Jacques09
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Les agriculteurs et la faune sauvage
Jacques09 a répondu à un(e) sujet de Jacques09 dans Agriculture : bio, OGM....
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Grenelle de l'environnement
Jacques09 a répondu à un(e) sujet de tite drine dans Et si on parlait Politique
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Les agriculteurs et la faune sauvage
Jacques09 a répondu à un(e) sujet de Jacques09 dans Agriculture : bio, OGM....
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Est-ce un effet du " Grenelle" ? Barnier confie à Nihous une mission sur l’agriculture Michel Barnier, Ministre de l’agriculture et de la pêche, a confié une mission de 6 mois à Frédéric Nihous. L’objectif : travailler sur la diversification et la valorisation des activités agricoles au travers des services participant au développement rural. La contribution des exploitations agricoles au développement des territoires ruraux peut ne pas se limiter à la production alimentaire ou bio-énergétique, indique le communiqué du Ministre de l’agriculture et de la pêche. D’autres activités dans le cadre de l’exploitation ou hors de celle-ci peuvent être valorisées par les agriculteurs et contribuer au dynamisme des territoires ruraux en partenariat avec d’autres acteurs. La mission aura à cœur d’identifier les activités les plus porteuses de croissance, sérier les obstacles à leur développement et proposer des solutions concrètes dans le cadre d’un plan d’action à application rapide, précise le ministère. http://agriculture.gouv.fr/sections/presse/communiques/mission-confiee-frederic
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Selon le Comité Ecologique ariègeois, l'exploitation d'une carrière de marbre en zône à ours risque d'être autorisée en Ariège. Enquête publique jusqu'au 15 novembre. Détails sur le site du CEA : http://www.montagne-protection.org/ariege-pyrenees_00008c.html Cette affaire concerne la vallée d'Estours qui est un site naturel officiellement reconnu et inscrit : 1 – en zone ND par le P.O.S. c'est à dire à protéger. 2 – en ZNIEFF n° 12062 type 1 et n° 12072 de type 2. 3 – en ZICO n° MPO3. 4 – en proximité immédiate du site Natura 2000 FR7300822 Vallée du Ribérot et massif du Mont Vallier. 5 – en ZPS ( Zone de Protection Spéciale) contiguë à la carrière en application de la Directive Oiseaux pour les espèces suivantes : Aigle royal Milan royal Bondrée apivore Grand tétras Circaète Jean-le-Blanc Lagopède alpin Faucon pèlerin Perdrix grise des Pyrénées Gypaète barbu Pic noir Vautour fauve Pour information : l'opérateur et futur animateur de la ZPS et du site Natura 2000 Mont Vallier se nomme : O.N.F. ! 6 – la carrière se situe en zone de présence régulière de l'Ours. 7 – sans être une mesure de protection, le site sera englobé dans le futur Parc Naturel Régional qui est en phase d'instruction avancée et qui devrait voir le jour prochainement.
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Les agriculteurs et la faune sauvage
Jacques09 a répondu à un(e) sujet de Jacques09 dans Agriculture : bio, OGM....
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Les agriculteurs et la faune sauvage
Jacques09 a répondu à un(e) sujet de Jacques09 dans Agriculture : bio, OGM....
