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  1. Paris (AFP) - Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), a menacé lundi le gouvernement de ne plus avoir le soutien des écologistes pour "quoi que ce soit" s'il "faiblit sur la loi de transition énergétique". "Si le gouvernement faiblit sur la loi de transition énergétique, qu'il ne cherche pas ensuite à construire quoi que ce soit avec les écologistes!", a averti Emmanuelle Cosse dans l'émission Lundi politique France Bleu 107.1/Metronews. La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts Emmanuelle Cosse le 21 août 2014 à Pessac, en Gironde (c) Afp "Le texte actuel n'est pas du tout la version qui a été votée à l'Assemblée nationale, les sénateurs ont complétement revu à la baisse", a-t-elle expliqué. "Si c'est le texte de loi tel qu'il est sorti du Sénat qui est adopté in fine, les écologistes ne soutiendront pas ce texte de loi, tout simplement parce qu'il est totalement en deçà des objectifs présidentiels sur le nucléaire", a insisté la patronne des écologistes. "En 2011, quand nous avons fait le choix de travailler avec les socialistes à la conquête de la présidentielle et donc à la victoire de François Hollande, la loi de transition énergétique, l'évolution énergétique de la France, était au cœur de nos préoccupations, il l'a toujours été", a-t-elle rappelé "Nous nous sommes extrêmement impliqués dans cette loi, notamment à l'Assemblée nationale puis au Sénat, et nous n'accepterons pas que nous n'allions pas a minima sur les propositions du président de la République", a dit Emmanuelle Cosse. "Si demain le président de la République n'obtient pas le respect de ses engagements, c'est-à-dire la réduction de la part du nucléaire en 2025, les écologistes ne seront plus présents pour quoi que ce soit", a-t-elle prévenu. Sciences et avenir 2/3/2015
  2. Londres - Une entreprise britannique a dévoilé lundi un projet visant à construire une centrale marémotrice géante dans un lagon artificiel sur la côte du Pays de Galles, qui serait capable d'alimenter en électricité l'ensemble de la province. Ce projet consiste à ériger près de Cardiff un lagon artificiel, dans l'estuaire de la Severn, ce fleuve qui sépare le Pays de Galles du sud-ouest de l'Angleterre. Ce lagon serait équipé de 90 turbines exploitant les marées pour produire de l'électricité, a expliqué dans un communiqué Tidal Lagoon Power, la société à l'origine du projet. Image d'une partie du projet imaginé par Tidal Lagoon Power, la société à l'origine du projet. Independent.co.uk. Par son ampleur, ce projet dépasse a priori toutes les installations marémotrices existantes ou en projet. L'usine marémotrice de Cardiff aurait une capacité énorme, qui pourrait aller de 1.800 à 2.800 mégawatts selon le schéma retenu, soit l'équivalent de deux ou trois réacteurs nucléaires de taille moyenne. De quoi alimenter en électricité 1,5 million de foyers, soit plus que la totalité des habitants du Pays de Galles, et ce pendant 120 ans, selon Tidal Lagoon Power. En comparaison, la célèbre centrale marémotrice de la Rance, en Bretagne (ouest de la France), mise en service dans les années 1960, dispose d'une capacité de 240 mégawatts seulement. Longtemps la plus grande installation du genre, l'usine de la Rance a été supplantée en 2011 par la centrale de Sihwa, en Corée du Sud, pays où une autre usine marémotrice de plus de 1.000 mégawatts devrait être inaugurée cette année, à Incheon. Le projet de Cardiff n'en est toutefois qu'à ses débuts. Tidal Lagoon Power espère soumettre une demande de permis de construire en 2017, en vue d'une mise en service potentielle en 2022. Le coût total du projet n'est pas chiffré mais l'entreprise estime que pour être rentable, l'électricité produite devrait être vendue entre 90 et 95 livres par mégawattheure, un prix de revient proche des nouveaux réacteurs nucléaires projetés au Royaume-Uni. Si la taille du projet donne le tournis, l'entreprise n'en est pas à son coup d'essai : Tidal Lagoon Power est déjà derrière un projet de centrale du même type dans la baie de Swansea, toujours au Pays de Galles, d'une capacité plus modeste de 320 mégawatts, qui lui permettrait de démontrer la faisabilité de sa technologie, et constituerait une première mondiale. La remise éventuelle d'un permis de construire pour ce projet pilote, qui suscite l'intérêt officiel du gouvernement britannique, est attendue en juin. L'entreprise a confirmé par ailleurs envisager quatre autres centrales du même type sur les côtes britanniques, soulignant que si l'ensemble de ses projets voyaient le jour, ils pourraient couvrir 8% des besoins en électricité du Royaume-Uni. Le Royaume-Uni, qui dispose du meilleur potentiel en la matière en Europe, est en pointe dans l'exploitation des énergies marines renouvelables (EMR), des plus avancées comme les éoliennes marines, à celles encore balbutiantes comme les hydroliennes. Les hydroliennes sont des turbines actionnées par les courants marins, sans être intégrées à un ouvrage de type barrage ou lagon. Le gouvernement a ainsi donné le mois dernier son feu vert à la construction d'un double parc d'éoliennes en mer du Nord, au large de la côte nord-est de l'Angleterre, qui pourra alimenter simultanément 1,8 million de foyers. L'estuaire de la Severn est une des zones jugées les plus propices pour développer les énergies marines. Depuis les années 1970, plusieurs projets de barrages, similaires à l'usine de la Rance, ont été proposés sans succès dans la zone, non sans soulever des craintes concernant l'impact sur l'écosystème fluvial. Le dernier en date a été rejeté par le gouvernement en 2013. Romandie 2/3/2015
  3. Un documentaire incisif sur la pollution atmosphérique en Chine a connu un succès fulgurant le week-end passé sur Internet. Il a été vu 155 millions de fois: un Chinois sur neuf l'a visionné. "Sous le dôme" a été réalisé à titre privé par par Chai Jing, ex-présentatrice vedette de la télévision d'Etat CCTV. L'ouvrage détaille les causes et conséquences sur l'épais smog brunâtre qui embrume de façon endémique les métropoles chinoises. Avec une liberté de ton peu courante en Chine, la journaliste dénonce successivement la dépendance au charbon, le flot d'automobiles, la non-application des lois sur l'environnement et les amendes dérisoires pour les pollueurs. Linghein Ho 1/3/2015. Je n'ai pas trouvé la vidéo originelle. En visionnant celle-ci directement sur Youtube, vous pourrez activer les sous-titres en anglais... Le film s'en prend aussi au laxisme des gouvernements locaux. Ces derniers sont réticents à fermer des aciéries pollueuses mais sources d'emplois. Il présente des points de comparaison, interrogeant un élu de Londres et des responsables de Los Angeles pour examiner les politiques adoptées par ces deux métropoles, autrefois lourdement polluées. Ce documentaire de 103 minutes se termine sur un appel - inhabituel dans un univers médiatique étroitement censuré - à "dire non" et à "se lever" pour changer la situation. Sa réalisation nerveuse rappelle "Une vérité qui dérange" de l'ancien vice-président américain Al Gore. "Sous le dôme" a été mis en ligne samedi, et repris par des médias officiels. Aussitôt, le succès a été viral auprès des internautes chinois, pour qui le smog est une préoccupation majeure. Durant le week-end, il a enregistré quelque 155 millions de vues, selon le journal étatique Global Times. Un triomphe dû en partie à la personnalité de Chai Jing, intervieweuse populaire et tenace qui avait démissionné de CCTV. Pour elle, ce documentaire était "un