sont nés ce matin.
  6. Le Professeur Wink de l'Université de Bio-thechnologie moélculaire de Heidelberg est la sommité mondiale en matière de recherche génétique sur les faucons. Il n'est pas limité aux faucons mais en a fait une spécialité les dernières années ; il a, par exemple, établi la carte génétique de la plupart des espèces. Il a une énorme liste de publications depuis 1967! Certaines sont en Anglais. J'ai eu la chance de le rencontrer, c'est un type prodigieusement intéressant. Ses études ne sont pas basées sur l'analyse des phénotypes mais uniquement sur les recherches moléculaires et il faut reconnaître que les résultats sont ... troublants. http://www.uni-heidelberg.de/institute/fak14/ipmb/phazb/pubwindex.html dont une sur les sous-espèces de pèlerins, malheureusement en Allemand http://www.uni-heidelberg.de/institute/fak14/ipmb/phazb/pubwink/2006/13.2006.pdf Si vous regardez les tableaux dans cette étude, vous serez surpris de voir que les liens entre des espèces différentes sont parfois plus proches qu'entre sous-espèces! Ceci dit, je ne suis pas généticien et comme fauconnier, j'ai plutôt tendance à me baser sur les phénotypes. Je suis tout à fait d'accord que le brookei peut présenter des variations énormes: j'en ai vu provenant des tous les pays qui bordaient la Méditerannée et je confirme qu'il n'y a pas plus différent qu'un Grec, un Turc ou un Bulgare par rapport à un Tunisien, un Espagnol des côtes ou un Italien. Même dans certaines îles pourtant éloignées que de quelques dizaines de kilomètres, il peut y avoir des différences énormes (taille, coloration etc...)
  7. Une autre petite remarque d'un comportement qui m'a frappé: le piqué des barbaries est souvent absolument vertical (ce qui est moins courant avec les autres sous-espèces). Nous avons tourné des vidéos en Ecosse où on voit ces piqués verticaux - comme un fil à plomb!
  8. Vastes questions, difficile d'y répondre! Populations en danger: Je crois qu'il n'y a plus aucune population de pèlerin vraiment en danger sauf, peut-être et encore, en Europe du Nord-Ouest. La disparition des pèlerins est un mythe savamment entretenu par le FIR et d'autres 'protecteurs' dont c'est le fonds de commerce. Les seules populations qui ont pratiquement disparu sont les populations arboricoles, mais elles sont en train de se reconstituer. Ceci dit, on ne connait pas bien les populations en Asie et en Amérique du Sud. Il y a bien des endroits où on emploit les DDT et autres poisons chimiques qui sont interdits chez nous et on ne connait pas vraiment les effets sur les populations locales. La majorité des populations de pèlerins se sont soit maintenues au même niveau qu'auparavant soit ont atteint un niveau de population supérieur à toute référence historique. Par exemple, il y a, actuellement, trois fois plus de pèlerins en Belgique par rapport aux meilleures populations historiques (55 à 60 couples cette année pour 20 avant 1940). Il y a une fois et demie plus de pèlerins en France, au Royaume Uni et en Allemagne que dans les années cinquante. Pour les populations rupestres, un bon indice de calcul de populations est de déterminer l’occupation des falaises. Celles-ci sont classées en 3 catégories : 1, 2 et 3. Les 3 sont les énormes falaises inaccessibles (souvent 200 à 300-500 mètres). Les falaises de type 2 sont celles qui sont ‘moyennes’ ou les hautes mais accessibles. Les 1, les falaises souvent accessibles facilement (parfois à pied) ! Actuellement, dans beaucoup d’endroits, notamment en Ecosse, les pèlerins occupent des falaises de catégorie 2 ou 1, celles de type 3 étant saturées. C’est un signe de bonne santé quand les populations doivent se rabattre sur des falaises beaucoup moins protégées. Sous-espèce la plus représentée: Cela dépend des continents. En Europe, c'est probablement le brookei qui est le plus représenté (il est présent sur tout le pourtour Méditerranéen et jusqu'en Europe centrale y compris en Allemagne (où le Prof Wink a démontré que 50% des pèlerins étaient des brookei). Rien qu'en Espagne, on estime la population à 3.000-3.500 couples. Le peregrinus est revenu en force dans tous les pays d’Europe de l’Ouest. Il est difficile de dire s'il y a plus de 'peregrinus' ou de 'brookei'. Je pense qu’en Asie, le calidus doit être assez bien représenté, mais il niche sur