Nature Centre, fédération régionale des associations de protection de l'environnement en région Centre, et ses associations affiliées, organisent un séminaire "Agriculture et Biodiversité : enjeux et perspectives économiques" le Mercredi 12 Décembre 2007, à la Chambre d'Agriculture d'Indre-et-Loire, à Chambray-les-Tours (37) à partir de 9h00. Dans le prolongement du séminaire technique organisé en décembre 2005 sur la présentation des outils en faveur de la biodiversité dans les exploitations agricoles de la Région Centre (et du report de ce séminaire initialement prévu le vendredi 22 juin dernier), la fédération Nature Centre et son réseau d’associations organisent une nouvelle journée consacrée à la valorisation de la biodiversité dans les exploitations agricoles. Cette journée, ouverte à l’ensemble des acteurs et usagers du monde agricole (les agriculteurs en priorité mais aussi aux organismes professionnels de terrain, les personnalités compétentes, les décideurs territoriaux, les financeurs potentiels...) a pour objet de présenter, à travers diverses expériences, les intérêts de préserver la biodiversité, sauvage et domestique, au sein de l’exploitation agricole et les perspectives économiques que cette prise en compte pourrait engendrer, directement ou indirectement, pour les agriculteurs. En matinée, les associations fédérées de Nature Centre témoigneront de leur engagement fort dans l’amélioration de la connaissance et la valorisation de la biodiversité auprès des agriculteurs, à travers des diagnostics-conseils réalisés en 2006 et 2007, sur une quarantaine d’exploitations agricoles, avec le soutien financier du Conseil Régional du Centre. Cette matinée se terminera par une question ouverte à tous les financeurs publics présents (Conseil Régional, DRAF Centre et DIREN), sur l’existence d’outils financiers pertinents permettant une mise en oeuvre de mesures agricoles efficaces en faveur de la biodiversité. L’après-midi sera consacrée à la valorisation économique de la prise en compte de la biodiversité dans les pratiques agricoles. Même si cette relation directe biodiversité/gain économique reste difficile à démontrer, il existe sur le territoire plusieurs expériences ou études qui présentent les intérêts de préserver la biodiversité en milieu agricole. Contact : Nature Centre, 71 avenue Charles Péguy, 45800 St Jean de braye -
à tous ceux qui aiment les animaux, surtout les chiens
Jacques09 a répondu à un(e) sujet de Wen1 dans Condition Animale
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Un tiers des poissons menacés de disparaitre !
Jacques09 a répondu à un(e) sujet de Jacques09 dans Poissons
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à tous ceux qui aiment les animaux, surtout les chiens
Jacques09 a répondu à un(e) sujet de Wen1 dans Condition Animale
Si je me souviens bien, c'est la SPA et le Syndicat professionnel des vétérinaires (et peut-être d'autres) qui ont participé à la préparation de la loi avec le gouvernement. D'après ce que vous dites, il y une donc compétition entre ces structures pour des raisons de "marché" . Est-ce que ça veut dire que ça aura été un lieu de confrontation plus que la recherche de solutions ? Dites-moi... -
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à tous ceux qui aiment les animaux, surtout les chiens
Jacques09 a répondu à un(e) sujet de Wen1 dans Condition Animale
Pour info : Dépêche d'agence de presse (AFP) suite au début de la discussion sur la loi " chiens " au Sénat Le Sénat a entamé mercredi soir l'examen du projet de loi sur les chiens dangereux, qui contraint leurs propriétaires à passer une sorte de permis de détention, et assimile les chiens "mordeurs" aux races réputées dangereuses. Elaboré par la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, après la mort à Bobigny, le 24 octobre, d'un bébé de 19 mois mordu par un bâtard à la morphologie de Rottweiler, le texte instaure une formation à l'éducation canine, sanctionnée par une "attestation d'aptitude". Sa principale innovation consiste à imposer aux détenteurs de tout chien "mordeur" une "évaluation comportementale de leur animal", et à rendre obligatoire la déclaration en mairie de toute morsure, quelle que soit la race ou la taille de l'animal responsable. "Avoir