combat personnel" après avoir découvert que sa fille était atteinte d'une tumeur bénigne, attribuée à la pollution. Alors que le smog délétère nourrit un mécontentement populaire croissant en Chine, le Parti communiste au pouvoir avait indiqué l'an dernier "déclarer la guerre à la pollution" avec l'ambition de réduire la part des énergies fossiles. "Sous le dôme" n'en a pas moins provoqué sur les réseaux sociaux un déferlement de critiques contre l'inertie des autorités. Un homme et son chien, les deux portant des masques, marchant le long d'une petite ruelle un jour smog à Pékin. Photo NewsAsiaOne "Nous devons utiliser la force d'Internet pour sensibiliser le peuple de Chine et forcer le système politique à sortir de sa léthargie", plaidait un internaute sur la plateforme Weibo. Récemment nommé, le ministre de la Protection de l'environnement, Chen Jining, a félicité publiquement Chai Jing. Il espère que son documentaire "encouragera les individus à agir pour améliorer la qualité de l'air". De hauts responsables retraités avaient reconnu que 500'000 morts pouvaient être imputées à la pollution chaque année en Chine. Comme l'an dernier, les problèmes environnementaux devraient figurer cette semaine au menu de la session plénière annuelle de l'Assemblée nationale du peuple, le Parlement chinois. Romandie 2/3/2015
  4. Un volet de la loi sur la consommation entre en vigueur ce dimanche 1er mars. Il permet une meilleure information sur la durée de disponibilité des pièces détachées. Pour vous, concrètement, ça change quoi ? Une pièce qui lâche et c'est une machine à laver, un téléphone portable, un appareil photo qu'il faut remplacer. Des tracas qui pourront dorénavant être évités grâce à un décret de la loi sur la consommation, votée il y a un an et portée par Benoît Hamon, alors ministre de l'Economie solidaire, qui entre en vigueur ce 1er mars. Près de 66% des objets en panne sont jetés sans être réparés. Un chiffre que pourrait faire évoluer le décret sur les pièces détachées. Photo : Michel Gile / Sipa Press Ce décret, portant sur les pièces détachées des produits hi-fi ou électroménagers, prévoit que "soit portée à la connaissance du consommateur la durée de disponibilité des pièces détachées essentielles aux biens qu'il achète." En d'autres termes, un simple coup d'œil au ticket de caisse vous permettra de savoir si cette belle cafetière chromée que vous vous apprêtez à acheter est facilement réparable en cas de pépin, et donc durable. Car à partir de ce dimanche, le fabricant a pour obligation de fournir aux vendeurs ou aux réparateurs les pièces détachées nécessaires à la réparation des produits, dans un délai de deux mois maximum, si bien sûr la durée de disponibilité initialement indiquée est encore valide. Un dispositif qui pourrait orienter les consommateurs vers des achats responsables tout en luttant contre l'obsolescence programmée, cette pratique qui consiste à raccourcir délibérément la durée de vie d'un objet afin d'en augmenter son taux de remplacement, à l'origine de l'engorgement des décharges. Selon un rapport de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) réalisé en 2014, 66% des objets tombés en panne sont jetés, alors qu'ils pourraient être facilement réparés. Attention cependant, ce décret concerne uniquement les nouveaux produits mis sur le marché à partir du 1er mars 2015. Impossible donc de vous faire réparer votre vieil appareil photo, en rade depuis cinq ans. MetrONews 1/3/2015
  5. Une fillette américaine de 8 ans a développé une amitié singulière avec des corbeaux : elle les nourrit chaque jour et en échange, ils lui apportent des cadeaux trouvés au gré de leurs pérégrinations. Les corbeaux ne sont pas (toujours) des oiseaux de malheur. Gabi, une petite fille de 8 ans vivant à Seattle, dans l'ouest des Etats-Unis, en a même fait ses amis, raconte la BBC. Gabi a commencé à nourrir les corbeaux dans son jardin lorsqu'elle n'avait que quatre ans. Elle adorait regarder les oiseaux venir se poser près d'elle. Les oiseaux nourris par la petite Gabi n'arrêtent plus de lui apporter des cadeaux. Photo : Jochen Lübke / DPA / AF La fillette a d'abord jeté aux oiseaux les restes de son goûter puis, petit à petit, elle a commencé à nourrir les oiseaux chaque jour. Elle leur apporte désormais des cacahuètes, un peu d'herbe et de nourriture pour chien : un vrai festin. Et les corbeaux ont bien repéré leur bienfaitrice. Photo Gabi Mann / BBC En signe de reconnaissance, les oiseaux apportent régulièrement des petits "cadeaux" qu'ils déposent pour la fillette. Il s'agit bien souvent de petits objets cassés et piétinés, mais après tout, c'est l'intention qui compte : boucle d'oreille, vis, boulon, trombone, caillou, perle en plastique, petit ampoule... Les oiseaux amènent à Gabi tout ce qu'ils trouvent. Photo Gabi Mann / BBC Touchée par cet échange, la fillette garde précieusement chaque cadeau et s'est constitué un véritable petit trésor. Peut-être les oiseaux finiront-ils par apporter la deuxième boucle d'oreille assortie à celle déposée un jour dans le jardin, pour que la parure de la fillette soit complète. MetrONews 1/3/2015
  6. Le séneçon de Jacob, une jolie petite plante sauvage jaune, aurait tué plusieurs chevaux et bovins, ces dernières années, dans le Jura et la Dombes. Aucun médicament n'existerait pour contrer son poison, particulièrement vénéneux. Le séneçon de Jacob. Un nom synonyme de hantise pour de nombreux propriétaires de chevaux. Car cette jolie petite plante sauvage jaune aurait déjà provoqué beaucoup de dégâts dans le Jura et de la Dombes. Très vénéneuse, elle aurait ainsi causé la mort de deux chevaux en 2013, dans le secteur de Villars-les-Dombes, dans l'Ain. Séneçon de Jacob. Jeffdelonge CC BY-SA 3.0 Selon le propriétaire des bêtes décédées, il y a même "une loi du silence en Dombes à ce sujet", car "un éleveur de chevaux ou de bovins dont on apprend qu’un de ses animaux est mort empoisonné risque de perdre tous ses clients." Il y a deux ans, deux de ses chevaux ont donc commencé à maigrir de façon anormale. "J’ai longuement recherché les empoisonnements possibles et j’ai fait le rapprochement avec les plantes qui occupaient leur terrain en fin d’été : le séneçon de Jacob, porteur d’alcaloïdes pyrrolizidiniques. J’ai alors contacté le centre antipoison de Lyon, qui m’a indiqué qu’aucun médicament n’existait", témoigne l'éleveur, sous couvert d'anonymat, dans les colonnes du Journal Le Progrès. Sénéçon de Jacob à la dune du Perroquet, Bray-Dunes. Claus Ableiter CC BY-SA 4.0 La mort de ses deux bêtes l'a particulièrement marquée. "J’ai tout essayé, même la médecine chinoise. (…) Ce sont des morts affreuses, poursuit-il. Sur le plan psychologique, ça a été dramatique, c’étaient deux bons chevaux, qui avaient fait des courses, que j’avais moi-même menés et auxquels je tenais. D’autres éleveurs que je connais ont perdu des chevaux et des bovins dans les mêmes circonstances." Aujourd'hui, l'éleveur est contraint de prendre des "mesures radicales". La plante ne résistant pas aux produits chimiques, il traite ses prés trois fois par an et effectue quelques arrachages à la main. "Mais c’est un combat perdu d’avance, car toutes les graines de celles qui poussent le long de la route, quand le vent du nord souffle, viennent ici", conclut-il. MetrONews 1/3/2015