un énorme territoire (souvent au sol) et les recensements y sont très difficiles. Le nombre de migrateurs piégés ne semble, en tout cas, pas avoir beaucoup diminué par rapport aux sacres. Cette remarque est valable pour le tundra dans le Nord de l’Amérique du Nord où d’après Cade et Burnham, les réserves de populations sont importantes mais difficiles à estimer.Burnham estime que, suite au réchauffment climatique, les populations du grand nord ont tendance à augmenter et à squatter les sites occupés par les gerfauts! Méthodes de chasse : Je ne crois pas qu’on puisse tirer de leçons sur un individu ou même quelques individus, tant il y a de variations individuelles. Il n’y a pas vraiment de règle et il serait hasardeux d’en émettre. Il me semble, néanmoins, que les pèlerins côtiers passent beaucoup de temps à voler et sont plus aériens que ceux du centre des terres. J’ai remarqué que ceux qui nichaient dans des vallées fluviales avec un couvert riche étaient souvent des ‘sprinters’ qui accéléraient très fort et sur une période assez courte avant de lier leur proie (ils ne buffètent que rarement parce que cela se solde souvent par la perte de leur proie). Les oiseaux du désert, par contre, peuvent se permettre de buffeter. Cela dépend aussi des proies : un buffetage sur une ganga ne sert à rien parce qu’elle s’en sort toujours ! Il faut aussi distinguer les sous-espèces migratrices de celles qui ne le sont pas (sauf erratisme local). Les grands migrateurs comme le tundra et le calidus ont en eux l'empreinte génétique de milliers de kilomètres de vol et sont en général d’excellents voiliers. Je dirais aussi qu’un ‘petit’ pèlerin est souvent plus aérien qu’un grand, mais il est des exceptions qui confirment la règle. Je crois cependant que dans de bonnes mains, tous les pèlerins peuvent bien voler. J'ai vu des pèlerins de toutes les sous-espèces bien voler (mais aussi mal voler)! Comme par hasard, c'était souvent chez les mêmes fauconniers qu'on trouvait les 'bons' pèlerins, alors ...
  9. Il est amusant de noter les résultats. Je les ai classés en colonne: la première colonne reprend le numéro de la photo, la deuxième la réponse de Nebli, la troisième celle de Sokol, la quatrième celle d'Etienne, la cinquième la réalité c'est à dire de quel oiseau il s'agit et la sixième reprend le pays d'origine de l'oiseau. Pour éviter les reproches, je n'ai inséré que des photos d' oiseaux provenant de régions fort distinctes où il ne risquent pas de cohabiter et de se mélanger comme par exemple en Iran ou en Irak. Il est évidemment toujours très difficile, voire impossible, de déterminer un oiseau sur une photo, il faut l'avoir en main et voir son allure, et il est vraisemblable que je me serais aussi planté, mais tout de même, les résultats sont éloquents : cela démontre bien que ces deux espèces sont proches et que dans bien des endroits, elles sont absolument indiscernables. Cela me conforte aussi dans l'idée que les deux sont des pelegrinoides qui ont des caractéristiques proches, surtout au niveau de la charge alaire. Pour ce qui est des dates de ponte, chez moi et mes amis qui en reproduisent, ils pondent la même semaine (soit dernière de mars, soit première d'avril comme cette année) Photo Nebli Sokol Etienne réalité origine 1 RNS RNS RNS RNS Pakistan 2 Barbarie Barbarie Barbarie RNS Pakistan 3 RNS RNS RNS Barbarie Arabie Saoudite 4 Barbarie Barbarie Barbarie RNS Pakistan 5 RNS RNS RNS Barbarie Arabie Saoudite 6 Barbarie Doute ? Barbarie Barbarie Arabie Saoudite 7 Barbarie Barbarie Barbarie Barbarie Arabie Saoudite 8 RNS RNS RNS Barbarie Maroc 2008 9 RNS RNS Barbarie Barbarie Maroc 2008 10 Barbarie Barbarie Barbarie Barbarie Maroc 2008 Résultats: Nebli 4/10 Sokol 4/10 Etienne 5/10
  10. 7 https://servimg.com/image_preview.php?i=33&u=11036812 8 https://servimg.com/image_preview.php?i=34&u=11036812 9 https://servimg.com/image_preview.php?i=35&u=11036812 10 https://servimg.com/image_preview.php?i=36&u=11036812
  11. 3 https://servimg.com/image_preview.php?i=28&u=11036812 4 https://servimg.com/image_preview.php?i=29&u=11036812 5 https://servimg.com/image_preview.php?i=30&u=11036812 6 https://servimg.com/image_preview.php?i=31&u=11036812