un chien, c'est un plaisir, partagé par nombre de nos compatriotes mais c'est aussi une responsabilité", a souligné Mme Alliot-Marie en présentant son texte aux sénateurs. Elle a déposé un amendement prenant en compte le souhait du président Nicolas Sarkozy que les propriétaires de chiens responsables d'accident mortel soient passible d'une peine maximale de dix ans d'emprisonnement. Selon le rapporteur, Jean-Patrick Courtois (UMP), le nombre de morsures de chien est proche de 10.000 par an, "chiffre à ramener aux 8,5 millions de chiens qui vivent en France", et ces accidents "ont lieu particulièrement dans la sphère familiale". L'article 1er du projet de loi renforce les pouvoirs du maire, qui pourra procéder à l'euthanasie d'un animal de catégorie 1 (chien d'attaque) ou 2 (chien de garde ou de défense) si son propriétaire n'a pas suivi de formation adéquate. L'article 4 concerne les détenteurs de chiens "mordeurs", même un simple "toutou". Ils auront l'obligation de les déclarer au maire, qui les soumettra à une formation et à une "évaluation comportementale". En cas de manquement, les sanctions vont du placement du chien à l'euthanasie. En commission des Lois, saisie au fond, et en commission des Affaires économiques, saisie pour avis, les sénateurs ont décidé que "les agents de surveillance ou de gardiennage utilisant un chien dans l'exercice de leur activité devront suivre la formation destinée aux maîtres de chiens +classés+", cette formation étant prise en charge par l'employeur. Un autre amendement propose que soient soumis à une "évaluation comportementale" tous les chiens "que leur taille rend potentiellement plus dangereux que d'autres (dogues, bergers, dobermans...)". Les deux commissions se sont en outre prononcées pour la suppression de l'article 12, qui permet aux dispensaires des associations de protection des animaux d'acquérir et de délivrer directement des médicaments vétérinaires, sans passer par un pharmacien. Ces dispensaires, qui font souvent "payer les actes effectués" ou demandent aux clients de "participer à la prise en charge des frais de l'établissement", ont en effet "une notion spéciale de la gratuité", a ironisé M. Courtois. Seul membre de l'opposition à s'exprimer avant la suspension de séance, le PS Roger Madec a dénoncé un texte qui "ouvre la porte à tous les arbitraires, puisque point ne sera besoin que l'animal ait occasionné quelques accidents mais qu'il suffira qu'un maire ait vaguement l'impression qu'un chien soit dangereux pour que son action soit justifiée". -
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NOUVEAU DOSSIER PEDAGOGIQUE DU FIEP "L´Ours des Pyrénées" Dans le même esprit que celui sur les rapaces des Pyrénées réalisé en 2004 l´équipe du FIEP a actulisé et crée un nouveau dossier sur l´ours des Pyrénées. Conçu et réalisé par le FIEP, grâce au concours financier du Ministère de l´Ecologie et du Développement Durable, ce nouveau dossier de 40 pages est destiné aux enseignants et à leurs éléves, aux animateurs et à tout les observateurs curieux de la nature. Il est composé de 9 fiches pédagogiques apportant des connaissances sur l´ours brun, sa biologie, son habitat, sa protection, la cohabitation avec le pastoralisme... puis de 8 fiches d´activités permettant de réaliser des exercices avec les enfants et enfin de 9 fiches ressources apportant un complément d´information. Prix de vente : 9 € port compris Payable à la commande au FIEP BP 508 64010 Pau Cedex. Tél et Fax: 05 59 62 49 43.
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Vivre avec les ours Documentaire de 52 minutes Écrit et réalisé par Michel Tonelli Il était une fois, un autre monde, une autre vie, dans la douceur automnale d’une forêt pyrénéenne. Il était une nature sauvage où vivaient paisibles, une ourse et son ourson. Mais les hommes arrivèrent, et avec eux : leur chiens, leurs fusils et la mort… En moins de dix années, deux ourses accompagnées de leurs oursons furent tuées lors d’une battue aux sangliers dans les Pyrénées, où vivent les derniers ours français. Et les hommes de ces montagnes, qui jadis se servaient d’eux pour survivre, semblent désormais ne plus pouvoir accepter leur présence, alors, qu’en Europe occidentale, plusieurs pays ont relevé les défis de la