  7. Leur drone ne survole pas Paris ou des centrales nucléaires. Loin des interdits et des milieux urbains, deux Montpelliérains, Vincent Boyer et Arnaud Ducros, installés dans le village de Montbazin, se sont lancés dans une aventure bien plus noble. Leur but : aider à la survie des rhinocéros, le deuxième plus gros mammifère terrestre (après l’éléphant), en proie à un braconnage massif pour le commerce illégal de sa corne. «On a l’un et l’autre un attachement fort à l’Afrique», évoque Arnaud Ducros, directeur technique de la société Drones Application et Développement. Vincent Boyer et Arnaud Ducros ont une longue histoire avec l'Afrique - Jérôme Diesnis/Maxele Presse Pour lutter contre les braconniers, les deux armes ont deux armes : les drones et les ailes volantes, utilisées à la fois pour recenser les animaux et repérer les auteurs de ce commerce lucratif, sur place, dans le parc national Kruger, la plus grande réserve animalière d’Afrique du sud. «Nous travaillons avec les responsables du parc qui vont mettre deux équipes de trois Rangers à notre disposition.» Traquer les traqueurs, avec ce matériel qu’ils ont eux-mêmes mis au point, pour affronter des chaleurs tropicales, avec une grande autonomie de batterie et capable d’embarquer des caméras thermiques. Des drones et des ailes volantes laissés aux Rangers à leur départ, afin qu'ils puissent l'utiliser à leur tour, une fois formés à leur manipulation. Les deux hommes ont galéré pour trouver les financements à leur projet Wild Life’s Eye Project. Avant d’être contacté par Ecobole, site de financement participatif spécialisé dans l’écologie. Leur but, réunir 15.000 euros (encadré) pour mener ce projet à terme. En quête de 15.000 € pour boucler le projet Pour financer leur projet (billets d'avion, matériel, intendance) dans le parc Kruger, les Héraultais ont besoin de lever des fonds. Ils ont fait appel au financement participatif et ont trois mois pour récolter 15 000 € (pour en savoir plus, cliquez sur le lien en italique et en gras). 20 minutes 1/3/2015
  8. Selon une étude officielle, en dix ans, la population de pandas géants sauvages a augmenté de 16% en 10 ans. La population de pandas géants vivant à l'état sauvage en Chine a augmenté de près de 17% en dix ans grâce à des mesures de conservation environnementales, a rapporté dimanche 1er février la presse chinoise. D'après une étude réalisée par l'Autorité de gestion des forêts, 1 864 pandas géants vivaient en Chine à l'état sauvage en 2013, soit 268 ursidés supplémentaires, ce qui représente une augmentation de 16,9%. 1 864 pandas géants vivaient en Chine à l'état sauvage en 2013, soit 268 ursidés supplémentaires par rapport à 2003, selon une étude officielle publiée dimanche 1er mars 2015. (ALEKSANDAR PLAVEVSKI / SIPA) La précédente étude de l'Autorité de gestion des forêts datait de 2003 et celle-ci souligne que les efforts de conservation mis en oeuvre depuis expliquent l'augmentation du nombre d'individus. Parallèlement, leur habitat a également crû de 11,8% à 2,58 millions d'hectares. Le taux de reproduction de ces animaux est très faible tandis que la perte de leur habitat représentait également une menace Le Fonds mondial pour la nature (WWF), dont le panda est l'animal emblématique, a salué cette augmentation. "La hausse de la population de pandas géants sauvages est une victoire pour la politique de protection de l'environnement qu'il faut sans conteste célébrer, a déclaré dans un communiqué Ginette Hemley, une responsable de l'association. Cette augmentation atteste de l'engagement du gouvernement chinois, pris depuis 30 ans, de protéger les pandas géants sauvages." La Chine comptait fin 2013 375 pandas géants en captivité, 166 mâles et 209 femelles. Pékin mène une "diplomatie du panda" qui connaît un certain succès, les animaux devenant souvent des vedettes dans les zoos de leurs pays d'accueil. Au mois de juin 2014, 42 pandas vivaient ainsi dans 12 pays, selon l'étude. Francetv info 1/3/2015
  9. Le Conseil Général du Tarn doit se prononcer vendredi sur le projet de remplacement du barrage de Sivens dans le Tarn. En attendant, les tensions restent vives sur le site, à tel point que les gendarmes en bloquent désormais l'accès. Les gendarmes bloquent depuis samedi les deux principaux accès au site contesté de retenue d'eau à Sivens dans le Tarn après de vives tensions entre zadistes et agriculteurs. Dans cinq jours, le Conseil Général du Tarn doit rendre sa décision sur le projet de remplacement du barrage. Quant aux agriculteurs pro-barrage, ils ont décidé d'un blocage dès lundi matin. Sylvain Duchampt / France 3 Midi-Pyrénées "Il y avait trop de monde ce matin pour qu'on assure la sécurité, on a reçu l'ordre de ne laisser entrer personne", a indiqué à l'AFP un gendarme posté à un accès du site. La tension est encore montée d'un cran depuis vendredi autour d'une barricade installée par les zadistes au carrefour de la D999, en pleine campagne. Elle a été détruite et reconstruite trois fois avant d'être détruite dimanche matin. Samedi "un ou deux coups de poing ont été échangés", selon la gendarmerie, entre les deux camps. Mais les agriculteurs ont obtenu samedi "l'autorisation de redétruire la barricade", selon la gendarmerie. Les zadistes l'ont ensuite reconstruite dans la nuit mais dimanche matin elle a de nouveau été démantelée par les agriculteurs. "Nous avons demandé aux gendarmes d'isoler l'accès (à la ZAD, NDLR) dans les deux sens, pour éviter des échauffourées entre les deux camps", a déclaré à l'AFP un membre de la préfecture du Tarn. Un escadron de 80 gendarmes mobiles est venu prêter main forte au groupement de gendarmerie du Tarn, à la veille d'une semaine sous haute tension à Sivens, a-t-on appris auprès de la préfecture. Les agriculteurs du Tarn et du Tarn-et-Garonne ont en effet annoncé qu'ils "bloqueraient" dès lundi matin l'entrée au site, située non loin de Lisle-sur-Tarn. "Il n'est pas question d'affrontement avec les zadistes", a toutefois déclaré à l'AFP Roland Legrand, président des Jeunes agriculteurs du Tarn. "Nous voulons faire pression sur l'Etat et mettre fin à une zone de non droit", a-t-il ajouté. Ce dimanche soir, il précisait toutefois sur l'antenne de France 3 Midi-Pyrénées que "le risque zéro n'existe pas" avant d'ajouter : "on fera tout pour maîtriser nos troupes". Joint par téléphone, un zadiste a dénoncé une "séquestration" et assure que les "agriculteurs agissent sous couvert des gendarmes". Le Conseil général du Tarn se réunit vendredi pour arbitrer entre deux solutions privilégiées par les experts - une version allégée du barrage ou trois petites retenues latérales. Pour les zadistes, la réunion de vendredi "est une vaste mascarade pour gagner du temps avant les élections (départementales des 22 et 29 mars). Aucune décision ne sera prise et ils vont refiler le bébé à la prochaine équipe". F3 Midi-Pyrénées 1/3/2015