  12. D'accord pour la coquille (radama au lieu de ramada) et l'inversion du leucogenys=calidus - dû au copié-collé!) Par contre, je crois que l'anatum d'Amérique du Nord est assez typique et différenciable du 'nouveau' pèlerin issu des relâchers du Peregrine Fund et du tundra. Il a une calotte assez marquée (comme moulée d'une pièce) et est plus fort en taille (assez proche du pealei) mais moins long. Il est aussi tout à fait différend du tundra (qui est une autre sous-espèce) et qui ressemble plutôt au calidus (petites moustaches) mais en plus petit. Je reste aussi réservé sur l'opinion 'pour ceux qui ont eu l'occasion de les voir de près n'ont en commun avec le red napped qu'un peu de roux sur la tête '! J'ai eu l'occasion de voler beaucoup de Red Naped Shaheen et de barbaries. J'en ai aussi vu beaucoup : plusieurs centaines! Je crois que tous deux sont des pelegrinoides et qu'il s'agit de cousins très proches. Ils sont différents des autres sous-espèces de pèlerin : ils ont une autre formule alaire et une charge alaire différente. Dans beaucoup d'endroit, il est très difficile de les distinguer l'un de l'autre. Voici quelques photos des deux (juvéniles et adultes) pris dans des zones géographiques tout à fait distinctes : je serais intéressé qu'on me dise de quels oiseaux il s'agit (en mettant le nom de la sous-espèce à côté du numéro de la photo). Je n'ai posté que des photos d'oiseaux facilement discernables et pas d'oiseaux qui viennet de régions où les deux espèces cohabitent et se croisent. Cela ne devrait poser aucun problème à Nebli puisque ce deux espèces n'ont en commun qu'un peu de roux! [img] photo 1 https://servimg.com/image_preview.php?i=17&u=11036812 photo 2 https://servimg.com/image_preview.php?i=18&u=11036812 photo 3 https://servimg.com/image_links.php?i=19 photo 4 https://servimg.com/image_links.php?i=21 photo 5 https://servimg.com/image_links.php?i=22 photo 6 https://servimg.com/image_links.php?i=23 photo 7 https://servimg.com/image_links.php?i=24 photo 8 https://servimg.com/image_links.php?i=25 photo 9 https://servimg.com/image_links.php?i=26 photo 10 https://servimg.com/image_links.php?i=27
  13. Voici les sous-espèces de Faucon pèlerin - Falco peregrinus. En fait, le pèlerin se trouve partout dans le monde sauf en Nouvelle Zélande et dans quelques pays d'Amérique centrale (où il est remplacé par le deirolecus - faucon à potrine orange); les sous-espèces sont en fait des adaptations au climat et au gibier disponible. Les 'nordiques' sont plus forts que le 'sudistes'. Les taxinomistes ne sont pas toujours d'accord entre eux - certains déterminent 19 sous-espèces, d'autres vont jusqu'à 28. Europe Centre et nord: Falco peregrinus peregrinus Centre et sud: Falco peregrinus brookei (les généticiens Allemands prétendent que 50% des pèlerins Allemands sont des brookei actuellement) Amérique du Nord Amérique du Nord (nord-est) jusqu'au Kamtchatka: Falco peregrinus pealei (il y a trois variétés de pealei) Nord de l’Amérique: Falco peregrinus tundrius (parfois appelé leucogenys pour les faucons qui nichent dans la toundra d'Asie) Centre et sud (Mexique): Falco peregrinus anatum (il y a deux anatum très différents: ceux du nord (assez grands) et ceux du sud qui ressemblent à des brookei comme taille) Amérique du Sud Centre et sud: Falco peregrinus cassini mais aussi le kreyenborgi et palid falcon Australie Falco peregrinus macropus Falco peregrinus submelanogenys Iles indonésiennes Falco peregrinus ernesti Falco peregrinus nesiotes Afrique Nord et moyen orient: Falco pelegrinoides pelegrinoides (faucon de barbarie) parfois considéré comme une autre espèce Iles Cap Vert: Falco peregrinus madens Pointe de la Somalie et golfe: Falco peregrinus arabicus Centre et sud: Falco peregrinus minor (parfois appelé perconfisius) Madagascar: Falco peregrinus ramada Asie Sud et Moyen Orient: Falco pelegrinoides babilonicus (Red naped shaheen) parfois considéré comme une autre espèce Asie (nord) mais aussi toundra européenne: Falco peregrinus calidus inclut le pleskei et le kleinschmidti Falco peregrinus brevirostris Falco peregrinus peregrinator (Black shaheen) parfois décrit comme atriceps Chine, Mongolie et Japon: Falco peregrinus japonensis Iles au sud du Japon: Falco peregrinus Furuitii ou fructui
  14. Eagles, Hawks and Falcons of the World par Leslie Brown § Dean Amadon, Country Life Books, 1968 Il y a aussi le Kleinschmidt mais il est un peu obsolète
  15. gerfaut

