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Tout ce qui a été posté par Fly the snipe
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Vu quelques échanges dans les archives, mais pas sur la manière de préparer un faucon à cet exercice. Si j'ai bien compris le principe (ou l'objectif): - 10 minutes entre le départ du poing et la récupération de l'oiseau; - Ascension centrée; - Vol battu sans interruption; - Attaque immédiate; - Buffetage de préférence; - Retour immédiat au leurre; Et sans doute d'autres points de notation. 10 mn, c'est court. Il ne doit pas être possible de consacrer plus de 5-6 minutes à la carrière, ce qui induit des plafonds maxi de 180-230 mètres pour un tiercelet de pèlerin. Même si ce n'est que pour me faire la main en la matière, donc sans aucunes prétentions, j'aimerais bien faire travailler le tiercelet dans ce sens au sortir de la mue. Quelqu'un a-t-il des idées de préparation ou de techniques? La chasse en parallèle est-elle néfaste au conditionnement? Faut-il impérativement récupérer au leurre en cas d'échec sans laisser remonter pour une nouvelle tentative? ...
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émerillons
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de voirons dans Ornithologie - Observations - Ethologie
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émerillons
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de voirons dans Ornithologie - Observations - Ethologie
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territoire de réve
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de nico17 dans La chasse : territoires – aménagements - gibier - droits de chasse
Moins de mistral et de vent en général. Le tiercelet doit faire ses derniers vols ces jours-ci et il confirme chaque jour (en ce moment) des plafonds très supérieurs à la moyenne malgré un coup d'aile façon chauve souris (extrême limite de portance par manque de plumes). Pour l'an prochain, le conditionnement étant solide, je compte lui faire chasser une gamme plus vaste de gibier (dont canards), d'autant que j'ai de moins en moins de réserve à voler n'importe où. Peut-être prendrais-je une forme de bonne souche en parallèle (si disponibilité) pour lui donner des bases saines dans sa première année. -
C'est idem. C'est au fauconnier d'orienter sur le vol qui lui plaît, en tenant compte du gibier disponible. Un faucon qui descend de très haut peut surprendre plus facilement. Mais le gibier qui l'a vu peut aussi se dire qu'il a le temps de se remiser: c'est le cas du noir qui tombe au sol pour passer sous les herbes quand le faucon lui fonce dessus. Amicalement,
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M'en f... Les voisins agriculteurs, le garde privé, la police (qui passait là incidemment)... j'ai eu la visite de tout le monde sur le terrain, venant me demander ce que fabriquais. Ne manque plus que la visite des Fédéraux. Je suppose que je suis observé souvent, mais comme je reste statique le nez en l'air... Et le faucon n'attaque pas les pigeons, les canards (nombreux), les crécerelles ou les choucas qui passent entre nous. Parfaitement centré, il attend les escapes. Les perdreaux et les faisans ont moins de chance, mais il n'y en a que très rarement et, respecteueux de la fermeture, je sorts désormais sans les chiens. Je ne vois pas comment ce tiercelet pourrait faire mieux qu'actuellement. Aujourd'hui encore, j'ai escapé 3 fois dont 2 à l'aveugle (le faucon était extrêmement haut la 1ère fois et complètement invisible les suivantes). La dernière fois, le pigeon était handicapé pour qu'il monte en cercle. Il a eu le temps d'en décrire 4 avant que j'entende le ciel se déchirer et que je puisse assister à la fin du piqué et au buffetage (non léthal, sans doute par manque de confiance en ses capacités de manoeuvrabilité par le faucon). Le tout entre deux giboulées et avec un vent de 20-30 km/h. Je vais me réveiller, je vais me réveiller. Pour ses un an, je vais lui offrir un pigeon poule. Une volière de 6 mètres de long l'attend. Je ne parviens pas à me décider à nouer la longe. Amicalement,
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En ces (rares) beaux jours, et même s'ils sont artificiels (merci les thermiques), les plafonds sont exagérés. Le faucon peut attaquer 4 fois et remonter aussi souvent sans se fatiguer, si haut que, bien qu'à l'aplomb, il finit par disparaître complètement, mangé par le ciel limpide. Les buses et les milans peuvent aller se rhabiller: ils cerclent plus bas. Du coup, ça fait de très longs vols mais aussi de très beaux piqués à répétition. Le faucon a commencé à muer. Quand il aura retrouvé toutes ses rémiges à bonne longueur et sa queue, ça lui fera certainement tout drôle de retrouver portance et manoeuvrabilité. Je suis surpris et ravi de voler encore mi avril. Comme quoi ça sert d'avoir du bon personnel. Amicalement,
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le très bas vol
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de l'autre blonde dans Nouveau chasseur au vol ?