  10. A Madagascar, plusieurs quartiers de la ville basse et de la périphérie de la capitale sont toujours sous les eaux. Les fortes pluies qui sont tombées la semaine dernière ont fait sortir de leurs lits les rivières et les canaux, alors que certaines zones étaient déjà inondées depuis début janvier. Cette fois, avec la rupture de plusieurs digues de protection, l’inondation a pris une ampleur inégalée depuis 50 ans. Le bilan est encore provisoire, mais déjà lourd : 19 morts et 60 000 sinistrés. L’aide d’urgence s’organise dans les sites d’hébergements sous tente ou en dur. La rivière Sisaony a inondé le village de Soavina, dans la banlieue de la capitale après une nuit de pluies torrentielles, le 27 février 2015. AFP PHOTO / RIJASOLO A l’école primaire publique d’Anosibe, un des quartiers pauvres de la capitale, le Programme alimentaire distribue du riz, de l’huile des haricots pour 450 personnes. Trois salles de classe seront ensuite transformées en dortoir. Céline a décidé de s’abriter ici avec son enfant : « Les inondations ont commencé en janvier, et en ce moment la maison est pleine d’eau. On va venir dormir ici ce soir, on va apporter des couvertures, on n’a que ça, car les matelas sont trempés. On est obligés de déménager, j’ai peur pour la santé de mon fils et puis en plus j’ai peur que l’eau monte encore. Si ça monte la nuit ça peut être très dangereux. » La ville compte 23 000 personnes déplacées, mais de nombreux sinistrés refusent encore de quitter leurs maisons inondées. Hantalalaina Rakotondravelo dirige les opérations à la mairie d’Antananarivo : « Les gens des fois ne veulent pas quitter leurs abris. Ils ne veulent pas parce qu’ils ont peur que des malfaiteurs prennent leurs biens. Mais des fois aussi c’est que les moyens manquent. Dans les tentes, ils sont un peu surchargés actuellement. Il arrive qu’il y ait neuf familles c'est-à-dire quinze personnes en moyenne en général par tente. » Les autorités tentent néanmoins de convaincre les sinistrés de rejoindre les sites d’hébergements de secours, car l’alerte rouge est maintenue : le niveau des rivières reste élevé, et d’autres maisons fragilisées pourraient encore s’écrouler. RFI 28/2/2015
  11. Les centrales nucléaires doivent rendre chaque mois un rapport à l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) sur leurs rejets de substances radioactives. Jusqu’à présent, seules les valeurs totales ont été communiquées dans les rapports annuels de l’autorité de surveillance. L’IFSN publiera désormais les données mensuelles sur son site web. Les centrales nucléaires suisses respectent les valeurs limites pour rejets de substances radioactives. Photo ensi.ch « Ce faisant, nous donnons suite à un besoin du public », explique Georges Piller, chef du domaine spécialisé « radioprotection » de l’IFSN. Dès à présent, les données respectives de chaque centrale seront publiées sur le site internet de l’IFSN. Cette publication aura lieu en l’espace de cinq semaines environ après la fin du mois. Les données seront disponibles sous forme de fiches Excel. L’IFSN a mis aujourd’hui en ligne les valeurs rétrospectives mensuelles et annuelles pour 2014. Les résultats de la surveillance des rejets et de l’environnement ont été jusque-là publiés annuellement dans les rapports de l’IFSN sur la surveillance et la radioprotection ainsi que dans le rapport annuel de l’Office fédéral de la santé publique « Radioactivité de l’environnement et doses de rayonnements en Suisse ». Les bilans des rejets y sont présentés par nucléide. Georges Piller souligne : « Nous continuerons à l’avenir à publier et évaluer les valeurs totales dans les rapports annuels. » Chaque installation nucléaire en Suisse peut rejeter des substances radioactives de manière contrôlée dans l’environnement. Des valeurs limites doivent alors être respectées afin que ces rejets ne représentent aucun danger pour l’être humain et l’environnement. En vue de le contrôler, l’IFSN réalise des inspections et des mesures. Elle s’assure alors que les exploitants établissent correctement les bilans de leurs rejets. Lire aussi : - Rejets radioactifs des centrales nucléaires suisses en 2014 par l’air - Rejets radioactifs des centrales nucléaires suisses en 2014 par les eaux - Règlements concernant les rejets et plus d'information Ensi.chi 2/3/2015
  12. Alger - Quarante policiers ont été blessés dimanche dans des heurts avec des manifestants hostiles à l'exploitation du gaz de schiste à In-Salah, dans le Sahara algérien (sud), a annoncé le ministère de l'Intérieur. La ville d'In-Salah a connu (dimanche), des incidents touchant l'ordre public, initiés par un groupe de jeunes contestant les opérations d'exploration du gaz de schiste dans cette région, a précisé le ministère dans un communiqué. Selon cette source, ces heurts ont provoqué des blessures à 40 policiers, dont deux grièvement atteints. La situation à In-Salah commence à dégénérer. D. R. Les protestataires ont incendié le siège de la daïra (sous-préfecture) d'In-Salah et la résidence du chef de daïra, une partie d'un dortoir des forces de l'ordre et un camion de la police. Les forces de l'ordre ont réussi à maîtriser la situation et à instaurer le calme dans la ville, indique le communiqué. Depuis que le groupe pétrolier public algérien Sonatrach a annoncé fin décembre avoir effectué avec succès son premier forage pilote dans la région d'In-Salah, les manifestations anti-gaz de schiste se sont multipliées dans les villes du Sahara algérien. La Sonatrach a annoncé au début du mois de février que ses forages exploratoires de gaz de schiste par fracturation hydraulique continueraient en dépit de l'hostilité grandissante des populations vivant près des gisements. Des manifestations ont lieu sans discontinuer depuis deux mois à In-Salah, la ville la plus proche des lieux de forage. Des affrontements ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre à In Salah (Algérie) (capture d'écran/@melalger). L'Obs L'Algérie compte investir massivement dans le gaz de schiste afin de compenser la baisse de ses revenus pétroliers mais se heurte à l'hostilité des populations vivant près des gisements, inquiètes des conséquences de ces forages sur l'environnement. Selon des études internationales, l'Algérie possède les quatrièmes réserves mondiales récupérables de gaz de schiste, après les Etats-Unis, la Chine et l'Argentine. Des contrats d’exploration ont été attribués à l’américain Halliburton, au norvégien Statoil et au français Total. A lire : Moratoire sur le gaz de schiste paru sur le site d'El-Watan : Il s'agit d'une lettre adressée au président de la République par les militants anti-gaz de schiste accompagnée d'extraits des études publiées à propos du gaz de schiste. Romandie 2/3/2015
  13. Les manchots empereurs, oiseaux endémiques de l'Antarctique depuis plusieurs milliers d'années, ont étonnamment souffert du froid lors de la dernière ère glaciaire. Leur population a connu un fort déclin pendant cette période, a révélé lundi une étude scientifique. Des chercheurs, qui travaillent sur l'impact du changement climatique sur ces manchots, très résistants au froid, au cours de trente derniers millénaires, estiment que seuls trois groupes de populations ont survécu à la dernière période glaciaire. Un groupe de manchots empereurs se repose et se lissant les plumes à côté d'une faille dans la glace près de la colonie Gould Bay. Photo Dr Tom Hart ScienceDaily Les conditions météorologiques furent si rudes que le nombre de manchots sur le continent glacé était sept fois inférieur à ce qu'il est aujourd'hui et dans un petit nombre de sites, ont-ils indiqué. "Nous n'avions pas vraiment pensé que par le passé, il a pu faire trop froid pour eux", a déclaré Jane Younger de l'Université de Tasmanie. En examinant la diversité génétique des populations anciennes et modernes des manchots, les scientifiques ont pu déterminer les variations de populations à travers le temps. Le nombre de manchots a commencé à augmenter au cours des 12'000 dernières années lorsque les températures ont gagné environ 15 degrés Celsius et que la surface de la banquise autour de l'Antarctique s'est progressivement réduite. Jane Younger a indiqué que les températures plus élevées donnaient plus de chances aux oisillons de survivre à l'hiver, lorsque le mercure atteint moins 45 degrés. En effet, la contraction de la banquise leur permet d'avoir plus facilement accès à la mer pour aller s'y nourrir. "Cela nous a vraiment surpris. Nous pensions que la période glaciaire, parce que la banquise, dont ils ont besoin pour se reproduire, est vaste et parce qu'ils sont si bien adaptés au froid, leur était au contraire tout à fait favorable", a-t-elle déclaré. Selon cette étude publiée dans la revue "Global Change Biology", une population de manchots a survécu à cette période dans la région de la mer de Ross, parce qu'une zone a toujours été épargnée par la banquise grâce à des vents et des courants. Le manchot empereur est le plus grand et le plus lourd de tous les manchots. Romandie 2/3/2015