    vol a vue

    Je ne prétend pas le contraire je me renseigne, pour le vol a vue je sais en effet qu'il ne faut pas de chien, je faisait reference à J'avai surement mal compris, mais je ne comprend pas certaines nterventions.Je ne fait que pauser des questions et on me repond comme si j'affirmait corps et ame une ânerie. A croire que certains sont d'illustres fauconniers de naissance, ou qu'ils n'ont jamais eu besoin de pause de questions si betes puissent elles etre. Pour en revenir au pigeon, c'etait seulement pour avoir une idée de comment les voler sur un territoire s'y pretan apparement. Merci de vos reponses Je vais essayer d’expliquer la différence entre le haut vol et le vol d’amont. On a tendance, de nos jours, à qualifier (erronément) de ‘haut vol’ le vol avec des faucons. En fait, le haut vol ou haute volerie, à l’instar du bas vol ou de la basse volerie, ne tire pas son nom des oiseaux de haut vol (faucons) avec lequel il se pratique. Le vrai ‘haut vol’ ne concernait, sous l’Ancien Régime, que les vols du héron, du milan ou de la grue par des faucons. Le haut vol est l’autre nom du vol à vue ou vol de poing. En vol de poing, vol à vue ou haut vol, le faucon n’est jeté sur sa proie qu’une fois que celle-ci est repérée. Une fois en vol, le faucon essaie de dominer sa proie après une poursuite ascensionnelle puis de la malmener (un faucon malmène un gibier lorsqu’il le harcèle ou l’épuise à force de coups et d’attaques) et de la lier en vol. En vol d’amont, le faucon est mis sur l’aile, une fois que le gibier est localisé par le fauconnier ou sur arrêt de chien, parfois sur supposition ; il va monter et se placer (tenir amont) au-dessus du fauconnier ou de son chien et attaquer le gibier depuis une position dominante, le gibier étant levé par des aides au sol. Le vol de poing ou vol à vue s’intéresse de nos jours, dans nos régions, essentiellement au vol des corvidés, mais il se pratique aussi sur mouettes et ramiers. Pour le vol de ramier, le ‘vol à vue’ ou de ‘vol de poing’ se transforme, si le vol monte très haut, en ‘haut vol’. Contrairement à l’avis de mon éminent collègue, le vol régulier du ramier n’est pas un mythe. J’ai volé plusieurs faucons qui ont été créancés sur ce gibier ; ils faisaient une cinquantaine de prises par an. Je vole encore une forme de pèlerin qui fait des vols très spectaculaires sur corneille et ramier (elle a fait une centaine de prises la saison dernière). PS: svp, envisagez d'utiliser un correcteur d'orthographe avant de 'pauser' des questions (voir abc orthographe dans votre barre d'outils) - cette remarque est valable pour beaucoup d'intervenants!
  16. gerfaut

    vol a vue

    Qu'entendez-vous par 'de belles parcelles agricoles à nu'? S'agit-il d'une plaine de plusieurs centaines ou milliers d'hectares? Pour voler le ramier ou le pigeon sauvage, il faut une plaine très dégagée. A titre indicatif, les plaines sur lesquelles je vole le ramier font de 2000 à 5000 hectares. Le pigeon est un 'gibier' très volant pouvant entraîner les faucons très loin! Il faut donc s'assurer du 'droit de suite' et voir ce qu'en pensent les chasseurs voisins. Sinon, c'est un 'gibier' fantastique qui donne une combinaison de vol d'amont et de haut vol.
  17. Vous pouvez me contacter au numéro donné de préférence en journée.
  18. gerfaut

    Oufti, l'émetteur!