protection et de la conservation de l’ours. Néfaste pour les uns, l’ours est l’espoir des autres. Ce film est un étonnant voyage dans l’Europe des ours et nous mène des vallées pyrénéennes aux forêts de Slovénie, des sierras espagnoles des Asturies aux montagnes autrichiennes, en passant par les cimes du Trentin Italien. À partir de l’exception française, écoutez ces peuples nous parler des ours, de leurs combats pour les sauver, de leur volonté à les réintroduire pour ne pas perdre cet héritage naturel unique. Au-delà du témoignage de ces « gens de l’ours » à travers le vieux continent, ce film est aussi une initiation aux secrets de la biologie de cet animal si méconnu. Avec des images exceptionnelles et rares, il nous fait pénétrer dans l’intimité de la vie des ours : de la naissance des oursons dans la chaleur douillette de la tanière, aux différents comportements des ours en totale liberté dans la nature. Vivre avec les ours est une coproduction Blizzard Productions, France 3 Sud, France 3 Aquitaine avec la participation de France 5 et Planète avec le soutien du Ministère de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement Durables du Centre National de la Cinématographie de la Région Midi-Pyrénées. Photos : Blizzard Productions - Michel Tonelli. Tous droits réservés
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Sur l'excellent site La Buvette des Alpages, une lettre ouverte à La Dépêche du Midi (http://www.buvettedesalpages.be/) Jean-Paul Mercier : Lettre ouverte contre les manipulations de la Dépêche du Midi Cher Monsieur, La position partisane de la Dépêche en ce qui concerne le dossier ours des Pyrénées me révolte depuis longtemps. Comment pouvez-vous laisser passer un article comme celui de ce jour dans votre journal ? La rencontre avec une ourse (suitée de surcroît) est un événement dont tous devraient se réjouir et la fin de l’histoire démontre que le plantigrade, une fois de plus, présente moins de danger pour l’homme qu’un gros sanglier ou qu’un cerf (en période de brame). Le ressenti de ce pseudo-promeneur, qui utilise l’événement pour distiller des affirmations que même les enfants du primaire ne commettraient pas, surtout dans les Pyrénées, sue la manipulation. Eduquer, la vocation d'un organe d'information Quasiment chaque semaine, la Dépêche du Midi nous apporte ainsi de nouveaux articles assortis de commentaires tendancieux sur l’ours. La première urgence, en matière d’ours, c’est l’éducation du public et la démystification de sa dangerosité vis-à-vis de l’homme. A mon avis c’est la véritable vocation d’un grand organe d’information comme le vôtre. Je suis en train de rédiger un ouvrage sur les peuplements d’ours en Europe. 23 pays en abritent que j’ai visité pour la plupart. Les cas d’attaques sur l’homme sont infinitésimaux et, de plus, ils se produisent dans des régions, la plupart du temps plus petites que les Pyrénées, qui regroupent au moins 1000 ours. En Roumanie, par exemple, il y aurait 6500 ours sur une surface comparable à la partie française de la chaîne. Les éventualités de rencontre sont sans commune mesure avec notre pays. Et même là-bas les dommages sont souvent le résultat d’imprudences de la part des hommes, par exemple à la suite de l’attaque de chiens sur un ours. Cela ne vous rappelle rien ? L’Ours craint l’homme dans nos pays et cherche d’abord à s’éloigner, faut-il le rappeler. Donner la parole à des spécialistes... Allez-vous, enfin, donner la parole à un spécialiste qui puisse parler, sans langue de bois, de ce dossier dont le grand absent est l’ours lui-même ? Je vous mets au défi de m’autoriser une saine explication de texte. Mais, attention cela pourrait «décoiffer», en particulier chez les alliés traditionnels de votre publication. pas aux aux pouvoirs locaux Le consensus anti-ours qui lie certains vieux politiciens locaux, une partie des dirigeants des syndicats agricoles et les derniers tenants d’un élevage ovin de grand-papa ressemble au mariage de la carpe et du lapin tant leurs intérêts sont objectivement différents. De plus, les principaux intervenants de ce lobby pragmatique ne vont pas tarder à être atteints par la limite d’âge. Pourtant ils continuent à sévir, au détriment de la crédibilité de votre journal. Copinages et compromissions