Nebli est modeste et le doute est toujours permis! Comment éviter les frustrations? Comment trouver un oiseau adapté à sa personnalité? Ah ben bon. La question est particulière. Faut-il qu'il ait un long bec si vous avez un long nez? Si vous jugez vos capacités insuffisantes par rapport à celles de votre faucon, alors lestez-le aux pattes! Je chercherais plutôt un oiseau dont la souche a fait ses preuves. Après, la fauconnerie, c'est pratiquer un affaitage bien connu dans ses grandes lignes en cherchant des améliorations et des ajustements adaptés à la personnalité de l'individu dont vous aurez décelé les travers... après, les béjaunes de naissance restent rares et il faut plutôt rechercher les erreurs commises par le fauconnier plutôt que les tares de naissance de l'oiseau. En tout cas, allez vite dans le conditionnement. Les périodes de stagnation encouragent les oiseaux à se la couler douce à un niveau non définitif. Des éleveurs de champions, vous en trouvez en Belgique (Sokol...). Des fauconniers de renom, vous en trouvez en Belgique (Nebli, Sokol, Gerfaut... tous seigneurs racés, fiers, intelligents et élégants). Que manque-t-il encore à votre bonheur? La sous-espèce? On s'en f... sauf pour la taille. Personnellement je préfère un peregrinus peregrinus du coin avec lequel je peux tenter des caguades plutôt qu'une rareté qui me fera trembler à chaque vol. Amicalement, -
le très bas vol
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de l'autre blonde dans Nouveau chasseur au vol ?
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le très bas vol
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de l'autre blonde dans Nouveau chasseur au vol ?
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souhaiterai faire de l effarouchage
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de ulys42 dans Nouveau chasseur au vol ?
Effarouchement ou piégeage? Les meilleurs piégeurs que je connais (j'en connais peu mais je dois connaître les bons ) sont des chasseurs dans l'âme, toujours à lever un sourcil quand ils ont connaissance de quelque chose à prendre quelque part. Du genre à se lever à 4:30 tous les jours tant qu'ils n'auront pas obtenu satisfaction. Donnez-leur un furet, un filet, un lacet, un arc, un trombone, une infirmière nue sous sa blouse, n'importe quoi, ils prendront. Dans le civil, se contenter d'effaroucher me paraît insuffisant pour vivre. Bref rappel: gagnez des sous avec un "vrai" métier. Vous ferez ce qui vous plaît par plaisir, sans tuer votre rêve. Je tire mon chapieau (comme on dit en Bourgogne) à celui qui a travaillé 18 ans en volerie. Il mérite une médaille. Amicalement, -
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Le tiercelet de s'abîme pas à la maison mais quand il entre comme une grive dans les cyprès et quand il est malmené, le temps de casser la nuque de ses prises. Combien de plumes pliées dans ces occasions... Les ongles ne sont pas arrondis ou usés. Ils manquent simplement du piquant nécessaire. Perdu la rectrice centrale avec l'émetteur lors qu'un buffetage avant hier. 1/2 heure pour retrouver l'émetteur planté dans un sillon. Le harnais sera le bienvenu. Le mistral est revenu... A midi, dans une vague caractéristique par vent fort, le tiercelet est descendu à l'abri derrière des peupliers quand 5 canards sont partis d'une roubine. Il les a entrepris, mais avec un élan si faible que les canards n'avaient rien à craindre. Il aura attaqué... Quand le vent nous fiche la paix, on en profite plutôt. Il n'y a guère que merdredi où il n'a volé qu'une fois. Le reste de la semaine, c'était deux. Je lui consacre une semaine encore et je noue la longe. Il faut être raisonnable (c'est tout moi) et éviter qu'il ne se casse les plumes à venir en luttant contre plus lourd que lui. Il a pris de l'avance sur la prochaine saison et en tout cas a atteint le niveau que je lui avais fixé. Reste qu'il faut parfois être un peu patient pour qu'il soit à la fois centré et au delà de 150-180 mètres. Amicalement,
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C'est déjà bien d'être d'accord avec soi-même... ce n'est pas si courant. Je ne me souviens pas d'avoir eu la possibilité de récupérer un jour une rectrice ou une rémige entière en fin de saison . De la même manière, je ne parviens pas à avoir des oiseaux aux ongles pointus. Pourtant ils sont normalement jardinés et restent calmes au bloc. J'ai refait voler hier soir après 19 heures. Le soleil était donc couché. Le tiercelet avait le vol d'une chauve-souris, nerveux. Plus la lumière déclinait, plus il resserrait ses cercles et se rapprochait. Je l'ai récupéré au leurre. C'était vraiment trop tard. Depuis 15 jours, il m'appelle quand il est motivé et je ne résiste pas longtemps à son chant mélodieux. Alors, à chaque fois que j'ai eu le temps de le sortir, il a été plutôt bon. En l'absence du mistral, nous renaissons.