  14. Strasbourg - La production de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) a totalement cessé depuis samedi soir, un défaut d'étanchéité ayant conduit à l'arrêt de son unité de production n°1 et la n°2 ayant été arrêtée la veille pour maintenance, a annoncé EDF. Samedi à 18H55, l'unité de production n°1 a été mise à l'arrêt suite à un défaut d'étanchéité constaté sur une tuyauterie située en aval du condenseur, dans la salle des machines (hors zone nucléaire), a expliqué EDF dans un communiqué. Les équipes de la centrale réalisent actuellement un diagnostic pour préciser les causes exactes de cet événement, a ajouté EDF, précisant que celui-ci n'avait aucune conséquence sur la sûreté des installations, l'environnement et la sécurité du personnel. Depuis la nuit de vendredi à samedi, la seconde unité de production de Fessenheim est aussi arrêtée, pour plusieurs semaines. Mais cet arrêt était programmé pour maintenance et rechargement du combustible. Installée en bordure du Grand Canal d'Alsace et dotée de deux réacteurs de 900 mégawatts chacun, Fessenheim est la plus vieille centrale en activité du parc nucléaire français (depuis 1978). En raison de son âge notamment, les antinucléaires réclament sa fermeture et son démantèlement depuis des années. Avec la mise en service prévue en 2017 de l'EPR de Flamanville (Manche), Fessenheim devrait fermer, conformément à une promesse de campagne de François Hollande. Ce n'est pas la première fois que Fessenheim se retrouve complètement à l'arrêt de manière imprévue. En avril dernier, deux incidents avaient touché ses deux unités de production à quelques jours d'intervalle. L'un provenait déjà d'un problème d'étanchéité de sa tuyauterie d'alimentation en eau. Romandie 1/3/2015
  15. Depuis vendredi, dans les Hautes-Pyrénées, le hameau du village de Gazost est coupé du monde à la suite d'une coulée de boue qui a emporté environ 150 mètres de route. Un hameau du village de Gazost dans les Hautes-Pyrénées est coupé du monde depuis vendredi après-midi à la suite d'une coulée de boue qui a emporté quelque 150 mètres de route. Ce hameau, de quelque 140 habitants, a perdu une grange emportée et un tronçon de sa D7 tombé plus bas quasiment en entier, a indiqué le maire de Gazost, Pierre Dare, selon lequel une maison est également en danger. Deux personnes malades ont aussi été évacuées par hélicoptère, a-t-il indiqué mais il n'y a eu aucune victime de cette coulée de boue spectaculaire. Dans ce hameau il restait samedi une vingtaine de personnes, une partie des maisons étant des résidences secondaires. Les fortes chutes de neige de ces dernières semaines et leur fonte ont gorgé d'eau la terre, ce qui pourrait expliquer cette coulée. "On a eu énormément de neige en février et ensuite de fortes chutes de pluie", a expliqué le maire joint au téléphone par LCI. Ses précisions ci-dessous. Il n'y a a plus de route sur 150 mètres. Vendredi en tout début d'après-midi, un glissement de terrain a tout emporté sur son passage. Désormais, le petit hameau d'Aranou situé au-dessus de Gazost n'a plus d'accès à la vallée. Il n'y a aucune victime et c'est un miracle selon le maire de la commune. Joint par téléphone, l'élu témoigne ce samedi matin : "tout un amas de boue est tombé juste au-dessus de la départementale 7 sur un kilomètre environ, il a emporté une grange. Une maison est complètement fendue et menace de s'écrouler d'un instant à l'autre". Selon Pierre Darré, "les habitants du hameau sont catastrophés" car les dégâts sont très importants mais heureusement , "il n'y a aucune victime". Et c'est un miracle pour l'élu qui précise que des personnes ont emprunté la route départementale quelques minutes seulement avant la coulée de boue. En quelques jours, il est tombé près de 100 millimètre de neige et de pluie sur le village. Toute l'eau accumulée à emporté avec elle toute la couche de sol sablonneux d'un pan de montagne. Ce sont au final 100 000 mètres cubes de terrain qui ont dévalé en une lave torrentielle, occasionnant d'importants dégâts. Une conduite d'eau de source qui alimente les thermes d'Argelès-Gazost a également été emportée avec la route. Des réparations d'urgence vont être entreprises que ceux-ci puissent être alimentés. Désormais, "on essaie d'avancer dans l'urgence", dit Pierre Darré. Un périmètre de sécurité a été mis en place car le terrain est très instable. Les services du Conseil Général et des routes étaient attendus sur place pour vérifier si tous les terrains sont bien purgés et essayer de trouver des solutions pour rompre l'isolement de la vingtaine de maisons qui se retrouvent coupées du monde. Une chose est sûre, la route ne repassera jamais au même endroit. Il va falloir désormais adapter provisoirement un chemin communal pour que la quarantaine d'habitants du hameau puissent de nouveau accéder à la vallée. LCITF1 1/3/2015 - F3 Midi-Pyrénées 1/3/2015
  16. Paris (AFP) - La banane de Martinique et Guadeloupe avait sorti le grand jeu au salon de l'agriculture cette année, vêtue de son nouveau bandeau bleu-blanc-rouge et assurant être la banane la plus durable du monde. Mais tout ce tapage est-il bien fondé? "Nous avons la banane la plus propre du monde et la plus respectueuse de l'environnement. Et en matière sociale, on est un exemple", fait valoir Eric de Lucy, président de l'Union des groupements de producteurs de banane de Guadeloupe et Martinique (UGPBAN). Une femme présente des bananes des Antilles françaises le 22 février 2015 au salon de l'agriculture à Paris (c) Afp "Nous sommes à -50% de pesticides" entre 2008 et 2013 et "en matière sociale, quand nous versons 15 euros de salaire, un Équatorien verse 1 euro", ajoute-t-il. Pour surfer sur la mode du patriotisme économique et améliorer la tenue des étals dans les supermarchés, la filière française a d'ailleurs décidé d'ajouter un bandeau bleu-blanc-rouge sur les mains de trois à six fruits à partir d'octobre. Un signe d'origine qui s'ajoute aux étiquettes orange: "banane de Guadeloupe et de Martinique". Et qui doit permettre d'embaucher 160 personnes sur le port de Dunkerque. Car les producteurs français entendent bien cultiver leur différence par rapport à la banane Chiquita et autres consœurs d'Amérique latine ou d'Afrique, et communiquer ardemment sur ses progrès dus au plan banane durable. Il s'agit là de "l'aboutissement de 10 ans de recherche et d'expérimentation". C'est vrai, confirme Jean-Michel Risede, chercheur au Cirad (Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement), "ils sont impliqués depuis 10 ans dans une rénovation de leurs modes de production". Reconnaissant qu'ils partaient de loin, il confirme qu'ils ont réussi à réduire de moitié l'utilisation de pesticides en cinq ans et "ce n'est pas un point de détail" car l'utilisation de produits phytosanitaires continue de progresser dans presque toutes les filières et ce en dépit du plan de réduction (Ecophyto) du gouvernement. Comment y sont-ils arrivés? "Ils sont sortis d'un système de monoculture en réintroduisant