Dirigeants de la Dépêche, en matière d’Environnement et de Biodiversité, la vraie, pas celle de la FNSEA qui la limite, dans son imposture, aux seules races domestiques, prenez conscience que nous sommes entrés dans le 21 ème siècle ! Il faut cesser ces copinages honteux et ces compromissions. L’Ours, emblème des Pyrénées, n’a rien à voir avec tous ces calculs mercantiles et politicards. Publiez au moins une fois que les éleveurs ovins des Pyrénées perdent de 20 à 30 000 bêtes chaque année, alors que les Ours «endossent» au plus la responsabilité de 300 moutons tués ! Je dis bien «endossent», car en cette matière, comme certains chasseurs, beaucoup d’éleveurs sont souvent bavards et vantards et leurs propos sont régulièrement rapportés par des personnes présentes. L’Omerta n’est plus ce qu’elle était, mon bon Monsieur. La chasse aux subventions est un sport national dans notre bon pays, comme le clientélisme courte-vue, les oukases corporatistes et syndicaux et la chasse «entre soi», bien arrosée comme il se doit. Natation à contre-courant L’opinion publique française, pourtant souvent sous informée en la matière, commence à pratiquer la nécessaire dichotomie entre les propos des pithécanthropes des fonds de vallées, «chauffés» par leurs politiciens démagogues et séniles, et ce qu’elle soupçonne être la réalité du terrain. Les habitudes et ce que les microcéphales appellent les traditions, alors qu’il ne s’agit que d’immobilismes, sont tellement confortables et rassurantes ! Je suis à votre disposition ! Sans illusions. Jean-Paul Mercier
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Une nouvelle race de vautour a été découverte : le vautour basque mangeur de vaches Nouvelle attaque de vautours sur des vaches au Pays basque > Un éleveur du Pays basque a signalé que des vautours avaient attaqué samedi une de ses vaches et tué son veau nouveau-né, a annoncé lundi l'Institut patrimonial du Haut-Béarn (IPHB), inquiet de la "recrudescence" de ce type de cas. "Un éleveur d'Ilharre (Pyrénées-Atlantique) a assisté au vêlage sans problème de l'une de ses vache et a vu, revenant sur place un peu plus tard, vingt ou trente vautours qui attaquaient la vache, le veau gisant mort avec des blessures", a affirmé à l'AFP Didier Hervé, directeur de l'IPHB. L'éleveur, qui a pu sauver sa vache, n'a pu que constater le décès du veau dont les yeux avaient été crevés et qui portait des blessures profondes "notamment sur les orifices naturels", a indiqué M. Hervé, précisant que la gendarmerie et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) avait été alertés pour établir des constats. Didier Hervé s'est dit "très préoccupé par la recrudescence des cas signalés d'attaques de rapaces" dans la région, indiquant que son institut a enregistré 75 cas depuis le début 2007 contre 41 l'année précédente. Les vautours, une espèce nécrophage protégée depuis des décennies, ne s'alimentent en principe que de cadavres d'animaux repérés dans la montagne, a rappelé M. Hervé. Ces oiseaux, de plus en plus nombreux selon l'IPBH, seraient en manque d'alimentation notamment du fait de changement des modes d'élimination des déchets animaux dans les abattoirs. Les attaques se concentrent notamment "dans la zone Bidache, Saint-Palais, Saint-Jean-Pied-de-Port", selon les statistiques de l'IPHB. "Des analyses doivent être faites pour établir clairement si le veau retrouvé blessé samedi est mort sous le bec des vautours", a insisté M. Hervé, qui se plaint d'un "manque total d'information officielle" sur les cas soumis à analyses, alors même que son institut collabore à un "observatoire" qui a été mis en place en 2002 pour étudier le phénomène. Des informations qui ont circulé sur la réouverture des charniers situés en Espagne, une décision susceptible de faire baisser la "pression" alimentaire sur les rapaces, "n'ont pas été confirmées", selon la directeur de l'IPBH. Selon cet institut, la population totale de vautours est évaluée à environ 500 couples dans les Pyrénées-Atlantiques, un chiffre qui serait en forte augmentation. Il y aurait plus de 5.000 couples de vautours dans les provinces espagnoles voisines de Navarre et d'Aragon (AFP 15.10.07 | 18h57) :furet:
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Article du 2 novembre dans " La Croix" sur le grand hamster : La France protège toujours aussi mal ses espèces animales. La Commission européenne adresse une mise en demeure à Paris afin de sauver les grands hamsters d'Alsace. par VERDIER Marie Les derniers grands hamsters d'Alsace viennent juste d'entrer en hibernation. Trouveront-ils à leur réveil, au printemps prochain, une plaine d'Alsace favorable à leur survie ? C'est ce que réclame haut et fort la Commission européenne qui, lasse d'assister au long déclin de l'espèce aujourd'hui au seuil de l'extinction, a adressé au début de la semaine une mise en demeure à la France. Le grand hamster est pourtant théoriquement protégé de manière stricte depuis une quinzaine d'années, à la fois au titre de la directive européenne « Habitats » et de la convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe. Une procédure d'infraction contre la France avait en effet déjà été entamée il y a plusieurs années par Bruxelles, après que le comité permanent de la convention de Berne avait souligné en 1999 le statut de conservation particulièrement défavorable de cette espèce en Alsace. Mais le plan de conservation 2000-2004 n'enraya en rien la dynamique d'effondrement de ses populations : « Il resterait aujourd'hui 200 à 300 grands hamsters », reconnaît Jean-Marc Michel, directeur de la nature et des paysages au ministère de l'écologie. Plus encore que la cigogne, ce rongeur sauvage et nocturne, de la taille d'un cochon d'Inde et originaire des plaines steppiques d'Europe de l'Est, est emblématique de l'Alsace. Cette région est en effet la seule de France où il vit depuis des dizaines, voire des centaines de milliers d'années, comme en témoignent des fossiles trouvés dans les alluvions vosgiennes. En dépit de ses doux noms (« marmotte de Strasbourg » ou « kornfarel » petit cochon des blés), le grand hamster a fait l'objet d'une traque incessante pendant des décennies, en raison de son goût prononcé pour les céréales et fut, pour cela, classé « espèce nuisible » jusqu'en 1990. La Direction régionale de l'environnement (Diren-Alsace) rappelle la lutte sans merci dont il fut l'objet, les primes de captures généralisées puis le coup de grâce final de la traque chimique « à l'aide de capsules de phosphure d'aluminium jetées dans les galeries des terriers ». Cette lutte porta, selon la Diren, « un coup - presque - fatal à l'espèce ». En 1990, le réveil fut brutal. Il fallut dare-dare protéger ce grand hamster, seul hamster sauvage vivant en France, menacé de disparition. L'enjeu de conservation ne se limite pas au seul rongeur. « Le grand hamster est une espèce phare, dite "parapluie", explique Frédéric Deck, de l'association Alsace Nature. Il est représentatif d'un milieu de plaine cultivée diversifié. Le sauver, c'est aussi sauver de la disparition le crapaud vert, l'alouette des champs, l'oedicnème criard [oiseau migrateur protégé], des papillons, coquelicots, bleuets, etc. » Sauver le grand hamster consiste donc à restaurer la diversité des plaines d'Alsace livrées à l'urbanisation galopante et converties à la monoculture du maïs. Le « maïs est un vrai répulsif pour le grand hamster, amateur de céréales et de luzerne », reconnaît Jean-Marc Michel. Dans un nouveau plan de sauvegarde 2007-2011, qui sera discuté à la préfecture de région vendredi prochain, l'État propose de consacrer 100 000 € (soit 20 000 € par an) pour inciter des agriculteurs à cultiver luzerne et blé dans le cadre de conventions signées pour cinq ans. Jean-Marc Michel se dit plutôt optimiste : 250 hectares ont fait récemment l'objet de contractualisation avec des exploitants. « Pour que la population de hamsters soit viable, il faudrait atteindre 600 hectares à raison de deux terriers par hectare. Et nous ne sommes actuellement qu'à 0,3 terrier/ha », déplore Stéphane Giraud, du Groupe d'étude et de protection des mammifères d'Alsace (Gepma). Il faudrait aussi, revendiquent les associations, garantir une pérennité du dispositif. « Cela suppose de durablement infléchir les pratiques agricoles, poursuit Stéphane Giraud, et il est possible de garantir la viabilité économique de filières blé et luzerne. » La France a deux mois pour rendre une copie convaincante à Bruxelles
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