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Effectivement. Les rectrices étant écourtées, l'émetteur tournait ou se mettait à angle droit. Sans le mistral et avec des températures qui grimpent, voici venu le temps des thermiques. Le tiercelet a volé 5 fois depuis samedi, pour être servi entre 140 et 250 mètres. Ce midi il a buffeté une corneille qui est tombée en vrac, mais qui a repris ses esprits le temps que le faucon ressource (plusieurs fois, pour perdre de la vitesse et de la hauteur). Le tout avec la finesse du vol d'un tiercelet de pèlerin, maîtrisé en l'absence de bourrasques. Ca commence à être joli, même s'il se décentre un peu pour attraper les ascendances. Amicalement,
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A y est. J'ai reçu mes "clochettes" Velarde et un harnais, mais aussi un nouvel émetteur. Plus d'un mois que le faucon volait sans car celui qui me restait, trop gros, était incompatible avec le résidu de balai du faucon. Finie la fauconnerie à minima, on s'embourgeoise! Pas de vent, la possibilité de débrider un peu le poids... à juger celui de ce matin, des plafonds record sont attendus dès ce week-end. D'autant que le tiercelet est en pleine forme (oeil démesuré, attitude tendue, coup d'aile aggressif). Quoi de plus beau que la corneille qui rend son dernier souffle dans les mains qui l'étranglent. Quand mon faucon va, tout va.
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Les passagers sont efficaces et ils ont un bon finish. Après, ils peuvent avoir tendance à se poser, à vite s'adapter à la facilité des situations "cynégétiques" qu'on leur propose et finalement ne pas monter tant que ça... parce qu'ils n'en trouvent pas l'utilité. Le fauconnier doit savoir leur compliquer la vie pour qu'ils puissent exprimer leur talent. Je crains que peu de faucons de haut vol parviennent à survivre quand ils s'échappent. En effet, dans la nature, les règles sont loin d'être les mêmes. A moins d'avoir un faucon qui chasse pour lui avec un succès régulier... mais enfin, ça devient du taquet.
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De l'art du Yarack
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de Fly the snipe dans Comportements et affaitage
Le tiercelet était en poids de vol tôt ce matin. Je l'ai donc nourri. A midi, pas un souffle de vent, un ciel tapissé de nuages blancs, au fond. 15° de température. Le faucon est monté à 60 mètres pour quelques tours puis a repris son ascension à force coups d'ailes jusqu'à un plafond suffisant pour le faire disparaître à qui n'a pas suivi l'essor. Parce qu'il était exentré de 100-150 mètres, j'ai montré un pigeon, et il est revenu se positionner. Le piqué a été magnifique. Sacré vol. Ca faisait longtemps, depuis que nous avons dû subir une succession d'épisodes climatiques difficiles. C'est beau de chasser la corneille hors saison. Bernard est fier d'être le producteur de cet oiseau. Je suis fier d'être son fauconnier. Amicalement, -
Effectivement, le leurre ne doit pas être une sanction. En revanche, une gorge prise sur un leurre est aussi une aberration à mon avis. Le leurre ne devrait être qu'un objet de transition vers le poing où l'oiseau ne cherche plus à s'enfuir et où il peut être assuré. Tôt ou tard même le faucon le plus franc, celui qui n'a jamais charrié, écumera un leurre acharné pour partir avec la bidoche. Il n'y a guère que les sacres (les crécerelles et les émérillons) pour revenir au poing. Nous avons déjà abordé la pratique de ceux qui passent du bas au haut vol. Que l'oiseau s'éloigne ne semble pas chose naturelle et facile à accepter. Amicalement,
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Le leurre pour rappeler et pour faire quitter la prise en ce qui me concerne. Mes tiercelets successifs n'ont absolument jamais été réclamés au poing. Ils n'ont en général qu'à empiéter le gant proposé au contact du leurre. Et quand j'ai la flemme de sortir le leurre, je propose le gant directement sur la prise. Mes oiseaux étant autant flemmards que moi (il faut croire), ils préfèrent attaquer le tiroir plutôt que d'insister sur une poule faisane certes potelée mais restant à plumer. Pour moi, réclamer au poing c'est un peu comme faire des passes au leurre: au mieux, ça n'apporte rien. C'est vrai que beaucoup de "sacriers" entrainent leurs oiseaux au leurre. Est-ce pour tenir compte de caractéristiques particulières propres à ces oiseaux ou parce que l'exercice est suffisant pour leur permettre de prendre (ils sont rapides en poursuite)... Est-ce pour les forcer à rester en contact? Siffler pour recentrer me paraît une bonne idée. Reste qu'il faut savoir siffler. Voler sans bruit n'est pas mal non plus. Amicalement,
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