des rotations de culture, en associant d'autres cultures. Ils ont ajouté des habitats pour certains organismes", autant d'itinéraires de production qui permettent de réduire la pression des ravageurs, énumère le chercheur, spécialiste de la culture de la banane. Résultat: plus aucun insecticide n'est pulvérisé dans les bananeraies françaises et l'utilisation d'herbicide a été drastiquement réduite. Selon des chiffres communiqués par les producteurs, six kilos d'herbicide par hectare et par an sont pulvérisés dans les Antilles françaises, quand le Belize ou le Costa Rica en sont à 70 kilos. Reste une impasse agronomique: les champignons. La banane est le fruit le plus vendu après la pomme. Mais l'un des plus traités aussi car, produite en majorité dans des zones tropicales humides, elle est très vulnérable aux attaques fongiques. La résurgence de la jaunisse fusarienne, dite maladie de Panama, menace d'ailleurs actuellement la production mondiale. Pour l'instant, ce champignon se cantonne au Moyen-Orient et à l'Afrique et il n'a pas traversé l'Atlantique mais l'Onu alimentation (la FAO) a lancé un cri d'alarme en avril dernier. Aux Antilles, c'est pour l'instant la maladie des raies noires qui perturbe la production. Celle-ci engendre une dizaine de traitements par an mais ce sont des "traitements distillés à bon escient" et les agriculteurs ont aussi pris l'habitude de retirer toutes les parties des feuilles nécrosées afin de réduire le nombre de passages par an. Alors qu'en Amérique latine, "ils font un traitement systématique, un à deux par semaine, entre 40 et 90 passages par an", souligne le chercheur. Forts de ces progrès, les producteurs entament maintenant le programme banane durable II. L'objectif: continuer sur la voie de l'agroécologie et trouver de nouvelles variétés résistantes à ces maladies. Une recherche fondamentale sachant qu'aujourd'hui une seule variété - la Cavendish - est cultivée sur une bonne moitié des bananeraies du monde. Un manque de diversité qui représente une menace énorme surtout dans le cas où une maladie se propagerait à l'ensemble des zones de production, comme risque de le faire aujourd'hui la maladie de Panama. Sciences et avenir 1/3/2015
  17. Bure (France) (AFP) - Du lait de ferme cryogénisé, des capteurs sur des ruches, des stations biogéochimiques en forêt: des observations scientifiques sont menées à Bure (Meuse), sur la zone d'un projet polémique de stockage souterrain de déchets hautement radioactifs en quête de légitimité. L'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) n'a pas encore obtenu l'autorisation d'installer cette poubelle nucléaire controversée. En attendant elle a entamé depuis 2007 un autre projet: un Observatoire pérenne de l'environnement (OPE) sur quelque 240 km2 de forêt, prairie, cultures et cours d'eau autour de Bure. Un technicien ouvre une cuve contenant de l'azote liquide utilisé pour cryogéniser des échantillons, le 23 janvier 2015, à l'Ecothèque de Bure, dans la Meuse (c) Afp Au sous-sol du bâtiment flambant neuf de l'écothèque, où sont conservés des échantillons prélevés à intervalles réguliers sur la zone de l'OPE, un ingénieur en blouse blanche et muni d'épais gants s'apprête à cryogéniser un échantillon de lait. Une fois transformé en glaçon puis pré-broyé au pilon, le lait est réduit en poudre dans des bols en oxyde de zirconium où s'entrechoquent des billes, tournoyant dans une machine faisant penser à une énorme yaourtière. La poudre est ensuite introduite dans de minuscules flacons, rangés dans des bacs en inox qui rejoindront des cuves constamment alimentées en azote liquide, pour conserver les prélèvements à -150°C. Outre des produits laitiers, la cryogénisation sert à conserver des échantillons de miel et de pollen, de fruits et légumes, ou encore d'organes de poissons et de gibiers. Une autre salle est dédiée à la conservation sèche, à 18°C, de végétaux et de sols: du bois, des mousses, des feuilles, des graines de céréales... A raison de plus d'une tonne d'échantillons prélevés chaque année, l'écothèque dispose d'une capacité de stockage d'une vingtaine d'années. Mais il faudra bien l'étendre: l'OPE est prévu pour durer plus d'un siècle. "L'objectif est de disposer de tous les éléments mesurables sur la qualité de l'environnement", pour établir un état des lieux initial puis analyser l'impact du stockage nucléaire sur le long terme, explique Frédéric Plas, directeur de la recherche et développement à l'Andra. Pour accomplir cette tâche colossale, l'OPE s'est entouré de nombreux partenaires scientifiques comme l'Inra (Institut de la recherche agronomique) ou le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et a intégré une dizaine de réseaux français et internationaux de suivi de l'environnement. Pour la communauté scientifique et l'Andra, c'est du gagnant-gagnant: les chercheurs se sont montrés intéressés par l'étude d'un écosystème au sens large et sur une période aussi longue. Tandis que pour l'Andra, bénéficier d'une telle assise scientifique est "un élément de crédibilité", relève M. Plas. Mais l'autorisation du projet de stockage nucléaire (Cigéo) à Bure est encore loin d'être acquise. L'Andra espère un feu vert du gouvernement vers 2020, en vue d'une exploitation progressive à partir de 2025. En cas d'abandon de Cigéo, "tout porte à croire que l'intérêt scientifique de l'écothèque et de l'OPE justifieront une utilisation sans lien avec le stockage", assure l'Andra. Mais il faudra trouver de nouveaux financements pour le dispositif, d'un coût d'exploitation annuel évalué entre 200.000 et 400.000 euros. Le suivi environnemental laisse de marbre les antinucléaires. Corinne François, du collectif BureStop 55, y voit "un petit coup de pinceau rose et vert, pour vendre un projet dont on ne nous a pas expliqué les risques à venir, qui sont énormes". "Que l'on conserve des petits oiseaux, des bouts de feuilles ou de la terre, ça ne changera rien" car une fois que le processus de stockage nucléaire sera lancé, "ce n'est pas l'écothèque qui l'arrêtera", s'inquiète-t-elle. L'Andra soutient pour sa part que les déchets radioactifs, qui doivent être stockés à près de 500 mètres de profondeur, auront un impact radiologique "très inférieur à la norme réglementaire", sous la forme de rejets atmosphériques qui seront systématiquement analysés. En attendant, l'Andra joue sa crédibilité sur un autre front: l'accusant d'avoir délibérément sous-estimé le potentiel géothermique de Bure pour faciliter l'implantation de Cigéo, les antinucléaires ont saisi la justice. Un jugement est prévu à Nanterre le 27 mars. Sciences et avenir 1/3/2015
  18. Pour ses 91 ans, Robert Mugabe, le président du Zimbabwe prévoit d’organiser un festin somptueux qui comprendra notamment de la viande d’éléphants, de lion et d'autres animaux sauvages. Un repas qui a vivement fait réagir les défenseurs des animaux. WorldNews 26/2/2015 "Ceci reflète l'argent que nous gagnons annuellement et nous avons pensé que ce serait un geste parfait", pour célébrer l'anniversaire du président, a commenté Tendai Musasa. "En ce moment, nous nous arrangeons avec l'Autorité de gestion des parcs et de la vie sauvage pour tuer ces animaux quelques jours avant. Nous nous concertons aussi avec un hôtel qui gardera la viande". Si le don de ces animaux a déjà fait débat parmi les villageois, la nouvelle a aussi été vivement critiquée par le groupe de travail pour la conservation du Zimbabwe. "Ils font ça depuis des années maintenant. Chaque fois qu'il y a une célébration ou un jour d'indépendance, plusieurs éléphants et buffles sont tués pour les festivités", a commenté Johnny Rodrigues, président de la Zimbabwe Conservation Task Force. "C'est totalement contraire à l’éthique et ne devrait pas être autorisé. Cela nous dégoûte. Mugabe a un jour fait un discours à la télévision, déclarant qu'il s'occupait de tous les animaux du pays, jusqu'aux insectes. Il y a tellement de personnes qui meurent de faim au Zimbabwe et les personnes invitées à la fête ne seront pas celles-ci", a-t-il poursuivi sur la page Facebook de la ZCTF. Ce nouveau scandale s'ajoute à celui des 30 bébés éléphants qui auraient été capturés au Zimbabwe dans le but d'être vendus sur le marché chinois ou aux Emirats arabes unis, d'après les déclarations du gouvernement du pays. L'an dernier, le coût de la fête organisée pour l'anniversaire du président avait été évalué à 40 millions de dollars. Maxisciences 27/2/2015