    La fauconnerie a un language d'un extraordinaire richesse ; employons-le et écrivons-le sans trop de fautes pour que les débutants le comprennent et l'utilisent! On ente une penne rompue - le verbe est 'enter' et l'action d'enter s'appelle 'entement'. Je recommande à tous d'investir dans le Lexique de la Chasse au vol de Hubert Beaufrère.
  19. gerfaut

    Oufti, l'émetteur!

    Je suppose que vous voulez parler de la queue du faucon.
  20. gerfaut

    suivre un leurre

    J'ai volé beaucoup de passagers et puis vous dire qu'ils peuvent très bien monter. Mes meilleurs oiseaux ont toujours été des passagers. Ils comprennent beaucoup plus vite que les niais l'utilité d'un grand plafond - il suffit de mal les servir ou de façon aléatoire, de voler dans un biotope très ouvert qui permette les 'grands' vols et de ne voler que du 'gibier' sauvage, difficile et volant.
  21. gerfaut

    suivre un leurre

    N'assimilez pas le gerfaut au sacre, ce sont deux oiseaux tout à fait différents, même s'ils appartiennent au même groupe des Hierfalco! Ce qui est peut-être valable pour le sacre ne l'est pas pour le gerfaut. Les gerfauts ne sont jamais entraînés avec des passes au leurre sauf pour des vols de démonstrations dans les académies militaires américaines! Les fauconniers américains et européens qui volent des gerfauts n'emploient plus cette technique. J'ai beaucoup voyagé au Moyen Orient ces dernières années et je peux vous dire que les sacres que les Arabes volent sont des passagers qui appartiennent à des sous-espèces qui n'ont rien à voir avec celles que l'on trouve en Europe. Il y a au moins 7 sous-espèces de sacres (certains vont jusqu'à en compter 13). La grande différence est que les sacres Asiatiques ont des plumes dures tandis que les Européens ont des plumes molles, le vol est par conséquent tout à fait différent. Certaines sous-espèces de sacres Asiatiques sont aussi beaucoup plus proches des gerfauts que les Européens. Pour ce qui est des passes au leurre, il est vrai que les Arabes entraînaient dans le temps leurs sacres en faisant des passes au leurre ; comme ils volent des passagers, la seule chose qu'ils doivent leur apprendre, c'est le rappel. Les passagers savent voler et chasser. Les passes au leurre peuvent entretenir leur condition. Pour ce qui est des passes au leurre, les Arabes en sont largement revenus depuis et ne le font presque plus. Actuellement, ils les entrainent selon des techniques plus modernes: cerf-volant, ballon ou parfois même à l'aide de petits avions téléguidés.
  22. gerfaut

    suivre un leurre

    Principe d'Abel Boyer, si j'ai bonne mémoire. Non, c'est un principe du maître Italien Ernesto Coppaloni.
  23. gerfaut

    Telemetrie

    C'est simple : les seules fréquences légales (agréées CE) sont supérieures à 400 Mhz - les autres sont illégales.
  24. gerfaut

    suivre un leurre

    Certes, j'aurais du dire "rappeler le faucon pour le recentrer ou le récupérer" Non, je persiste et signe : un leurre ne sert pas à centrer ou recentrer un oiseau. Un leurre sert uniquement à rappeler un oiseau pour le reprendre. Il y a un principe assez simple : un leurre montré doit être un leurre donné. Si on montre un leurre et qu'on l'escamote quand l'oiseau revient, il n'aura plus confiance et ne reviendra plus du tout. Tournez le gant ou trouvez un autre artifice pour centrer le faucon (faire voler un pigeon ou lever du gibier quand il est mal placé) mais pas le leurre!!!
  25. gerfaut

    suivre un leurre

    Un leurre ne sert pas à recentrer le faucon mais à le rappeler.
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