  19. Malgré les milliers de kilomètres qui les séparent, le désert du Sahara et la forêt amazonienne sont liés : chaque année, un cycle naturel transporte du continent africain au continent sud-américain des millions de tonnes de sable. Un apport dont a besoin la plus grande forêt équatoriale du monde pour s'épanouir. Chaque année, 22.000 tonnes de phosphore contenues dans du sable du Sahara traversent l'océan Atlantique pour atterrir en Amazonie, rapporte une étude états-unienne parue dans la revue Geophysical Research Letters. Il s'agit de la première quantification du transport transatlantique de cet élément chimique sur plus de 4.000 km, de l'Afrique vers l'Amérique du Sud. Une tempête de sable partie de la dépression du Bodélé (en haut à droite). Le lac Tchad est visible en bas à gauche. Nasa, Wikimedia Commons, domaine public Parce qu'elle se développe sur un sol pauvre, la forêt amazonienne voit sa productivité limitée par la disponibilité des nutriments comme le phosphore. En outre, les fortes précipitations accentuent chaque année la privation des sols de ces éléments. NASA Goddard 24/2/2015 Dans son analyse basée sur des données recueillies entre 2007 et 2013 par le satellite de télédétection CALIPSO (Cloud Aerosol Lidar and Infrared Pathfinder Satellite Observations) et le satellite radar CloudSat, l'équipe de chercheurs estime que ces pertes en phosphore sont compensées par les dépôts naturels de poussières. Celles en provenance de la dépression du Bodélé, située dans le centre sud du désert du Sahara, dans le nord du Tchad, présente un intérêt particulier : cet ancien lit lacustre contient d'énormes dépôts de micro-organismes morts chargés en phosphore. Selon les scientifiques, le sable est soulevé sous l’emprise de tempêtes de sable jusque dans la haute atmosphère, puis il est acheminé en Amazonie grâce aux courants aériens. Les poussières africaines qui se déposent en Amazonie joueraient un rôle dans la prévention de l'épuisement du phosphore sur des échelles de temps de plusieurs décennies à plusieurs siècles. Neil Palmer, CIAT, Wikimedia Commons, CC by-sa 2.0 Sur la période observée, la tendance est très variable. Les chercheurs ont en effet noté jusqu'à 86 % d'écart entre la quantité la plus haute (2007) et la plus faible (2011) de sable naturellement charrié. Les précipitations pourraient expliquer cette variation. Deux hypothèses sont possibles : soit les pluies favorisent la pousse de la végétation qui réduit l'érosion des sols, soit la quantité de poussières est liée aux modes de circulation des vents. « Nous savons que la poussière est très importante à bien des égards », déclare l'auteur principal de l'étude, Hongbin Yu, chercheur au centre de vols spatiaux Goddard de la Nasa, à Greenbelt et à l'université du Maryland, à College Park (États-Unis). « C'est une composante essentielle du système Terre. La poussière aura une incidence sur le climat et, en même temps, le changement climatique aura une incidence sur la poussière », poursuit-il. Le phosphore ne représente que 0,08 % des 27,7 millions de tonnes annuelles de « poussière migratrice ». D'autres éléments comme le potassium, le calcium ou le magnésium sont donc supposés faire partie du voyage. Cette première estimation enrichit les connaissances sur le comportement et le rôle de la poussière dans l'environnement et sur ses effets sur le climat. Futura Sciences 27/2/2015
  20. Le système de transport imaginé par le milliardaire Elon Musk a sa date de mise en chantier. The Young Turks 12/8/2013 Sciences et avenir 1/3/2015
  21. Le beagle Peyton, aussi appelé "Miss P", a été sacré mardi meilleur chien ("Best in Show") au prestigieux concours annuel de beauté canine Westminster à New York. La chienne tricolore d'environ 13 kilos a devancé six autres finalistes sélectionnés parmi plus de 2.700 concurrents. "Elle ne me laisse jamais tomber, a dit son maître Will Alexander. Elle n'a tout simplement fait aucune erreur." "Miss P", une chienne Beagle, est présentée à New York le 17 février 2015 AFP - Timothy A. Clary Pour devenir "Best in Show", les chiens doivent d'abord être déclarés "Best in Breed" (meilleurs de leur race) parmi les congénères qui leur ressemblent. Les 30 "Best in Breed" sélectionnés se livrent ensuite bataille en direct à la télévision pour devenir gagnants de sept groupes, comme celui du meilleur terrier ou du meilleur chien de chasse. Avant de concourir au premier prix du "Best in Show". A chaque étape, les chiens sont coiffés et dressés pour représenter au mieux leur race. Le "Best in Show" a droit à tous les honneurs le lendemain, y compris des apparitions à la télévision et un déjeuner chez Sardi's, un restaurant réputé de Manhattan. Le Point 18/2/2015
  22. Le concours, qui existe depuis 139 ans, attire cette année 2 700 chiens de 192 races, y compris de nouvelles races de Hongrie et de Madagascar. Couronnée et vêtue comme la reine d'Angleterre, Cindy Savioli est venue présenter sur un petit tapis violet immaculé son Welsh Corgi, race des chiens d'Elizabeth II, au prestigieux concours de beauté canine Westminster, lundi et mardi à New York. À Long Beach, en Californie, en octobre 2012. AFP PHOTO / Robyn Beck Le concours, qui existe depuis 139 ans, a attiré cette année 2 700 chiens de 192 races, y compris de nouvelles races de Hongrie et de Madagascar. Ce show annuel en plein coeur de l'hiver a culminé avec la sélection du meilleur chien ("Best in Show") sur la célèbre place du Madison Square Garden. Le gagnant aura droit à tous les honneurs le lendemain, y compris des apparitions à la télévision et un déjeuner chez Sardi's. En 2008, le beagle Uno a fait l'histoire en devenant le premier gagnant à être invité à la Maison-Blanche. Reste à savoir si des stars comme le chien d'eau portugais Matisse ou le chien de Saint-Hubert Nathan monteront cette fois sur le podium. Parmi les participants les plus en vue figurent aussi le Skye terrier Charlie et Bugaboo's Picture Perfect, un chien de berger anglais. Le suspense cette année porte sur Matisse, un chien très bien noté au niveau national, qui appartient à la même race que les deux chiens de la famille Obama à la Maison-Blanche, Bo et Sunny. Pour devenir "Best in Show", les chiens doivent d'abord être déclarés "Best in Breed" (meilleurs de leur race) parmi les congénères qui leur ressemblent. Les 30 "Best in Breed" sélectionnés se livrent ensuite bataille en direct à la télévision pour devenir gagnants de sept groupes, comme celui du meilleur terrier ou du meilleur chien de chasse. Avant de concourir au premier prix du "Best in Show". À chaque étape, les chiens sont coiffés et dressés pour représenter au mieux leur race. Est-ce que les labradors ont suffisamment de force dans les jambes pour remonter la piste du gibier ? Est-ce que les chiens de berger vont pouvoir démarrer sur les chapeaux de roue quand il faudra réunir le troupeau ? se demandera le jury. Les organisateurs ont ouvert le concours à des races mixtes et accueilli des dizaines de races nouvelles, ce qui devrait conduire à une grande diversité de gagnants. Pourtant ce sont les terriers qui dominent le show. Ces chiens ont remporté 46 des 107 concours "Best in Show". Le gagnant de l'an dernier, Sky, un fox-terrier à poil dur, a été couronné 14 fois au concours de Westminster. Le Point 16/2/2015
  23. La voie rapide destinée aux adeptes de la petite reine s'étendra sur trente kilomètres et passera devant la tour de Londres, Westminster et Hyde Park. "Trente kilomètres de pistes cyclables d'est en ouest, passant notamment devant la tour de Londres, Westminster et Hyde Park." Tel est le tracé de la "super-autoroute pour vélos" annoncée par le maire de Londres, Boris Johnson, et dont les premiers coups de pioche devraient être donnés d'ici quelques semaines. Les travaux - dont l'enveloppe s'élève à 217 millions d'euros - ne devraient pas s'achever avant 2016. La présentatrice de télévision Kelly Brook, le 25 août 2011, devant Tower Bridge. RICHARD GOLDSCHMIDT/CITIZENSIDE / AFP PHOTO Avec ses huit millions d'habitants dont plus de la moitié convergent vers le centre-ville chaque jour, il était urgent pour la capitale du Royaume-Uni de trouver une solution pour diluer le trafic et diminuer la pollution. Les voies prévues seront sécurisées. Larges de quatre mètres, elles permettront de circuler dans les deux sens, mais aussi de doubler. Une autre piste cyclable est annoncée du nord au sud, sur environ cinq kilomètres. "Un véritable changement pour le centre-ville", confiait ce week-end le responsable associatif Ben Bogdanowicz au Monde. Conséquence du péage urbain instauré dans la capitale britannique en 2003, l'utilisation de la petite reine y a doublé en dix ans. Le droit d'accès au centre s'élevant désormais à 11,50 livres les jours de semaine, on comprend aisément que les Londoniens délaissent peu à peu leur voiture pour le vélo. Reste la peur, qui apparaît dans les études et les sondages. La crainte d'un accident est la première raison invoquée par les citoyens britanniques réticents à cette petite révolution citadine. La sécurité garantie par ces voies dédiées au vélo devrait faire grimper le nombre d'utilisateurs à 1,5 million d'ici à 2026. dessin d'illustration agence de design Gensler Pendant que le maire de Londres prépare son autoroute, les projets fous se multiplient dans la capitale. Ce week-end, c'est le London Underline qui a en effet remporté le prix du "meilleur concept" aux London Planning Awards. Élaborée par l'agence de design Gensler, la proposition consiste à transformer d'anciens tunnels du métro, désormais inutilisés, en pistes cyclables. La firme veut tester son prototype dans une partie du fameux Tube de Londres, plus précisément dans une section vide de la ligne Piccadilly. Des bunkers datant de la Seconde Guerre mondiale pourraient aussi être utilisés. Le Point 16/2/2015
  24. Un riche couple d'Indiens a désigné comme seul héritier son singe de compagnie, assurant qu'il lui devait sa réussite et voulait être certain qu'on s'occuperait de l'animal s'il se retrouvait "orphelin". Brajesh Srivastava et sa femme Shabista n'ont pas d'enfants, mais ils considèrent leur singe Chunmun comme leur fils, et ont créé une fondation pour prendre soin de l'animal après leur mort. Brajesh Srivastava et sa femme Shabista présentent leur singe de compagnie Chunmun et sa compagne Bitti, dans leur maison de l'Etat de l'Uttar Pradesh, dans le nord e l'Inde, le 16 février 2015 AFP - "Les gens diront peut-être qu'on est fous, et pourraient même se moquer de nous. Mais nous savons combien Chunmun compte pour nous", a déclaré à l'AFP Shabista, âgée de 45 ans. "Nous n'avons pas d'enfants et Chunmun est comme un fils pour moi. Je veux être sûre que, même si nous mourrons, sa vie n'en sera pas affectée, et qu'il continuera à vivre dans les mêmes conditions". Les époux, qui ont été chassés de leurs familles respectives après s'être mariés contre leur avis, racontent qu'ils étaient pauvres quand ils ont adopté le singe en 2004, et qu'ils sont devenus riches depuis. Ils sont propriétaires de la maison qu'ils habitent dans l'Etat de l'Uttar Pradesh (nord), et possèdent des terrains et des économies. Shabista est une avocate à succès et son mari, âgé de 48 ans, possède plusieurs entreprises, dont une chaîne de télévision et une usine de farine, toutes nommées d'après le singe Chunmun. Âgé de 10 ans, Chunmun pourrait très bien survivre au couple, les singes ayant une espérance de vie qui peut atteindre 35 à 40 ans. Le singe a sa chambre dans la maison du couple, où il bénéficie de l'air conditionné et qu'il partage avec sa compagne, une femelle appelée Bitti que le couple a également adoptée. Les deux singes adorent la cuisine chinoise et ont l'habitude de boire du thé et du jus de mangue, selon Shabista, qui organise chaque année "l'anniversaire de mariage" des deux singes, invitant des centaines d'amis à leur fête. Après la mort de Chunmun, l'argent du fonds pourra être consacré à la protection des singes en Inde, où ces animaux sont souvent maltraités. Le Point 19/2/2015
  25. L'accès aux deux stations de ski savoyardes, coupé depuis vendredi à cause d'un éboulement, a été rouvert samedi à 17 h 30 dans les deux sens de circulation. La route départementale menant aux stations savoyardes des Menuires et de Val Thorens, coupée depuis vendredi soir en raison d'un éboulement rocheux, a été rouverte samedi à 17 h 30 dans les deux sens de circulation, a-t-on appris auprès de la préfecture de Savoie. "La priorité est donnée aux bus qui acheminent les vacanciers. Le trafic va mettre du temps à se résorber et les automobilistes sont invités à être patients", a indiqué à l'AFP la préfecture de Savoie. Deux énormes rochers, dont un d'une "cinquantaine de tonnes", sont tombés sur l'accès menant aux deux stations de ski de Val Thorens et des Menuires. Jean-Pierre Clatot / AFP Cette dernière précise que "les usagers vont probablement rejoindre les stations très tardivement, en cours de nuit", compte tenu des ralentissements supérieurs à 30 kilomètres recensés dans la vallée de la Tarentaise en fin d'après-midi. Afin d'accueillir les automobilistes bloqués, les centres d'accueil des secteurs de Moûtiers et d'Albertville ont été activés à 18 heures, a également annoncé la préfecture. Un numéro vert a également été mis à la disposition des usagers à la recherche d'informations : 0811 000 673. L'accès aux stations des Menuires et de Val Thorens avait été coupé vendredi soir après que deux énormes rochers, dont un d'une "cinquantaine de tonnes", soient tombés vers 16 heures sur la départementale 117, qui relie Moûtiers et Saint-Martin-de-Belleville, dans la vallée de la Tarentaise. Christ Jesus 28/2/2015 Une expertise par hélicoptère du versant sur lequel est survenu l'éboulement ainsi que sa purge ont été menées samedi matin pour sécuriser l'itinéraire. Son bitume, éventré peu avant un lacet lors du premier impact au sol de la roche, qui s'est ensuite stabilisée en contrebas, a été réparé samedi après-midi. Une déviation par un itinéraire bis avait été mise en place samedi à 7 heures, permettant en priorité aux vacanciers bloqués dans les deux stations de rentrer chez eux. Le Point 1/3/2015
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